10 mai 1650 au château de Rochecourt.
Mademoiselle Margot et Mademoiselle Sophie se disputent leurs affaires sous l'oeil de Marie. Marie, la narratrice. Une servante du château.
Le château doit recevoir la visite de monsieur Pierre de
Corneille. le jeu de société préféré des filles du château est colin-maillard. A condition que Marie la servante s'y colle !
Vois avez déjà compris que « la plume » de Marie c'est donc une plume d'oie pour écrire et que Marie est une « oie blanche »…Pas exactement. Elle se verrait bien « écrire » elle se verrait bien « vivre de sa plume » plutôt que servir toute sa vie au château !
Et que narre-t-elle donc pour l'heure dans ce livre intitulé La plume de Marie ?
Sous sa plume nous lisons qu'à part elle, simple servante ici-bas, personne d'autre n'en a rien à faire de la venue au château de monsieur
Pierre Corneille auteur de théâtre réputé, pas plus Margot que Sophie. Marie rêve d'écrire et Margot et Sophie rêvent de la Cour et de Prince Charmant. Chacun son destin.
Marie, sa plume en fait, est une plume de… corneille… ! Comme un corbac quoi ! Thomas quant à lui, le frangin de Margot et Sophie, pour la venue de Maître
Corneille doit apprendre par coeur une tirade du Cid…de…
Corneille. Bien sûr ! « Ô rage, ô désespoir, ô vieillesse ennemie… » . Il doit ensuite écrire un poème en l'honneur d'une demoiselle d'Aubenois. Ecrire un poème ! C'est encore Marie qui va s'y coller comme à colin-maillard !
Mais Marie a aussi écrit d'autres vers qui vont tomber entre les mains de Pierre
Corneille lui-même…il faudrait voir à ne pas confondre « Marie » et « marrie » non plus !… Bonne lecture…
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