Agatha Raisin enquête, tome 19 : La kermesse fatale

Agatha accepte de s'occuper de la promotion de la kermesse d'un village voisin organisé par un pasteur. Malheureusement, le concours de confiture tourne au drame.
Dans ce tome, on retrouve la plupart des personnages secondaires qui font le charme des Agatha Raisin : Bill, le policier ; Charles, l'ami un peu pingre ; cette chère Ms Bloxby et Roy, bien sûr, son ancien assistant. Sorti de cela, l'intrigue n'est pas très originale ni très aboutie et Agatha devient franchement agaçante avec son obsession pour les hommes. Elle est même un peu méchante et un poil aigri dans celui-là, j'espère que ça ne va pas s'aggraver dans les romans suivants.

- Sans spoilers -

2.5/5 pour les aficionados d'Agatha - 1.5/5 pour les autres

Le roman "La kermesse fatale" a peut-être été conçu par Beaton comme un pot pourri des 18 enquêtes précédentes. le lecteur inattentif peut se faire berner car Agatha est devenue la moins crédible des chefs d'agences de détectives (la faute à Beaton) et que les personnages habituels sont noyés sous ses employés. Parmi eux, c'est Toni qui a la part belle et dans ce tome, elle souffre déjà de failles d'écriture.

L'intrigue principale est au départ imprévisible (si vous devinez dès le début qui a fait quoi et pourquoi les premiers décès surviennent, je vous tire mon chapeau). Les personnages liés à l'enquête sont tous irrécupérables sur le plan humain. J'aurais préféré lire un roman entier consacré à Mrs Bloxby pour équilibrer autant de méchanceté, de vice et de bassesse. Malgré ses défauts, Agatha est un ange en comparaison.

Je ne recommande pas ce roman.

C'est une sacrée gonzesse quand même cette Agatha.... quand tu te dis que ça fait au minimum 19 fois qu'on a essayé de la rayer de la face du monde parce qu'elle approche un peu de trop près l'assassin.

Ce qu'il y a de bien avec cette série c'est que c'est vraiment de la lecture tranquille. Je suis quand même administrative de l'auteure qui suit plus ou moins toujours la même trame, et qui arrive souvent, mais pas toujours, a emmener le lecteur au bout sans que l'on ne puisse se douter du méchant de l'histoire.

L'humour y est présent, l'Agatha agaçante aussi. Mais il faut reconnaître que la jeunesse de Toni remet un peu de Pep's dans le roman. Et puis l'auteure a aussi su rendre les personnages annexes mais récurrents particulièrement sympathiques.

Plus admirative du travail général de l'auteure que du roman en lui même. On reste sur une lecture sans prise de tête, mais distrayante, mais au final sans en garder un souvenir impérissable.

Moi ,qui attendait une Agatha digne de ce que j'avais parcouru sur les réseaux….et bien cruelle déception
Le personnage est sympathique, fragile et forte ,mais le récit est sans intérêt ; c'est ce que j'appelle un “ feel good” ….J'ai terminé le livre sans souci car le personnage ( une héroïne quinquagénaire )est sympathique et attachante) mais une chose est certaine je ne lirai pas les 33 tomes de la série .

Avec La kermesse fatale j'ai passé un agréable moment. Agatha Christie revisitée.
Là on parle de drogue dans l'enquête, mais pas que. #agatharaisin est complètement déjantée. C'est drôle et sarcastique. Ça fait du bien entre deux bouquins de Koeping et Senécal par exemple. Pas besoin de réfléchir, ça détend et on se marre.
Vous l'avez compris, pas un énorme coup de 🖤, mais aucun regret pour cette lecture.

Cela faisait un petit moment que je ne m'étais pas arrêtée dans les Cotswolds. J'y ai retrouvé une Agatha Raisin égale à elle-même, tombant amoureuse du premier beau mâle venu plus rapidement qu'il ne faut pour le dire et toujours aussi prompte à s'engager dans des histoires rocambolesques.
Une lecture distrayante mais sans réelle surprise.

Challenge féminin - item 58 - Aucun être humain sur la couverture

Résumé : le pasteur d’un village voisin demande à la détective et ancienne professionnelle des relations publiques Agatha Raisin de promouvoir la kermesse annuelle du village. Mais sur l’un des stands, la dégustation de confiture vire au drame puisqu’on y a ajouté du LSD et une personne meurt des suites de ses hallucinations. Agatha va enquêter en succombant au charme d’un veuf aux beaux yeux verts.

Mon avis : Mêmes ingrédients et même recette que les tomes précédents : une enquête aux cents suspects, une Agatha toujours aussi râleuse, quinquagénaire complexée par les désagréments de son âge, avec ses piques cinglantes (à bas la loi sur l’interdiction de fumer dans les lieux publics qui vient d’être promulguée), toujours coeur d𠆚rtichaut qui tombe amoureuse d’un charmant veuf, toujours à se ridiculiser dans des situations sérieuses. Mais elle continue de s𠆚méliorer, comme je l𠆚i déjà écrit dans ma critique du tome 18. Elle grandit, devient adulte, s𠆚ssagit, certains de ses amis le lui font d𠆚illeurs remarquer. Elle reste ce personnage attachiant mais de plus en plus humaine que j𠆚ime retrouver au fil des histoires après quelques lectures plus « sérieuses ».

Conclusion : La lecture reste divertissante, très british. Quand je commence un de ces romans, je sais que je vais passer un bon moment. Et c𠆞st la seule chose que l’on demande à Agatha.

Régulièrement, entre deux livres, je m'offre une pause Agatha Raisin. Je suis en terrain connu, je sais ce qui m'attend, ce tome n'offre pas plus de surprises que les autres.
Même recette mais ça détend et ça se lit tout seul.

Une kermesse, du LSD glissé dans des pots de confiture, une enquête qui démarre parce qu'Agatha tombe à nouveau amoureuse et des rebondissements que l'on voit venir de loin.

Rien de foufou, pas le meilleur tome de la série mais ça reste une lecture divertissante.

Comment faire venir un public important, notamment des jeunes, à la kermesse paroissiale d'un petit village ? Fastoche, on ajoute du LSD à la confiture avant dégustation ! Résultat assuré… C'est cette fine mouche de Toni, la nouvelle recrue de l'agence dirigée par Agatha Raisin, qui découvre le pot aux roses. On ajoute à cela un pasteur et son épouse si sexy, un veuf éploré mais pas trop et au charme duquel notre Agatha, toujours aussi coeur d'artichaut, ne sera pas insensible ainsi qu'un bataillon de jeunes femmes célibataires. Et voici la trame de cette nouvelle enquête.
Je l'ai déjà dit de nombreuses fois, il faut prendre ce genre de romans amusants pour ce qu'ils sont : de la détente pendant quelques heures ou une soirée. C'est idéal pendant un voyage en train, par exemple.
J'aime bien les relations entre Agatha et Toni. Dans cet opus, l'autrice va nous parler du sentiment d'infériorité que l'on peut ressentir quand on vient d'un milieu défavorisé. Agatha, malgré son âge et ses succès professionnels, en est toujours victime et elle comprend tout à fait Toni. Pourtant, l'image que lui renvoie cette toute jeune fille va éveiller un fort sentiment de jalousie. La personnalité d'Agatha est attachante car pleine de contradictions et finalement assez humaine dans le sens où ce n'est pas un personnage tranché.
Le couple formé par Mrs Bloxby si bienveillante et son pasteur d'époux qui n'aime pas cette « fichue Raison » est vraiment amusant. Entre les deux, le personnage tolérant n'est pas celui auquel on pourrait penser. Bill Wong est de nouveau présent, ce que j'ai bien aimé car il est vraiment sympathique. Hormis cela, la résolution de l'intrigue est bâclée, notamment en ce qui concerne le meurtre de…. (non, je ne vais rien divulgâcher) ou le pourquoi du comment le LSD s'est retrouvé dans la confiture.
Le roman se termine par une sorte de « clifhanger ». Agatha en a pas terminé avec James. Leurs relations complexes vont peut-être devenir intéressantes dans le prochain volume car je dois avouer que bien souvent elles m'ennuient vraiment.

Une kermesse de village à promouvoir et Agatha Raisin ressort sa panoplie de requin des relations publiques. Et, comme toujours, c'est carton plein... y compris pour les surprises. Alors quand la dégustation des confitures tourne à la distribution surprise de LSD, il faut s'attendre à tout!

Une enquête qui part dans tous les sens, sans mobile il est difficile de trouver un début de piste. Alors la méthode Agatha qui consiste à donner 2 ou 3 coups de pieds (de bulldozer?!) dans la fourmilière finit par donner des résultats.

Aggie gagne en maturité, en humanité aussi, tout en réussissant à rester fidèle à elle-même... Charles et Roy se révèlent de vrais amis malgré leurs propres défauts. Et James revient faire partie du paysage, à sa périphérie tout du moins, même si la fin de ce tome annonce le suivant avec son futur remariage.

Bref, encore une fois, on ne s'ennuie pas dans ce tome, humour, amour, meurtres improbables, tous les ingrédients sont bien là.