Une révolution, ce sont les citoyens qui se soulèvent contre le pouvoir. Une guerre civile, ce ne sont jamais que des clans qui se le disputent.
Libéral ne signifie ni libre ni libéré, juste « chacun pour soi et le stellar reconnaîtra les siens ».
Note de moi : Stellar = Dollar.
La démocratie est le pouvoir des élus et pas celui des électeurs.
Les idées sont comme les vertus, elle ne sont souvent belles qu'à l'intérieur.
Il existe souvent des liens étroits entre les groupe extrémistes et le banditisme, surtout si les extrémistes ne sont pas soutenus par de puissants intérêts financiers. Au début, ce ne sont que des questions d'argent, d'armement, de planques, de circulation, de faux papiers. Puis les extrémistes se forgent leurs propres réseaux et commencent à faire pression sur leurs anciens partenaires, jusqu'à devenir eux-mêmes une espèce de mafia. Il s'établit ensuite un modus vivendi. On se répartit des territoires et des champ d'action.
Songe aux libertés que tous les Jaïlors ont retrouvées.
Tu penses à la liberté de déplacement ? Les Jaïlors sont libres d'aller où leurs moyens le leur permettent. La liberté d'expression ? Au mieux elle s'arrête aux oreilles de toute personne ou de tout lobby entretenant un avocat ; au pire, elle rebondit sur la porte à laquelle on te fout. Le droit au travail ? Il se marchande au moins offrant. L'abolition de l'endoctrinement ? Que font donc les médias, les écoles, les artistes sinon nous gaver d'une pensée tellement unique qu'elle guide tous les peuples de tous les mondes ?
Pour faciliter le respect des règles et l'application des sanctions, les deux équipes et leurs supporters respectifs s'entendent pour désigner un arbitre, en général piètre joueur, qu'on dote d'un sifflet. Un bon arbitre est quelqu'un qui n'est pas obligé de s'enfuir du terrain en sprintant à la fin d'une rencontre.
C'est beau le mérite et Cheur méritait, hélas beaucoup plus que la majorité des Cheurains. Les Jaïlors, eux, devront attendre qu'on ait fini de leur vendre notre arsenal de merveilles pour partager nos miettes selon le mérite de chacun. Une chose est sûre : dès que vous quittez l'astroport, vous comprenez qu'ils ont déjà appris que moins les méritants sont nombreux, plus le partage est aisé.
Même conjugués au passé lamentable et au futur douteux, j'ai toujours détesté les principes qui ne s'appliquent qu'aux autres.
Le dealer ou le gérant de la boîte lui-même. Ou les largement quinquagénaires plein aux as qui viennent y chercher des partenaires moins gras et moins fripés. Ou les partenaires en question, avec leurs corps d'éphèbe ou de naïade et leurs cervelles d'oiseau d'où s'enfuient les neurones au fil des saloperies dont ils saturent leurs organismes.