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Critique de lecassin


« La vouivre », en Franche-Comté, est un animal fabuleux, sorte de grand serpent -chauve- souris dont l'habitude est de déposer sur la berge, le rubis sui orne son front pour aller au bain. Gare à celui qui s'aventurerait à voler la pierre précieuse : il serait immédiatement assailli et mis à mort par une « armée » de vipères.

Natif du Jura et d'origine rurale, Marcel Aymé ne peut qu'être frappé par cette légende aux origines celtiques. Aussi nous fait-il entrevoir la vouivre, ou plutôt la fait-il apparaître au bain, à Arsène Muselier alors qu'il fauche près d'un étang. Résistera-t-il à la tentation malgré son intérêt pour Juliette Mindeur , qu'une querelle ancestrale lui interdira d'épouser ? Et Rose Voiturier, la fille de maire ? Et Belette, la servante « avenante » ?

Publié en 1943, « La vouivre », c'est avant tout et surtout pour Marcel Aymé, l'occasion de présenter au lecteur une galerie de portraits campagnards savoureux où l'on découvre le duo habituel maire-curé, mais aussi, et c'est moins habituel, le fossoyeur… et Rose, Juliette et Belette…
Un conte fantastique, certes, mais également une comédie de moeurs, bucolique et savoureuse.
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