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Critique de Melou13


Rastignac arrive à Paris dans la pension Vauquer pour poursuivre ses études. Il va alors être frappé par le contraste qui réside à Paris : d'un coté la beauté et la richesse de l'autre la laideur et la pauvreté.
Rastignac envieux devant tant de richesse, alors que lui n'a pas un sou en poche, souhaite se faire un nom dans le cercle mondain. Il décide de se jeter à corps perdu dans sa quête. Il n'étudie plus le droit et repousse ses études à plus tard. Pourtant, c'est l'objet même de sa présence à Paris et des nombreux sacrifices consentis par sa famille.
En réalité, le vrai visage de Paris et de ses habitants est loin d'être aussi idyllique.
Le seul personnage lucide sur les vices de cette société est Vautrin.
Paris est corrompue, la vie de ses habitants se résume à paraître ce qu'ils ne sont pas et à dépenser l'argent qu'ils n'ont pas.
Certains ont le coeur pur et ne sont portés que par l'amour. D'autres se servent de « cette faiblesse » par intérêt en dépit du mal causé.
Le père Goriot en est l'exemple parfait. Il aime ses filles d'un amour inconditionnel qui le conduira à sa perte. Ses filles connaissent sa faiblesse et vont le dépouiller sans scrupule.
La naïveté de Rastignac va l'aveugler mais il finira par se rendre compte que les gens qu'il envie ne sont pas plus heureux, bien au contraire. Ils ne vivent que d'illusion, avec un masque perpétuel cachant leurs émotions et leurs sentiments. C'est un jeu de dupe ou tout n'est que faux semblant. La loyauté et l'honnêteté se font rare au profit de l'égoïsme.
Le début de ma lecture a été laborieux mais avec un peu de concentration et grâce à la beauté de l'écriture De Balzac, les descriptions ont pris vie dans ma tête. J'ai aimé voyager dans le Paris de l'époque, assister aux dîners de la pension Vauquer et aux coulisses de la vie mondaine. J'ai aimé le cynisme de Vautrin et le côté caricatural des personnages. En réalité, il n'y a rien que je n'ai pas aimé. C'est mon premier roman de l'oeuvre De Balzac et ça ne sera pas le dernier.
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