« Survivre à neuf dans notre vieille maison. Partager le rythme, le goût, le territoire et les désirs. Répondre aux attentes de tous sauf aux siennes. Découper sa liberté, ne pas savoir quoi faire avec tous les morceaux. Les avaler, s'étouffer avec et avoir honte de se plaindre la bouche pleine. »
Aux premières contraintes pandémiques, deux familles décident de quitter Montréal pour rejoindre leur maison de campagne commune. Quatre adultes et cinq enfants investissent le monde rural, ses forêts, ses champs et ses habitants.
Anaïs Barbeau-Lavalette raconte ce voyage hors du temps, dans la Maison Bleue de son enfance, où chacun tente de s'approprier son espace mental et physique.
J'aime beaucoup les mots et les phrases qu'elle dépose sur la page. Poétique, scientifique et pratique, son récit puise à même les souvenirs, les observations et les émotions ressenties au contact de la nature. Un très bel opuscule qui invite à l'introspection mais aussi à aller vers l'autre. Après
La femme qui fuit et
Femme Forêt,
Femme Fleuve m'attend.
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