J'étais persuadée qu'avec un titre de
Michèle Barrière, je m'évaderai dans une période quelconque de l'Ancien Régime, d'où ma surprise à la lecture de la seconde phrase “L'écriture de Bernie Gunther était difficile à déchiffrer et son français exécrable,...” Bernie Gunther ! le héros de
Philip Kerr ! Commissaire à la Kripo, que venait-il faire là-dedans ?
Et puis cette surprise mise de côté, j'ai pris plaisir à ma lecture. Je ne prétendrais pas que c'est inoubliable, mais c'est un divertissement honnête. Comme d'autres l'ont dit avant moi, l'intérêt n'est pas dans l'enquête, il est effectivement facile de deviner le coupable, mais elle est dans la description du milieu de ces mères lyonnaises, de l'ex président du conseil et maire de Lyon Édouard Herriot, du critique gastronomique Curnonsky, bref de toutes ces figures évoluant dans le monde culinaire des années trente et dans la présence du docteur Locard, précurseur de la criminalistique.
Je ne sais pas si j'y reviendrai mais je ne regrette pas ma lecture, ce qui n'est déjà pas si mal en ce moment où beaucoup de livres m'ennuient.
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