Bruxelles, en 2013. Roxane élève seule son fils, Neil. Ses relations avec cet ado révolté (pléonasme ?), dont la vie tourne autour d'internet et des jeux vidéos, sont pour le moins conflictuelles. Quand Neil disparaît, Roxane se retrouve confrontée à son passé, revivant la disparition en 1969, et dans des circonstances plutôt identiques, de son cousin Manuel, jeune guitariste virtuose, auquel Neil ressemble tant physiquement, et avec lequel elle entretenait une relation très forte…
Je ne sais pas véritablement dans quelle catégorie classer ce roman. Peut-être un thriller psychologique ? Les relations entre les adolescents, incarnés par Neil (plongé dans les nouvelles technologies, assez mature sexuellement), et leurs parents, constitue me semble-t-il le thème central du bouquin. C'est en effet un véritable fossé qui se creuse entre eux, un mur d'incompréhension qui est érigé, lequel rend la communication si difficile (situation peut-être d'ailleurs exacerbée dans les cas où l'un des parents élève seul son enfant). Comment partager quelque chose (un moment, une discussion) quand tout semble inévitablement devoir se terminer en disputes et en cris ? En tout cas, cette histoire, qui m'a un peu fait penser à
Back Up de
Paul Colize pour son ambiance rock (les changements d'époque en moins), est assez prenante, surtout dans sa seconde partie, et en dépit du fait que l'on devine finalement assez rapidement les causes de la disparition de Neil.
Je remercie en tout cas Babelio et les éditions
Luce Wilquin pour l'envoi de ce roman dans le cadre de la dernière opération Masse Critique.
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