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Critique de CelineGe


Le livre dont je n'ai pas compris la fin !

Nous sommes en juillet 1986 et le narrateur, un Nantais de 15 ans, revient passer les vacances à Saint-Michel-en-L'Herm, en Vendée, avec ses parents, sur les lieux de son enfance.
Il aime le foot, le tennis et la littérature. Il est plutôt du genre fort en thème et dénote légèrement avec ses potes de village.
Il a déjà embrassé des filles mais cet été, son objectif est de coucher. Hors de question pour lui de rentrer en seconde sans l'avoir déjà fait !
Seulement, ce n'est pas gagné d'avance car notre narrateur n'est pas un tombeur de ces dames. Il joue plutôt dans la deuxième division de l'amour, comme il dit ,et doit se contenter des filles dont ses copains ne veulent pas, celles à qui on donne seulement du 11 ou 12/20.
Ah oui, à l'époque, les gars notent les filles et celles qui n'atteignent pas la moyenne sont des cageots ou des boudins (que de souvenirs ! ;-))
Ambiance adolescence avec les hormones qui travaillent à plein tube, vu du côté des mecs.

Dès le départ, on suppose que le roman est autobiographique, sans en être bien sûr pour autant.
Le prénom du narrateur n'est jamais cité.


J'ai été séduite dès le départ malgré le style particulier de l'auteur (fréquentes incursions dans le futur, comme des prémonitions, ponctuées à chaque fois de "je vois ça d'ici', absence récurrente de ponctuation à l'intérieur des phrases, jusque dans le titre, incroyable) parce que plein de détails m'ont rappelé des souvenirs et parce que c'est très drôle.
On se repasse les tubes anglo-saxons de l'époque grâce aux nombreuses paroles de chansons (le narrateur a une moyenne de 17,1 alors il les comprend toutes !) glissées dans la narration.
Les expressions de l'époque sont légions et font mouche.

Ambiance virées au bar du coin, avec le baby et les Kro qu'on descend, les mobylettes qui pétaradent pour frimer, les auto-tamponnantes au Luna Park et les bals du 14 juillet pour emballer les filles (la couverture est tout à fait dans le ton).
Les filles, il y a celles du coin, celles du villages, les copines d'enfance et les nouvelles, les vacancières.

L'auteur use, et abuse un peu, des mêmes gimmicks littéraires que l'on retrouve tout au long de son récit.
Ainsi, la mère Baquet ou bien le virage dit de Joséphine, où ladite s'est jetée sous un camion par dépit amoureux, reviennent comme des petits refrains.
[...]
Mais... et cette histoire de blessure ? de vraie blessure ?
Et bien... je vous avoue humblement que je suis restée perplexe face à ce titre et à cette histoire de blessure affichée pourtant dès la première page du livre, et dont on attend tout au long du livre une explication

suite sur mon blog, merci
Lien : http://linecesurinternet.blo..
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