Au départ, j'ai dû m'y reprendre trois-quatre fois pour réellement me lancer dans la lecture d'
Eugénie Grandet. Les longueurs m'ennuyaient. Et puis ensuite… Les mots
De Balzac ont eu leurs effets. Les longueurs n'ont plus été ennuyantes mais sont devenues de la belle poésie.
S'il est un peu difficile de se plonger dans l'histoire, du fait du vocabulaire, des longues descriptions et de l'époque, on a aucun mal à s'attacher à
Eugénie Grandet. Une jeune femme soumise et bienveillante, éprise de son cousin, convoité uniquement pour la grande fortune de son père : l'avare père Grandet. Ce dernier ferait presque froid dans le dos tant il regorge d'austérité (Harpagon m'a manqué). Il est prêt à tous les stratagèmes et tromperies pour s'enrichir, quitte à sacrifier sa famille. Et sa cupidité va engendrer plus d'un drame.
J'ai pris mon temps pour lire ce roman et j'en ai apprécié encore plus le style
De Balzac.
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