AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de saphoo


Un livre étonnant, tout est en contradiction, un personnage qui devrait nous être antipathique et bien non je me suis surprise à apprécier ce drôle de bonhomme qui ne fait que du bien autour de lui, à commencer par ce vieux chat qui gelait littéralement dans la neige. Ce roman mine de rien est bourré de principes entre guillemets et braque les lumières sur bien des problèmes de notre société, de la vie dans un quartier pavillonnaire. Des broutilles d'histoires entre voisins par exemple, on en vient à aborder le sujet de la solidarité, la tolérance également entre différentes origines ou appartenance sexuelle quand Ove s'étonne qu'un père puisse rejeter son fils homosexuel, la cause des personnes handicapées est aussi mis en avant etc...
Tout un tas de cas qui se faufile au cours de l'histoire et notre OVe qui voulait quitter cette vie sur la pointe des pieds et pris par une vague de demandes, et devient le "meneur" du quartier.
Pour ma part, j'ai adoré ce livre à l'humour certes grinçant mais j'ai apprécié ce ronchon qui n'a pas tous les torts de dire ses 4 vérités et de défendre ses droits et ses principes. C'est un homme droit, juste, honnête, au grand coeur, il serait bon de croiser de tel personnage dans la vie courante un peu plus souvent.
Ce roman oppose aussi deux générations l'une qui fait tout de ses dix doigts et l'autre qui ne fait rien sans un instrument tactile avant de commencer une simple action.
J'ai également aimé ce chat qui agit tel un humain, il n'est pas trop mis en avant dans le roman, dommage.
Bref une histoire dans un quartier telle que nous pourrions la connaître mais aussi une belle leçon de vie entre gens de divers horizons et de générations. Comme quoi, la vie est une grande soupe où chacun peut trouver sa place et compter sur son voisin pour la défendre.

Dans tous les cas, Ove m'a fait rire et pleurer, c'est avec regret qu'on le quitte tout comme ses voisins, il semble qu'il était devenu aussi un peu mon papi. Bon vent Ove !
Commenter  J’apprécie          222



Ont apprécié cette critique (21)voir plus




{* *}