Le premier chapitre est redoutable!
Balzac ne traîne pas la société dans la boue, elle le fait si bien elle-même, il la peint comme elle est. Il devait être particulièrement en forme lors de la composition. Tout le monde y passe, aucune partie de la société n'échappe au regard scrutateur et à la verve endiablée
De Balzac. J'apprécie particulièrement lorsqu'il compare les strates de la société avec celles de l'Enfer de
Dante. En terminant sa longue admonestation,
Balzac semble annoncer l'existence d'exception(s). Mais existe-t-il une telle chose? le reste du roman tiendra-t-il son pari?
Ce n'est véritablement qu'à la fin que l'on comprend ces paroles : «Mais chose étrange! si
la Fille aux yeux d'or était vierge, elle n'était certainement pas innocente.» Quelle scène effroyable que celle qui clôt le récit! Frissons assurés.
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