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Citations sur KGI, tome 6 : Sans pitié (6)

Je me fiche bien de ce qu'elle croyait vouloir, parvient-il à répondre calmement. Elle n'est pas en état de réfléchir avec logique, et nous le savons tous. Et, de temps en temps, vouloir bien faire est complètement contre-productif. Lui accorder de l'espace et du temps, toutes ces conneries, c'est super sur le papier... Pourtant toi et moi, nous savons que la dernière chose dont elle ait besoin en ce moment, c'est de se retrouver toute seule. Nous sommes sa famille. Sa seule famille. On est censés se préoccuper d'Elie. On est censés la soutenir quand personne d'autre ne le ferait. Et, aussi, on est censés la rappeler à l'ordre quand elle fait de mauvais choix ou qu'elle déconne. C'est ça, la famille. On vit, on meurt en équipe, pas vrai ? Eh bien, toi, tu l'as laissé tomber Steele. Et tu nous as tous laissés tomber par la même occasion. Parce que, maintenant, on passe pour une bande de connards sans coeur qui ont accepté de la voir partir sans se battre.

- Hooyah, approuva doucement Dolphin.
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Jamais de la vie elle n’aurait pu deviner, en se levant ce matin, qu’elle ferait l’amour à en perdre la raison avec Cole, avant de se blottir contre lui comme s’ils étaient un couple de vieux mariés.
Cette attitude défiait toute logique.
- Pourquoi est-ce qu’on n’a pas fait ça avant ? demanda-t-elle.
L’étreinte de Cole sur son bras se resserra une seconde.
- C’est certainement pas faute d’en avoir envie, du moins pour ma part. Mais je me disais que tu me sauterais à la gorge, si j’osais le suggérer.
Elle se redressa sur un coude afin de le regarder dans les yeux, et il laissa retomber la main dans son dos, pour la poser sur ses fesses en un geste possessif.
- Pourquoi maintenant, alors ? Tu n’es quand même pas venu jusqu’à Denver juste pour me dire bonjour. J’en conclus donc que tu avais tout planifié.
- Je ne formulerais pas ça ainsi, corrigea-t-il. J’espérais. J’étais fatigué de me demander si j’étais le seul à y penser. Alors je me suis dit : « Merde, j’y vais ! » et j’ai sauté dans l’avion. Au pire, je risquais quoi ? Que tu m’envoies paître et que tu te moques de moi jusqu’à la fin de mes jours.
Elle éclata de rire.
- Je ferais ça, moi ?
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- Oh, allez, Cole ! Tu as éveillé ma curiosité. Je jurerais que tu as rougis quand je t'ai demandé le mot de passe. C'est quoi, un truc très porno typiquement masculin ? Du genre "groslolos" ou quelque chose d'approchant ?
- C'est "Pjsexy". OK ? Soupira-t-il. Satisfaite ?
Ecarquillant les yeux, elle réprima un rire.
- "Pjsexy" ? C'est ça ton mot de passe ? Ça fait combien de temps que tu as cet abonnement ?
- Trois ans. Bon, on peut changer de sujet, maintenant ?
La gêne le rendait si mignon qu'elle eu envie de le serrer dans ses bras.
- Ça veut dire que je te plaisait depuis tout ce temps, c'est ça ?
De nouveau, il soupir.
- Tu m'as plu dès le jour où tu as rejoint l'équipe.
- C'est trop mignon, comment-t-elle avec un large sourire.
- "Mignon" ? Grommela-t-il. Bordée, j'ai l'impression d'être un ado qui vient de se faire pincer par sa mère en train de piloter sa petite amie sur le canapé.
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P.J. Rutherford renversa sa chaise en arrière et posa son pied botté sur la table qui lui faisait face. Elle ajusta son chapeau de cow-boy afin de dissimuler ses yeux sous la paille du revers et porta son attention, à travers la salle enfumée, sur le groupe de musiciens qui s’installait à l’autre extrémité.
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Les femmes doivent se serrer les coudes. Vous ne pouvez pas comprendre le code d’honneur des copines. Une bonne amie paierait votre caution si vous vous retrouviez derrière les barreaux. Une très bonne amie, en revanche, viendrait s’asseoir à vos côtés dans votre cellule.
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- Essaierais-tu de me dire que ton QI n'atteint pas la moyenne ?
Elle lui envoya un coup de coudes dans les côtes, qui lui arracha un petit cri. L'enveloppant de ses deux bras, il l'emprisonna contre son corps et lui offrit un sourire triomphal.
- Si je n'étais pas blessée, je te botterais les fesses, Coletrane.
- Oui, oui, tu aboies bien fort, mais au fond tu ne mords jamais.
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