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Critique de Bruxellensia


Le rêve de Machiavel est plutôt un cauchemar. En l'année 1527, une épidémie de peste se déclare en Toscane. Machiavel fuit Florence et se réfugie dans une ville sans nom où il est autorisé à entrer après un minutieux examen de son corps par des gardes de faction aux portes de la ville pour écarter tout signe apparent de la maladie. Les 200 pages du livre sont un enchaînement d'angoisses, de délires, de visions apocalyptiques de morts dévorés par des rats, de bûchers. Dans le dédale
des ruelles pourries par les cadavres, Machiavel, qui voulait passer incognito, est reconnu et même accusé d'être à l'origine de l'épidémie.
Il est à la fin de sa vie et a perdu de sa superbe, il n'est plus qu'un prince déchu. Ironie du sort, il décède cette même année 1527 non pas de la peste mais ....d'une péritonite.
Cet ouvrage est effrayant mais il a quelque chose d'envoûtant. Heureusement il est assez court.
J'ai lu ce livre à l'heure de l'épidémie de COVID 19 qui sévit en Europe et partout ailleurs dans le monde semant l'angoisse, la méfiance ou la défiance, le désarroi et la mort partout autant que le peste jadis. Pour information le bacille de la peste a été découvert par Alexandre Yersin en 1894. Dans la foulée, il a mis au point un sérum anti-pesteux. Actuellement des cas de peste se manifestent encore çà et là dans le monde. Les antibiotiques sont le meilleur remède à la maladie. Gardons espoir, le monde vaincra la COVID.
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