C'est le deuxième livre de la trilogie, celui dont la couverture est bleue. D'où partirons-nous cette fois-ci ? du début du livre ? Alors, c'est le détail d'un archer probablement tracé, jadis, sur la paroi d'une grotte qui vous ouvrira les portes de ce titre. de la fin, deux points rouges sur fond noir interrogent celui qui ouvre le livre par la dernière page ; que sont ces points, des yeux, des phares ou juste des points ? Que l'on dé zoome ou que l'on zoome, l'effet est toujours aussi déconcertant. Que l'on s'accroche à un détail dont on cherche la permanence et la localisation dans l'image suivante ou que l'on se demande de quel détail il s'agissait dans l'image précédente, c'est à un aller-retour constant, entre deux pages et deux dimensions contraires que l'enfant, amateur de détails, est convié. Plonger dans l'image, c'est se situer en permanence dans l'espace étroit qui s'étire entre les deux termes de couples antagonistes : avant-après, dedans-dehors, large ou rétréci. A ce jeu de poupées russes visuel et virtuel s'ajoute cette fois nombre de références, tous genres confondus et entremêlés : filmiques, historiques, culturels, picturaux. A quel lancement assistent ces gens, à Cap Canaveral ? Qui peint le tableau ? Qui est assis aux côtés du maharadjah ? Visite de Paris, les monuments s'enchaînent : obélisque de la Concorde, colonne Moris, Tour Eiffel. Multiples sont les sources documentaires, géographiques ou artistiques, comment les identifier toutes, comment les retouver toutes ? Ce n'est pas un livre, c'est un concept. Il n'y a rien à dire et tout à dire, c'est à l'enfant de chercher, trouver, penser, imaginer, se questionner, demander, regarder, observer en un mot, grandir !
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(...) la vérité n'est décidément qu'une question de point de vue !