Citations sur Houston, forces spéciales, tome 1 : Douce reddition (13)
Elle avait de lui un besoin désespéré. Un incendie faisait rage en elle.
Ils pouvaient bien se plaindre du syndrome prémenstruel ! Les femmes n'en étaient affligées qu'une fois par mois, alors que les hommes, c'était tous les jours qu'ils étaient irritables !
Il releva la tête et un cri de déception échappa à Faith quand il l'abandonna. Un frôlement, c'était tout ce qu'il lui manquait. Elle lança sa main vers sa fente pour se propulser de l'autre côté du plaisir mais il la saisit et l'éloigna en laissant échapper un petit rire.
Douce et féminine. Pas trop douce mais pas dure. Une femme qui ne considère pas sa féminité comme un défaut ou une faiblesse.
Gray se tenait sur le seuil de la salle, bras croisés, le visage empreint d’une expression farouche. Que faisait-il là ? Faith se sentit mortifiée, tandis qu’il persistait à l’observer, la colère émanant de lui en ondes presque palpables.
Mais elle secoua alors la tête. Non, elle n’avait aucune raison d’avoir honte. Elle ne savait pas ce qu’il faisait là et ça ne la regardait pas. Elle lui adressa un regard de défi, bien décidée à ne pas se laisser gagner par la honte.
Elle baissa la tête et ferma les yeux quand un autre coup atterrit sur son postérieur. Cette situation n’était pas réelle. Rien de tout cela n’était réel. Une larme déborda de son œil et s'écrasa sur le sol.
Ce n’était qu’une mise en scène, un spectacle destiné à satisfaire celui qui regardait bien plus que celui qui participait. Ou alors ce n’était pas son truc. Elle s’était pourtant crue si proche d’avoir trouvé ce qu’elle cherchait.
Elle était encore frissonnante d’excitation. Nerveuse, irritée. Et désireuse d’en finir avec cette comédie.
Elle releva à nouveau la tête et ouvrit la bouche pour exiger de faire cesser ce cirque mais resta bouche bée en découvrant Gray qui se tenait devant elle, l’enveloppant d'un regard brillant de promesses. Mais de quelles promesses ?
Brent s'approcha de Gray. Les deux hommes se mesurèrent du regard. Gray se tourna alors vers Damon.
— Je peux ? demanda-t-il en tendant la main vers la tapette que tenait Brent.
Ce qu’elle voulait, c’était un homme qui n’avait pas besoin qu’elle lui dicte ce qu’il devait faire. Quelqu’un qui sache l’atteindre au plus profond d’elle-même, qui extirpe d’elle ses fantasmes et ses désirs et qui les concrétise. Ses désirs physiques et émotionnels.
Une alchimie ? Nom de Dieu, il y avait assez d'énergie sexuelle entre eux pour alimenter en électricité Houston et sa banlieue.
Dût-elle vivre jusqu’à cent ans, elle ne comprendrait jamais les hommes. Les femmes étaient peut-être un mystère mais les hommes tout autant. Tous aussi boudeurs et ombrageux les uns que les autres. Ils pouvaient bien se plaindre du syndrome prémenstruel ! Les femmes n’en étaient affligées qu'une fois par mois, alors que les hommes, c’étail tous les jours qu’ils étaient irritables !
Je rêve d’une femme qui me céderait volontairement tout contrôle.
Une femme pense d’abord à elle et à sa progéniture. Résultat des courses, le manque d’implication des hommes a permis aux femmes de prendre conscience que non seulement elles sont parfaitement capables d’être de véritables chefs de famille mais que, par-dessus le marché, elles sont plus à même que les hommes de remplir ce rôle.