Olympus Mons, tome 1 : Anomalie Un

1492, Gérard Depardieu, pardon Christophe Colomb (la ressemblance est troublante dans certaines cases) découvre le San Salvador… 2026, des chercheurs découvrent d'étranges objets au fond de la mer de Barents… de jeunes québécois cherchent à rendre leur émission sur l'archéologie moins virtuelle… Un médium s'interroge sur la pertinence de vider des lacs… Trois astronautes sur Mars se félicitent d'avoir tout oublié de leur formation…
Olympus Mons est la dernière création de Christophe Bec, auteur de Carthago ou encore Prométhée, portée, cette fois, par le dessin de Stefano Raffaele.
Anticipation, mystère archéologique, complotisme, extraterrestres… Des ingrédients qui ont déjà fait le succès de l'auteur. Et c'est certainement le principal écueil de l'album, le déjà vu. le lecteur passe sans cesse d'une scène à l'autre aux différents coins du globe, sous les mers et même sur Mars, l'intrigue lui est révélée par fragment. La narration est, sans surprise, ponctuée d'extraits de journaux de bord et de flashs télévisés. Un humour discret semble, malgré tout, poindre dans le choix de personnages, de situations originales, seuls espaces de nouveauté que Bec semblent s'être concédé pour ne pas sombrer dans l'ennui.
Un dessin réaliste, classique, à la limite du dépouillement mis en valeur par des couleurs maîtrisées, trop maîtrisées… les paysages sont vraiment réussis, quelques belles ambiances, malheureusement les visages restent trop plastiques à mon goût. Ce nouvel opus de Bec est de bonne facture mais ne bousculera pas ses lecteurs fidèles. En conclusion un album qui fera sans nul doute le bonheur des férus du genre, pour les autres… Quant à moi je m'interroge sur l'opportunité de vider l'océan mondial pour se débarrasser une bonne fois pour toute, des salopries qui se cachent au fond.

Personnellement, je n'ai pas lu les autres BD de Christophe Bec, alors j'ai bien aimé ce tome. Cela dit, c'est facile d'intriguer un lecteur avec des bouts de trucs sans raccord (pour l'instant) et des petites scènes qui se coupent pile au moment où on voudrait en savoir plus. On a une succession de scènes qui sont en quelque sorte des teasings... Et avec le teasing, le problème, c'est quand les auteurs fournissent la solution, qui n'est jamais au niveau de ce que le lecteur attendait...

Mais pour l'instant, teasing, donc.

Cela dit, j'ai quand même eu du mal à avaler les différents rouages de l'histoire... Christophe Colomb en 1492 qui voit une comète qui n'est pas une comète. Des scientifiques dans la Mer de Barents qui repère une anomalie au fond de la mer... qui se révèle être un vaisseau extra-terrestre. Des martionautes russes qui explorent Olympus Mons... Je veux bien admettre plein de choses... La BD date de 2017, elle situe l'action en 2026... mais se dire qu'un vaisseau extra-terrestre trône au fond de la Mer de Barents depuis 600 ans et que les Russes arriveront sur mars les premiers... fait pas marqué la Poste, comme on dit. Ajoutons un médium qui a des visions de l'intérieur du vaisseau extra-terrestre...

OK, pour de la S-F, on peut tout avaler.

C'est plaisant, mais cela ne m'a pas réellement donné envie d'en savoir plus. Cela sent la vieille S-F, et la BD est toute récente. Et quel rythme de production... 2 tomes en 2017, 2 en 2018... et au total 9 tomes sur à peine plus de 5 ans. Soit ils ne dorment pas, soit il y a une couleuvre quelque part.

Chaque auteur a son style mais il faut reconnaître que Christophe Bec utilise toujours les mêmes ficelles, les mêmes intrigues ou encore le même pitch ; ici encore des extraterrestres, ici encore des vaisseaux cachés, ici encore une histoire qui navigue à travers les siècles...
Je suis critique mais cela ne me dérange pas tant que l'histoire est bonne et que l'intrigue soit passionnante.
On retrouve donc un peu le style de la série « Prométhée » dans cet « Olympus Mons » (Christophe Bec semble aimer la mythologie grecque) en espérant que les deux histoires se distinguent nettement par la suite.
Christophe Bec sait manier l'intrigue et le suspense et on prends plaisir à suivre les pérégrinations des nombreux groupes de personnages, qui à n'en pas douter, vont avoir leurs destins s'imbriquer les uns aux autres au fil de cette aventure.

Dans un futur proche, une tâche bizarre est repérée au fond de la mer de Barents, au nord de la Russie. Une équipe américaine l'étude. En parallèle, plusieurs histoires sur fond de SF : l'une avec Christophe Colomb, l'autre un médium travaillant pour la police américaine et la troisième l'envoi de spationautes russes sur Mars. Un embruglio assez touffu, mais dont on se depêtre vite.

(Chronique commune aux tomes 1 et 2)
Je ne pouvais pas rester insensible à cette couverture : les restes d'un vaisseau spatial écrasé sur la planète Mars, voilà qui est très excitant. Les premières pages, présentant successivement Christophe Colomb touchant terre avec ses navires, un navire moderne dans une mer déchaînée et des astronautes sur Mars, nous plongent rapidement dans des aventures dont on ignore quel lien elles peuvent avoir. de très belles images (les mises en couleur notamment sont superbes) parsèment cette histoire multi-temporelle, qui soulève donc plein de questions dont on attend les réponses dans le deuxième tome.
Deuxième tome que j'ai lu dans la foulée… pour être un peu frustré. La qualité graphique est toujours là, nous offrant quelques visions étonnantes (mais aussi certains dessins un peu à l'étroit dans leurs cases), mais les époques et lieux continuent de se multiplier. Si certaines choses se précisent, d'autres questions apparaissent et on ne sait toujours pas où cela va nous mener. C'est certes stimulant pour lire la suite mais un peu agaçant aussi d'avoir encore l'impression de se trouver dans un tome d'introduction. Par ailleurs, l'aspect SF perd un peu sa place au profit d'un médium et de ses visions, ce qui me plaît nettement moins.
Un tome 2 qui me laisse perplexe donc, l'agencement de tout ça se faisant trop attendre. le troisième tome étant déjà paru début janvier 2018, je vais sans doute l'acheter assez vite, mais j'espère que cette fois l'aventure va se recentrer… sous peine d'en rester là pour moi (je ne sais pas combien de tomes sont prévus, aucune info n'est donnée, mais faire traîner l'histoire pour vendre plus de tomes risque de vite me refroidir).

On ne voit pas tout à fait où l'on va encore mais c'est prenant. Un médium explore un vaisseau qui semble avoir été repéré sur Terre mais les chercheurs ne savent pas ce que c'est. le médium lui a établi un contact semble t-il... Des scientifiques arrivent sur Mars et découvrent... en fait on ne sait pas encore bien ce que c'est mais cela semble énorme. Un premier tome qui donne envie de lire la suite.

Cette nouvelle série de Bec et Raffaele est agréable, mais à un petit goût de déjà vu, surtout après la série Prométhée, que je n'avais pas du tout apprécié.

Ce premier tome suit trois histoires, parlant toutes de la même chose, en réalité : le crash de vaisseaux spatiaux, sur Terre et sur Mars. Les personnages sont un peu caricaturaux, mais le récit se suit sans problème. C'est beaucoup mieux construit que Prométhée.

Le trait est fluide, les couleurs agréables et contrastées, selon que l'on est sous l'océan ou sur Mars. Ce premier volume donne envie de découvrir le reste de la série.

Bonne découverte.

Le scénario découpé en de multiples endroits et temporalités fonctionne très bien. le dilemme reste uniquement sur les dessins de certains personnages et expressions mais cela est contrebalancé par ceux des paysages et autres vaisseaux très bien maîtrisés. Je n'ai lu pour l'instant que le premier tome et c'est une réussite en terme d'introduction

Alors que trois cosmonautes découvrent sur les flancs du plus grand volcan martien une immense structure artificielle, un groupe de chasseurs de trésor révèlent une anomalie similaire au fond de la mer de Barents. de quoi s'agit-il ? A chaque nouvelles découvertes, le mystère s'épaissie.
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