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Critique de Singlandes


Un huis-clos en clair-obscur où Balzac fait du Père Grandet un monstre d'égoïsme et de sa fille l‘incarnation des vertus féminines bien mal récompensées. Des vies étriquées, où l‘argent règne en maître et détruit les êtres en les étouffant peu à peu.
Si Molière nous fait pleurer de rire avec Harpagon, Balzac dénonce avec tristesse ces nouveaux bourgeois qui profitent de la vente des biens nationaux pour s‘enrichir et supplanter la noblesse de l‘Ancien Régime sans en avoir l‘éducation.
Une peinture féroce et sans concession de ces parvenus du XIXème qui ,aveuglés par l‘appât du gain perdent tout sens moral.
Le talent d‘écrivain De Balzac qui pénètre dans le tréfonds des âmes de même que ses qualités d‘économiste surprenantes dans ce récit très littéraire , forcent le respect et donnent envie de lire ou relire tous les volumes de la Comédie Humaine.
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