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Critique de umezzu
Michèle Barrière est historienne de l'alimentation. Cela fait de ses romans policiers historiques, un voyage culinaire. Au cas présent, c'est un peu de l'Italie de la Renaissance que le lecteur va déguster (il peut même prolonger l'expérience avec quelques recettes d'époque en fin d'ouvrage).
Quentin du Mesnil, maître d'hôtel de François Ier, et accessoirement un de ses amis d'enfance, est envoyé par le roi de France ramener le célèbre Leonard de Vinci à la cour d'Amboise. Apparemment un petit voyage sans embûche… Mais, voilà, Léonard n'a aucune envie d'aller en France et, en plus, il est traqué par des hommes de mains qui veulent l'envoyer ad patres en multipliant les modes opératoires pour le faire souffrir un maximum. L'envoyé du roi de France se transforme malgré lui en garde du corps. Pendant ce temps, sa soeur Mathilde s'est retrouvée accusée d'un assassinat à Rouen, ce qui l'amène à séjourner à la cour le temps que les choses s'éclaircissent.
Le côté policier du récit est réduit à sa portion congrue. Les chapitres alternent entre les démêlés de Quentin et Leonardo en Italie et les réflexions de Mathilde, convaincue qu'un terrible secret de famille entoure Quentin et François d'Angoulême. le procédé aère le récit, mais n'apporte rien en termes de suspense. Quentin du Mesnil et soeur sont des personnages secondaires dans ce récit, qui fait la part belle à Leonardo da Vinci. Un Leonard vieillissant, toujours prétentieux, pas franchement agréable, multipliant les ennemis et les commérages liés à sa sexualité… mais un touche à tout de génie.
Le point positif de cet ouvrage est le rappel de la personnalité et des travaux de cet artiste unique de la Renaissance. J'y ajouterais une visite de Mantoue (Mantova pour les intimes), une des plus belles villes d'Italie à mon goût. le reste du livre n'enthousiasme guère et ne restera pas en mémoire bien longtemps...
Quentin du Mesnil, maître d'hôtel de François Ier, et accessoirement un de ses amis d'enfance, est envoyé par le roi de France ramener le célèbre Leonard de Vinci à la cour d'Amboise. Apparemment un petit voyage sans embûche… Mais, voilà, Léonard n'a aucune envie d'aller en France et, en plus, il est traqué par des hommes de mains qui veulent l'envoyer ad patres en multipliant les modes opératoires pour le faire souffrir un maximum. L'envoyé du roi de France se transforme malgré lui en garde du corps. Pendant ce temps, sa soeur Mathilde s'est retrouvée accusée d'un assassinat à Rouen, ce qui l'amène à séjourner à la cour le temps que les choses s'éclaircissent.
Le côté policier du récit est réduit à sa portion congrue. Les chapitres alternent entre les démêlés de Quentin et Leonardo en Italie et les réflexions de Mathilde, convaincue qu'un terrible secret de famille entoure Quentin et François d'Angoulême. le procédé aère le récit, mais n'apporte rien en termes de suspense. Quentin du Mesnil et soeur sont des personnages secondaires dans ce récit, qui fait la part belle à Leonardo da Vinci. Un Leonard vieillissant, toujours prétentieux, pas franchement agréable, multipliant les ennemis et les commérages liés à sa sexualité… mais un touche à tout de génie.
Le point positif de cet ouvrage est le rappel de la personnalité et des travaux de cet artiste unique de la Renaissance. J'y ajouterais une visite de Mantoue (Mantova pour les intimes), une des plus belles villes d'Italie à mon goût. le reste du livre n'enthousiasme guère et ne restera pas en mémoire bien longtemps...
