J'ai eu le drôle de sentiment, tout au long de ma lecture, que
Baptiste Beaulieu essayait ici de "se donner un style" et d'imiter des procédés stylistiques d'autres auteurs. Bref, j'ai eu le sentiment de lire une pâle copie d'un
Amelie Nothomb qui aurait croisé un
Mathias Malzieu.
Et c'est forcément dommage, car la comparaison révèle une sacrée différence entre ces auteurs : la fantaisie est légère et fluide chez Nothomb et
Malzieu. Elle est ici surfaite et trop réfléchie. Il m'a été impossible de croire un seul instant à cette histoire qui, pourtant, était plutôt bien ficelée (deux êtres qui, pris dans un piège temporel, se sauvent mutuellement en se sacrifiant chacun leur tour, l'idée est belle). La faute à ce style pataud qui m'a épuisé à chaque page. J'aurai essayé. On ne m'y reprendra pas.
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