Lorsque j'ai commencé ma marche, l'expression " développement durable" n'existait pas. Elle est apparue un matin dans le cerveau confus d'un occidental "impliqué" aveuglé par cette croyance absurde qu'en créant un mot, on pouvait faire naitre une réalité. Le développement durable n'existe pas. On se développe ou pas. On produit des objets ou on n'en produit pas. On cherche son bonheur dans les gadgets et les jouets en série, ou on fait un autre choix. Et chacun de ces choix aura des conséquences. A chaque bonheur acheté, à chaque énergie consommée, un peu plus de chaleur anti-vie se propage. suite page 215
Il n'existe pas, il ne peut pas exister, de société parfaite.
Je m'amuse de ses angoisses - qu'allons-nous manger, où allons-nous dormir? Je réponds en riant, qu'importe ? Chez un habitant, sous un pont... "Nous sommes libres, Thomas-Eric. Regarde : c'est ça, la liberté. Celle dont tout le monde parle, je suis en train de la vivre. Comprends-tu ?"
Effectivement, résumer 11 ans de marche dans un livre de 250 pages n'est pas chose aisée.
Je n'ai pas trouvé l'envie, ni le plaisir de l'aventure. Dommage...
Il m'a manqué le partage, la joie... J'ai ressenti beaucoup d'incompréhension et de décalages.
Je suis fan d'Alexandre Poussin, de Nicolas Vanier... Là, je n'ai pas ressenti ce plaisir à voyager et à rencontrer.
Pour moi, chaque chapitre correspond à un tableau représentant un pays... Un résumé des ressentis de l'auteur pour chaque pays.
Lecture facile, rapide... Cela peut satisfaire certains lecteurs.
En revanche, un sacré coup de chapeau à M. Jean Béliveau qui s'est lancé dans cette grand aventure. Avec pour seul regret de ne pas être "rentrée" dans l'aventure à travers ce livre. J'aurais aimé avoir plus de détails sur les rencontres, les difficultés, les joies, etc... Et la réadaptation au retour.
Je reste sur ma faim. Mais bravo quand même.
La joie déborde de la simplicité des jours.
L'histoire de Jean Béliveau m'intriguait... Je voulais savoir ce qui pouvait bien avoir poussé un homme à tout quitter ( famille, femme et enfants) pour parcourir le monde à pied pendant... 11 ans! Les descriptions des contrées qu'il a visitées sont magnifiques mais on en apprend peu sur sa vision du monde, et sur les changements que sa démarche a suscités en lui. Dommage. Je suis restée sur ma faim.