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3,8

sur 220 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je n'avais jamais lu de livre de Linwood Barclay, aussi lorsqu'on m'a proposé la lecture de celui-ci, par une opération Babelio/Masse Critique en partenariat avec les editions Belfond, j'ai accepté : j'avais découvert déjà des pépites par ces opérations.
Le résumé éditeur :
Paul, professeur d'université, n'est plus que l'ombre de lui-même après avoir été témoin d'une scène macabre, huit mois plus tôt. Atteint de stress post-traumatique, il ne parvient pas à renouer avec une vie normale. Pour l'y aider, sa femme l'encourage à coucher sur le papier les pensées qui le rongent et lui offre une machine à écrire. Mais bientôt, ce sont d'étranges bruits qui hantent les nuits de Paul, et qu'il semble seul à entendre : le clac-clac répétitif de la machine qui tape seule et lui livre, au matin, des messages inquiétants…
Mais quelle déception !
Des phrases incompréhensibles dès la page 10, des choses absolument inexpliquées, et la sensation dès la page 60 qu'on sait tout à fait ce qui se passe.
Les phrases incompréhensibles, page 10 lorsque le personnage principal parle de Kenneth, son collegue, il dit que dès le début celui-ci l'a accueilli en lui disant "ce qu'un petit nouveau devait absolument savoir" [..] "Au cours des années qui allaient suivre, Paul avait fini par se rendre compte qu'il était une sorte d'exception pour Kenneth. Celui-ci était en effet plus enclin à prodiguer ses conseils aux nouvelles recrues et, d'après ce que Paul avait entendu dire, il y mettait plus d'implication"

Non mais DITES-MOI si je suis en train de perdre mes capacités mentales, mais j'ai relu cette phrase une bonne dizaine de fois, et une fois le livre fini, je n'ai toujours pas compris.

Ensuite. Ce Kenneth, on le voit au début, est un collègue de Paul dans cette université, mais Paul Le surprend transportant deux cadavres de femmes dans son coffre. Kenneth attrape une pelle et assomme Paul.
Heureusement un policier passe par là, Kenneth est jeté en prison, il est condamné à cent ans de prison.
C'étaient deux de ses maitresses qu'il avait tuées "parce que deux à la fois ce n'était plus possible", et avant de les égorger, il "leur avait fait taper leurs excuses" sur une vieille machine Underwood.
Messieurs-Dames, nous aurons droit dans ce livre à une cinquantaine de "taper leurs excuses" dans tout le roman, parce que cette machine à écrire va jouer un énorme rôle dans le roman. "Du bruit dans la nuit", c'est le bruit des touches de la machine à écrire.
En attendant, je ne sais pas ce que ces femmes faisaient. "Taper des excuses", désolée, je ne comprends pas.
Je ne vais pas en faire des tonnes pour ce roman, sinon qu'il est bourré d'invraisemblances, qu'on sait dès la page 20 que sa femme a une liaison avec Bill, que Paul dit à sa psy qu'il veut "rencontrer Kenneth en prison", et page 52, Paul dit qu'il a dit à sa psy qu'il voulait "écrire un livre au sujet de Kenneth".
Il lit un article sur internet et rédige son bouquin dans la foulée (en une journée).
Et dans le résumé de l'éditeur, il est écrit que c'est sa femme qui l'encourage à écrire sur ce qui lui est arrivé, quant à la 4e de couverture, il est écrit "Pour l'aider à se libérer de ces horreurs, sa femme lui offre, pour ce faire, une vieille machine à écrire". !!!

Mais où va-ton ??

L'histoire de la machine Underwood volante, ou hantée par ces femmes qui "tapent leurs excuses" post mortem est totalement plaquée dans le roman, on sait tout de suite qui fait en sorte de rendre ce type fou, mais c'est juste cousu de fil blanc du début à la fin.
Je suis allée jusqu'au bout pour voir si j'avais raison sur mes hypothèses (servies sur un plateau d'argent dès le début du bouquin par cet auteur qui semble écrire un suspense pour des moins de dix ans).
Et oui, c'est ça.Je suis désolée, mais je crois bien que je vais jeter ce bouquin par la fenêtre.
Et je promets que plus jamais je ne lirai d'autre bouquin de cet auteur. La vie est trop courte.
Lien : https://melieetleslivres.wor..
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La quatrième de couverture m'avait pourtant attirée mais malheureusement, la vitrine était plus alléchante que ce qu'il y avait dedans... le personnage de Paul m'a vite agacé : il est têtu, égocentré, et désordonné dans sa façon de travailler sur lui-même et de mener ses recherches. Quant au personnage de sa psychologue, on ne voit pas vraiment ce qu'elle vient faire dans l'histoire et ce, jusqu'aux trois quarts du livre. Les chapitres la concernant semblent jusqu'alors une histoire à part.
La plume de l'auteur est maladroite, voire amatrice : des détails sans importance jonchent le récit (Sa femme l'a récupéré au poste de police et avant de rentrer chez eux ils sont passés chercher sa voiture à lui... ok, super, quel intérêt narratif de préciser un fait aussi évident que celui-ci ?) le vocabulaire, la syntaxe, tout est plat ; beaucoup de redondances grossissent les chapitres (les hypothèses de Paul sont répétées à chaque chapitre ou presque). Un pseudo suspense est disséminé, le seul point positif, et pourtant, là encore, l'auteur explique tout en détail via la pensée de son personnage, comme s'il prenait le lecteur pour un débile.
Vraiment dommage, cette histoire aurait pu avoir un potentiel mais j'en ressors diminuée dans ma capacité à interpréter moi-même la narration et ce qu'elle sème en termes de suppositions. le lecteur n'est pas considéré dans son rôle à part entière, simplement comme celui qui lit.
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