C'est un roman que j'ai relu avec plaisir, même si l'histoire est assez terrible : le sacrifice d'une femme par amour, elle qui n'a été finalement vraiment aimée que par sa mère et la grande Nanon.
Le plus intéressant dans ce livre est le rapport du père à l'argent, portrait qui va jusqu'à la caricature, le VRAI avare, qui jusqu'à sa mort ne vit, ne tremble, ne se passionne que pour son argent. Même sa fille, il ne la voie qu'à travers ce prisme et c'est bien cela qui perdra la jeune fille.
Une histoire à la fois banale et terrible, mettant aussi en avant le despotisme d'un chef de famille dans sa maison.
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