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EAN : 9782381537696
200 pages
Nombre7 Editions (23/09/2021)
5/5   5 notes
Résumé :
Hector est épuisé de maintenir son service à flot, la cadence est devenue intenable. Il aime pourtant son travail, alors, quand de manière injuste, il est licencié à la suite d’accusations émanant d’un membre de son équipe, le vide s’ouvre sous ses pieds. C’est son identité, sa dignité qu’il perd. Victime d’un burn-out, le quinquagénaire sombre dans une spirale infernale dont il ne voit pas l’issue et envisage le pire tandis que Sophie, son épouse, aveuglée par la c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Marie-José Aubourg-Iberti publie son troisième roman Travail, travail quand tu nous tues et nous offre un récit poignant sur la triste et douloureuse réalité du monde du travail dans notre société.

Hector Juillet, cinquante-ans, marié à Sophie depuis des années. Ils ont un fils unique, Vincent, qui a créé une ferme pédagogique sur les hauteurs de Nice.
Hector a une situation professionnelle stable et c'est un bon salarié. Il est responsable d'un service administratif et comptable. Il dirige une équipe de six salariés.
Entièrement dévoué à son travail, il ne compte pas ses heures au point d'amener du travail chez lui néanmoins, il est épuisé de maintenir son service d'autant plus que la charge est devenue intenable.
Jusqu'au jour où tout bascule, il reçoit une convocation et le verdict tombe.
Il est licencié et Hector est victime d'un burn-out, mais après tant d'années et d'investissement, comment se sortir de cette spirale infernale ?

Ce roman se lit d'une traite et nous narre la douloureuse réalité du monde du travail en explorant les domaines comme la compétition entre collègues, la rentabilité et comment pousser son salarié à l'épuisement professionnel. Marie-José Aubourg-Iberti nous met en avant les souffrances psychologiques d'Hector et la colère de Sylvie qui cherche désespérément à connaître la vérité afin de retrouver la sérénité de leur vie d'avant.
Travail, travail quand tu nous tues, est le reflet de notre société et ce roman est criant de vérité.
L'autrice nous offre un polar d'une saisissante intensité aux multiples rebondissements. Les chapitres s'enchaînent et cette lecture est considérablement addictive.
Marie-José maîtrise les petits détails à la perfection étant donné que les descriptions et la psychologie sont parfaitement bien travaillées. le lecteur ressent les recherches et la qualité du travail de l'autrice, c'est minutieux !

Quant à la plume, elle est d'une telle finesse et d'une telle fluidité que le lecteur est pleinement immergé dans cette histoire et ne peut pas décrocher. Cette lecture nous mène à une réflexion pertinente et de manière intelligente. Je salue l'autrice pour ce beau travail.

C'est avec un immense plaisir que je vous invite à découvrir ce roman fort, intense et incroyablement saisissant.
Lien : http://juliechronique.fr/202..
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“Ecce homo” !
Voici l'homme tel qu'il est dans sa réalité, tel qu'il est dans le monde du travail…
Un roman qui m'a retourné les tripes à plusieurs reprises.

Hector est un bon employé, sa vie, c'est son travail, il ne compte jamais ses heures. Il est heureux de bien faire et n'hésite jamais à emmener du travail chez lui si c'est nécessaire. Mais un jour, soudain tout bascule. Hector est convoqué. La sentence tombe comme un couperet, il est licencié !
Mais Sophie, son épouse, qui l'aime et le soutien a décidé de ne pas en rester là…

Rarement, je n'ai été autant saisi par un roman. le mal-être, la déprime, le combat intérieur, la souffrance, l'incompréhension d'Hector… Comment ne pas être bouleversé ?
J'ai ressenti la douleur d'Hector… Parce que je l'ai moi-même subi il y a quelques années. J'ai replongé dans ce passé, dans cette zone d'ombre que je cache habituellement. Marie-José a ravivé des sentiments que j'avais soigneusement enfouis, mais je lui dis merci… Merci, car elle m'a permis de voir et de comprendre certaines choses qui à l'époque m'étaient invisibles tellement j'étais centré sur ma difficulté à tenir et à avancer.
Je ne sais pas si c'est du vécu pour l'auteure ou pas, mais ce livre est le reflet de ma réalité, Marie-José n'oublie rien, jusque dans les plus petits détails. Impossible d'interrompre ma lecture une fois commencée, je voulais savoir ce qui allait arriver à Hector…
Maintenant, je sais… J'aurais aimé le rencontrer, lui expliquer avec mon recul, lui parler.

Un excellent roman qui traite sans faux-semblant du mal-être de certains employés qui en oublient que le travail n'est pas “la vie”. Qu'il faut savoir parler, partager, écouter aussi les personnes qui font partie de notre quotidien professionnel, mais surtout familial et amical, ne pas s'isoler et absolument sortir de cette compétition qui nous tue petit à petit au travail.

Gros coup de coeur personnel pour cette histoire/miroir d'une autre vie, qui finalement m'a fait du bien…
À lire absolument !
Lien : http://leressentidejeanpaul...
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Un roman d'une intensité saisissante. Enfin un roman traitant du mal être des employés, le combat intérieur qui s'opère entre un métier qui passionne mais qui prend énormément. Lorsque cet environnement devient étouffant tout explose. La vie de la victime du burn out se trouve bouleversée tout comme celle de son entourage. Ce roman est un reflet poignant de la réalité, la plume de Marie-José Aubourg-Iberti est frissonnante et troublante de verité. L'émotion est là et nous prend aux tripes jusqu'au bout. Bravo à cette belle autrice Varoise et merci à elle d'avoir mis en lumière les souffrances endurées par ce phénomène.
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Tel un polar, ce récit se lit d'une seule traite. Difficile de ne pas être tenté d'assister Victor pour le sortir de sa longue descente aux enfers, et de laisser Sophie seule face au cynisme et aux non-dits des protagonistes de ce drame en puissance qui se transforment en véritables bourreaux psychologiques pour maintenir leur identité et leur statut professionnels. le long processus de destruction est parfaitement décrit, si vrai, si impitoyable, mais heureusement, Nice est tellement belle qu'elle nous ferait presque oublier que l'être humain peut s'y révéler ici aussi dans ses plus vils aspects... ! :)
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Juste génial, je n'ai pas pu interrompre ma lecture une fois le premier chapitre commencé, je l'ai donc lu sur la matinée.
Tellement réaliste, a la fois douloureux, il a ravivé un chapitre de ma vie professionnelle et rassurant, ce n'était donc pas me faute... Cette lecture a contribué a soigner cette blessure enfouie tout au fond de moi...
Jusqu'au bout le suspens.
A lire sans hésiter 😊😊
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Je ne dors plus, le rythme infernal de travail ne me laisse plus le temps de prendre des repas équilibrés. Je ne mange plus, je bouffe, je ne m'alimente plus, je compulse. Mes costumes me boudinent et il m'arrive, je l'avoue, de ne pas en changer durant une semaine. Je n'écoute pas la douleur aiguë qui titille mon estomac, je n'en ai pas le temps. J'engraisse, mon teint se "blafardise", je ne prends plus soin de moi et ne m'en préoccupe pas. Seul le travail compte ; les dossiers, les échéances, les indicateurs… Mais tout d'un coup, je me rassure. J'aime mon travail, ça s'arrangera forcément…
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Ainsi, je ne parviens même pas à obtenir un poste de débutant ! Je suis trop vieux, trop formé ; trop d’ancienneté, trop difficile à formater, pas l’âge de la retraite, mais plus l'âge d’être embauché. Le désarroi cède peu à peu la place à la colère ; contre mon épouse, qui ne me supporte plus, contre Marc, qui m’abandonne, contre l’agent de Pôle emploi, qui ne me propose pas de travail, contre mes voisins, dont le regard réprobateur indique qu’ils savent bien que je ne travaille pas.
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Je suis sous traitement depuis quelques mois. Je me sent un peu mieux, c’est vrai, mais les flashs et les cauchemars persistent. Je ressens parfois une impression de flottement et la sensation bizarre que la chimie des médicaments a bâillonné mes émotions. Ce n’est ni agréable ni désagréable, c’est un état étrange dont il m’arrive de vouloir sortir afin d’arrêter de polluer mon cerveau avec ces molécules artificielles.
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Très imbu de sa personne, les cheveux grisonnants, il s’adresse à nous de toute sa hauteur, le sourcil épais relevé, la bouche légèrement inclinée marquant presque un dégoût, et une intonation dans la voix, une manière de s’exprimer qui ne laisse aucun doute sur ses origines sociales. Le Big Boss, c’est lui, c’est un contestable. Personne ne lui tient tête, il est respecté et sa parole n’est jamais remise en question.
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Je suis face à un problème insoluble ; j’évolue à l’intérieur d’un cercle vicieux destructeur dont il est impossible de s’extraire. Le cadre soumis chasse rapidement le rebelle qui s’était réveillé en moi et très vite, le siège de mon cerveau devient le théâtre d’un mouvement brownien, participant à la chute vertigineuse de ma courbe d'autosatisfaction.
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