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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Peut- être suis - je la seule ?
Impossible de suivre ce roman.
Pas de dates, ni prénoms, ni situation pour se repérer, seule la conférence de presse du Général de Gaulle pour s'orienter , car toute la famille la regarde, inquiéte ou passive, en direct, en 1967., le 27 novembre, à 15 heures .........
Le fils , dont nous ne saurons jamais le prénom , treize ans , comprend qu'on peut quitter son pays natal , lequel ? Égypte ? Un pays d'orient sans doute,........sa langue, sa culture , sa maison.
On devine que ses parents ont été chassés de chez eux quelques années plus tôt.
À toutes ses questions , personne ne répond vraiment .
Il a une petite soeur handicapée de la hanche ,12 ans les séparent ...... un ami Pepito dont la mère Maria, couturière douée crée des modèles inspirés du cinéma de Hollywood, Rita Hayworth, la MGM ...Olivia de Havilland, Marlene-Dietrich , .Kim Novak, ..et beaucoup de références ........pour sa mère : dont on n'en peut plus d'entendre parler des magazines des années 4O qu'elle a conservés et de satin , de brocart , de tulle, de velours, de la robe des rêves de la mère, et encore de fourreau rouge ......les robes blanches, les robes bleues , les fronces , les volants , les ceintures ......... Trop de description des tenues de la mère tuent la description..........
La référence constante aux films hollywoodiens lasse et l'on ne sait toujours pas où l'on va .........il est très rare que je me montre négative mais là , avec la meilleure volonté pour comprendre je suis restée "spectatrice" , coincée dans mon train , à l'aller et retour à tenter de décrypter........
Peut- être , était - ce le but ? Après tout ........
Dommage !
Je ne connais pas l'auteur !
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En novembre 1967, un grand frère protecteur essaye de reconstituer l'histoire de ses parents qui ont quitté leur pays (probablement la Tunisie) au début des années cinquante.
Un nouveau poste de télévision est livré afin de voir les émissions en couleur - il en fut de même dans ma famille, soit dit en passant.
Un discours de de Gaulle irrite le père, coléreux au point de cracher sur l'écran, mais pas le fils, grand admirateur du Général.
C'est l'époque de la guerre des six jours, entre Israël et les pays arabes, tous se rendent à une manifestation de soutien à ceux (les colons israéliens) qu'ils pensent risquer d'être rejetés à la mer, mais ce fut le contraire et cela, l'autrice ne le mentionne pas. L'adolescent, en découvrant peu à peu l'histoire familiale, apprend que l'on peut avoir à quitter sa terre du jour au lendemain mais ne réalise pas que cela arrive à d'autres aussi.
La mère, frivole, ne pense qu'à se faire faire des robes, calquées sur celles des actrices du cinéma muet, par sa couturière attitrée, qu'elle épuise littéralement, jusqu'à en mourir.
La petite dernière, victime d'une luxation congénitale de la hanche, fait l'objet des soins attentionnés de son grand frère, par ailleurs horriblement jaloux.
Bref, je n'ai pu apprécier pleinement ce roman tant les personnages me sont antipathiques, en particulier la mère.
De nombreuses questions restent sans réponse, malgré la quête du narrateur.
La fin est cependant assez belle.

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Les spectateurs.... Je ne connaissais pas Nathalie Azoulai et quand je ne connais pas c'est toujours avec une certaine impatience que je débute une lecture car je suis dans l'attente, l'espoir d'une belle découverte.

Je suis entrée confiante dans le récit mais très vite troublée : pas de prénom, peu de lieux, quelques dates.... quelques aller-retours dans le temps. Au bout de quelques pages les questions surgissent : mais qui sont-ils, d'où viennent-ils, pourquoi cette fuite, pourquoi ne lui en parle-t-on pas. le seul élément daté qui fournit quelques pistes : le discours du général de Gaulle le 27 Novembre 1967 où il affirme, entre autres sujets la légitimité du peuple juif et qui réjouit toute la famille de ce petit garçon de 13 ans. Au moins cela a le mérite de vite aller chercher des informations pour mieux situer le contexte.

C'est à travers lui que le récit se construit, à travers ce qu'il voit, ce qu'il entend, ce qu'il vit et ressent. Au sein de sa famille peu d'explications : une mère obsédée et ne vivant qu'à travers le cinéma hollywoodien, faisant confectionner par une voisine, Maria, les robes des actrices en fonction des situations. Un père qui suit les événements politiques et participe à des manifestations après un discours de reconnaissance et de légitimité, qui espère un retour dans le pays d'origine (Égypte ?), une soeur, handicapée à la naissance par une luxation de la hanche, un ami Pépito, fils de Maria.

3 Parties, un récit narratif, beaucoup de il, de elle, de répétitions de faits, peut-être comme les pensées et questions qui tournent en boucle dans la tête de l'enfant, mais il n'est pas le narrateur, qui lui est extérieur. J'ai trouvé cela long, parfois ennuyeux, répétitif, morne un peu comme cette famille dont chaque élément vit dans son monde : le père avec la télévision, symbole de leur intégration dans ce nouveau univers, et le Général, porteur de toutes leurs espérances, la mère avec ses stars et Hollywood, le fils qui cherche à comprendre ce que l'on ne lui a pas expliqué, et une petite soeur qui "rampe" et trouve auprès de ce grand-frère un peu d'attention et d'affection. Mais une conversation surprise révélera un secret au jeune enfant qui va le bouleverser et lui faire douter du peu de certitudes qu'il possède, le seul moment peut-être où le récit rebondit et offre un intérêt car en quelques pages tout est dit sur cette famille.


Je n'ai rien ressenti, c'est assez froid et distant. On ne ressent pas grand chose pour les personnages à part peut-être pour Maria, sorte d'esclave subordonnée aux désirs de la mère pour la confection de ses parures. Cette mère qui n'emportera dans l'exil que ses revues sur le cinéma, si précieuses car elles sont sa nourriture, sa ligne de conduite. Nous sommes spectateurs d'une tranche de vie, celle d'une famille obligée de quitter son pays natal, sa position, quitter l'orient pour l'occident, quitter des certitudes pour des questionnements.

J'ai trouvé cela assez long, répétitif et j'ai eu plusieurs fois le sentiment que le récit n'avançait pas, que j'avais déjà lu certains passages, il faut souvent se situer par rapport aux il, elle etc..... j'ai trouvé que cela alourdissait l'ensemble. Je ne m'étendrai pas plus, c'est un style qui ne me correspond pas, un sujet déjà traité dans d'autres livres mais de façon plus directe, plus claire : j'ai eu l'impression à plusieurs moments que le livre n'avait pas été relu et corrigé......

Livre lu dans le cadre du Prix du Roman France Télévisions 2018
Lien : http://mumudanslebocage.word..
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Pour reprendre une rubrique d'un magazine féminin à grand tirage ( Elle ), je réponds à la question que je me pose : Il est comment le nouveau Nathalie Azoulai ? ( Oui, on peut poser cette question, puisque le précédent de l'auteure a quand même obtenu le prix Médicis en 2015 ). Là, où le magazine tournerait autour du pot en mettant en avant, l'histoire, les personnages un peu fantasques, je réponds franchement : Déroutant !
Le roman débute par les essais infructueux d'une petite fille s'essayant à la marche, image emblématique de la suite, puisque tous les personnages de ce roman verront leurs élans contrariés. Mais avant d'en arriver à ce constat, il faut que le lecteur passe un premier cap : celui du style. Première particularité : les personnages du roman ne sont jamais nommés. C'est une famille de quatre personnes. Ils seront tour à tout "il", "son père", "elle", " sa mère", ... Comme les dialogues sont intégrés dans les phrases qui, alternent sans façon paroles prononcées puis action, la lecture, pour peu que l'on pense être dans un roman lambda ( on a tort , nous sommes chez POL pas chez Michel Lafon !), se révèle un peu chaotique au début, le temps de bien saisir le procédé.
Exemple ( pris page 55 parce que court ) :
D'où sors-tu ? demande-t-il sèchement en le voyant surgir et se jeter sur le tapis. Il enfouit sa tête dans le cou de sa soeur, ne répond pas.
Le premier "il", c'est le père qui parle. La phrase suivante, si, on lit trop vite, on prend le deuxième "il" pour la même personne mais en fait non, c'est le fils, renseignement fourni ensuite par le " de sa soeur". Vous me direz que c'est simple, que je n'ai qu'à lire moins vite, plus attentivement mais, je l'avoue cela m'a un peu dérouté au début, surtout que c'est continuel.
Une fois bien intégré cette petite originalité, vraisemblablement pour immerger le lecteur dans le même brouillard d'incertitudes et d'interrogations dans lequel se trouve le garçon de la famille qui s'interroge beaucoup sur ses origines, le roman avance. Avance ? Pas tout à fait...
L'action se situe autour de l'achat d'un poste de télévision acheté lors de la naissance de la petite soeur, et d'une conférence de presse du général De Gaulle que regarde le père regarde avec la ferveur des fans absolus. En périphérie, la mère, femme fantasque et obnubilée par les stars de cinéma du Hollywood des années 40/50, tournoie avec ses robes copiées sur celles portées par ses actrices préférées, la petite soeur, avec une jambe défaillante, rampe au sol sauf si elle est stimulée par son grand frère qui observe tout ceci avec oeil interrogateur. Par de multiples retours en arrière, on en apprend un peu plus sur chacun des personnages auxquels vont venir se greffer deux voisins : Maria, la couturière de la mère et son fils Pépito, ami du garçon.
Je l'avoue, je me suis lassé de tous ces va et vient même si commençait à germer une pointe d'intérêt sur cette famille dont on devine les origines orientales et dont on suppute une arrivée en France empreinte de mystères. Alors, j'ai abandonné le livre page 118 ... Je crois que le énième coupon de tissu acheté au marché Saint Pierre ( du satin noir pour un fourreau) et amenant encore une énième évocation de stars féminines hollywoodienne fut fatal.
Cela aurait pu être terminé pour ce roman mais, malgré tout, les personnages continuaient à me trotter dans la tête. Alors, j'ai repris le roman et ai décidé, puisque la narration n'était pas linéaire, de me replonger dans la suite au hasard ... et je lis un passage à l'hôpital où un médecin ressemblant à Robert Taylor soigne la petite soeur, et je lis une conversation entendue au travers d'une porte, ... Cette lecture fragmentée, selon mon plaisir, lorsque j'avais cinq, dix minutes, s'est révélée très agréable car l'écriture Nathalie Azoulai, par petits bouts, je l'avoue, on y prend plaisir.
Je ne suis pas certain que cette façon peu orthodoxe de lire un roman soit la meilleure ni celle que je conseillerai, mais ce fut la mienne. Il me reste encore bien présents la tristesse ténue qui imprègne le livre, ce petit garçon curieux et cette mère qui fuit la réalité, portraits pointillistes qui ne me quittent toujours pas, signe que quelque part ce roman agit et est sans doute réussi ...mais pas de façon classique.
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Ce livre m'est tombé des mains à plusieurs reprises. J'ai cru mourir d'ennui.
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