AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur L'Effrayable (4)

Dans les temps j'ai eu-t-été une petite fille, une toute petite Allasse.
Je m'appelassais Angélique.
Avec mes tresses brunâtres aux reflets roux ou rougeauds, orangé cendre et pourpre dégoût, je m'inscrissais en faux, ça pour sûr, oh oui, ça pour sûr, jurassé-crachoté sur la tombe de ma mère. Ça métastait bien égalière, complètementalement égalière, je m'en fichassais et m'en foutassais pour tout vous disiser, au point d'éjacujouir de mes vérivanités à moi. Je faisassais plutôt trop de lettres, de la lettrerie comme je me disisais, et je faisassais plutôt trop de poids, de la kiloterie. Plutôt de trop que de pas assez, jurasse, crachoté dans ma figure. Et comme j'aimassais donner dans le trop de lettrerie c'était à dégommer toute espèce d'esprit ; encore et encore, encore plus ; et plus encore, je me leurrais : je n'aimassais point, je n'avas-sais jamaissu ce que cela voulassait dire : aimasser.
Je me faisassais appelasser Angélique, ça pour sûr.
Commenter  J’apprécie          50
Ça dure rarement longtemps quand on se voir trop beau. À peine quatre ans comme l’intervallerie entre deux Jeux Olympiques, mais bon, c’est déjà pas si mal que ça quand on s’attaque au monde entier comme un foldingue, ça laisse le temps d’exterminer quelques millions de juifs, d’homosexuels et autres communistes, ça laisse le temps de repeindre toutes les femmes en blond et de les transformer en machines utérinales, ça laisse le temps d’envoyer toute une populace au front et d’en faire des barbares, le temps de gueuler trop fort, de s’arrachalasser le bras droit, de violasser quelques millions de Russériennes et de brûler leurs maisons, ça laisse le temps de virer tout un monde en enfer, de faire de nous des nazillons, de faire des nous des plus-bas-que-terre, de faire des nous des destructeurs de générations de vie. Et s’il y a ne chose qu’on ne peut pas nous reprocher c’est de ne pas nous être appliqués, ça au moins nous savons le faire, nous avons à fond détruit, avec méthode et sang-froid.
Mais en face, ils ne sont pas plus couillons que ça, ils ont juste besoin de temps pour s’organiser, c’est l’été quarante-trois maintenant.
Commenter  J’apprécie          40
Hommes et femmes violés devenant tous petite fille. Toute petite fille, oh, petite fillasse, sans aucune défense, non, si cassable, à la peauté transparente, à jamais culpable dans l’âme d’avoir eu-t-été.
Commenter  J’apprécie          40
Dans les temps j’ai eu-t-été une petite fille, une toute petite fillasse.
Je m’appelassais Angélique.
Avec mes tresses brunâtres aux reflets roux ou rougeauds, orangé cendre et pourpre dégoût, je m’inscrissais en faux, ça pour sûr, oh oui, ça pour sûr, jurassé-crachoté sur la tombe de ma mère. Ça métastait bien égalière, complètement égalière, je m’en fichassais et m’en foutassais pour tout vous disiser, au point d’éjacujouir de mes vérivanités à moi. Je faisassais plutôt trop de lettres, de la lettrerie comme je me disisais, et je faisassais plutôt trop de poids, de la kiloterie. Plutôt de trop que de pas assez, jurassé, crachoté dans ma figure. Et comme j’aimassais donner dans le trop de lettrerie c’était à dégommer toute espèce d’esprit ; encore et encore, encore plus ; et plus encore, je me leurrais : je n’aimassais point, je n’avassais jamaissu ce que cela voulassait dire : aimasser.
Commenter  J’apprécie          30




    Lecteurs (16) Voir plus



    Quiz Voir plus

    LNHI-76387

    Coïncidence irakienne du IIIe sicle avant J.-C.

    pile
    face

    10 questions
    14 lecteurs ont répondu
    Thèmes : hasard , culture généraleCréer un quiz sur ce livre

    {* *}