Crusaders, tome 4 : Spin

Un récit toujours aussi lourd où Christophe Bec nous inonde de termes scientifiques et surtout un récit qui n'avance pas, qui traîne en longueur ; d'ailleurs Christophe Bec nous propose même 8 pages de jolis dessins… mais qui ne servent à rien. À part peut-être pour arriver aux 48 pages conventionnelles afin de vendre la BD.
On a toujours droit à la petite conclusion qui permet de mettre un peu d'intrigue pour donner envie de lire la suite mais je suis septique sur l'intérêt de cette série. On est quand même sur un synopsis très (trop) simple : une intelligence extraterrestre souhaite tout détruire ; les civilisations des différents univers se sont ligués pour s'opposer à eux. Et les humains sont tout en bas de l'échelle des intelligences et on se demande ce qu'ils font là !
On s'ennuie, les dialogues sont longs et rebutants, ça n'avance pas, il n'y a aucune action, aucune intrigue, on ne comprends pas le sens de l'histoire… Bref, je ne vois que des défauts à cette série !
J'ai le tome 5 entre les mains, vais-je l'ouvrir ? J'hésite !

Les équipages des Crusaders de Titan ont assisté à la destruction de la Terre, voilà ce qu'on leur cachait depuis un petit moment : la Terre était un appât. Natalia est furieuse, d'autant plus qu'elle découvre que sa protection avait été confiée aux darkoids qui n'ont rien fait. Les humains sont considérés comme au plus bas niveau de développement, c'est pour cela que la Terre était moins importante que d'autres planètes. Natalia attend des réponses et va en avoir qui ne lui plairont pas forcément.. Si j'ai dit que le précédent tome était bavard, que dirai je de celui ci : verbeux? Nous avons droit à une dizaine de pages d'explications suivies de pages dédiées au dessin et à la couleur. C'est assez riche, malgré tout...

Un tome que j'ai un peu moins apprécié que les précédents. le format 48 pages semble imposer quelques choix narratifs à Christophe Bec qui se retrouve à faire rentrer son intrigue au chausse-pied dans un « 48 pages ». Cela n'enlève rien à l'ambition hard-SF de la série qui reste impressionnante tant sur les concepts que convoque son intrigue, que par les visuelles assez dingues que continue de nous offrir la série. Bec, Carvalho et Champelovier nous emmènent vers une conclusion qui s'annonce explosive et que je n'ai pas encore vraiment anticipée, preuve que l'ensemble est bien construit.
Lien : https://blogconstellations.h..