Ce tome 2 fait suite et conclu le diptyque Labyrinthus.
J'y ai retrouvé les ingrédients que je n'ai pas aimé dans le tome 1 : catastrophe planétaire, des morts à la pelle, des aliens, une intrigue dénuée d'émotion (au profit du grand spectacle), personnages très laids et globalement assez détestables, bref, des ingrédients de blockbuster, vu et revu.
Dans ce deuxième tome, le dernier espoir de l'humanité repose sur une expédition qui arrive sur Phobos, satellite de Mars (mais en fait on s'aperçoit que non), et, pour le dire crument, tout repose sur un autiste et une équipe de personnages tous plus arrogants et insultants les uns que les autres. Peut-être est-ce pour renforcer la sympathie envers le personnage principal, mais ça ne fait que nous le rendre pitoyable. J'ai le sentiment que tout est raté, au sujet des personnages : leur physique, leurs traits, les dessins, leur personnalité (leur quoi ?!), leur psychologie.... Il n'y a aucune finesse ni réalisme là dedans, malgré quelques tentatives, à travers les "épreuves", de creuser les personnages... Mais malheureusement, il n'y avait rien à creuser, à part leurs tombes...
Le final a toutefois réussi à me surprendre un minimum, bien que je l'ai trouvé, là encore, excessif et peu crédible.
Bref, encore une oeuvre qui me fait dire que
Christophe Bec et moi, on ne sera pas amis.