de la romance froufroutante aux accents de conte de fées poussif : l'héroïne qui a grandi dans un orphelinat et qui découvre, à vingt-cinq ans, qu'elle est l'enfant légitime d'un aristocrate. Soit, l'autrice nous offre, en parallèle de ce destin, celui, moins enviable, de ses demi-soeurs, de son demi-frère et de leur mère. Ces derniers apprennent, en même temps que notre jeune première, que leur monde était une illusion. Les enfants ne sont pas légitimes, dans une société où la naissance est tout, et leur père avait épousé leur mère alors qu'il était encore marié !
J'ai été étonnée par ce mélange étrange dans Celui qui m'aimera : d'un côté des ficelles mièvres entremêlées d'épisodes pertinents sur la manière dont vivent les protagonistes de la révélation. Pareil pour notre couple au premier plan… Anna allie les clichés de la jeune première Harlequin, pure, innocente, droite avec quelques touches plus profondes qui font de son personnage une héroïne finalement convaincante. Quant à Avery… Ah, Avery. Il n'est pas vraiment crédible et pourtant… Et pourtant, je me suis laissée avoir comme une petite midinette au coeur tendre.
Une romance convenablement menée, mais à réservée, pour moi, aux fans du genre, ceux qui l'aiment assez pour passer outre les faiblesses du récit.
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Voici une saga familiale comme on les aime !
Pour ma part premier livre de cette autrice : Mary Galogh.
Avant même le début du roman l'autrice nous pose les multiples personnes dans un arbre généalogique, extrêmement bien pensé (auquel je me suis référé au début afin de replacer chacun des protagonistes à leur place).
L'histoire n'a pas une extrêmement complexité : Mary une orpheline à priori sans histoire se retrouve propulsée à la tête d'une des plus grandes fortunes de l'Angleterre. Mais, cette nouvelle s'accompagne aussi d'une famille aux nombreux membres, tous aussi caricaturaux que attachants pour l'héroïne.
Le contre pied de cette nouvelle vie c'est les nouvelles uses et coutumes auxquels Mary va devoir se conformer, tout en essayant de reconstituer son passée.
Mais au cours des différentes étapes de son ascension sociale une personnage n'est jamais très loin : Avery le duc de Netherby, homme feignant et qui semble détaché de tout … sauf peut être de Mary.
Ensemble historique, romantique et familial mélangé a la perfection, j'ai vraiment passé un bon moment au sein de la famille Wescott.
Hâte de poursuivre cette saga !
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