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Critique de Rebka


Rebka
27 septembre 2016
Attention, ceci est un livre « beigbedetesque » s'il en est, supra nombriliste comme d'habitude mais j'ai envie de dire : faute assumée est à moitié pardonnée. de toutes manières quand on commence un de ses livres, on sait très bien à quoi s'attendre. Les gens qui critiquent ou s'en plaignent devraient tout simplement lire autre chose. Beigbeder écrit sur Beigbeder, point. Une fois qu'on sait ça, on décide de lire, ou pas.
Pour ma part, je ne suis pas fan de cet auteur mais pourtant je dois admettre que dans son genre, il n'y a pas mieux et je m'autorise de temps en temps le plaisir coupable de lire un de ses titres (et même, ça me plait, mais chuuuut ça reste entre nous). Franchement, j'admire cet art d'écrire pour ne rien dire, ici porté à son apogée, ce journal sonne creux et pourtant on y trouve quelques petites phrases qui percutent. C'est ça le style Beigbeder, quelques pensées bien senties (un vrai sens de la formule) au milieu d'un fatras de n'importe quoi : réflexions d'ivrogne, philosophie de comptoir, clichés éculés, platitudes sur l'amour et le sexe et surtout lamentations sur soi-même. En fait, c'est le pur produit de notre époque, je ne vois pas vraiment à quel autre type d'écrivain notre société individualiste et matérialiste aurait pu donner naissance. Non ? Rien que pour s'en rappeler, ça vaut le coup de s'en manger parfois (mais à doses homéopathiques). Respectant ce principe, je me suis avalée quelques doses de cet Égoïste romantique, juste quelques pages chaque fois entre deux autres lectures. Me voici donc avisée pour un bon moment sur la vacuité et la futilité du monde…
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