Amour, impératif et pistolet

Une découverte, ces formats "petitepoche". Des histoires pas niaises du tout et courtes. Idéales pour de jeunes lecteurs.
Dans celle-ci, Hubert Ben Kemoun s'illustre dans le domaine de l'humour malgré un contexte de crise. En effet, une prise d'otage a lieu dans une salle de classe alors que les élèves apprennent le présent de l'impératif.
Dans la lignée du Petit Nicolas de Goscinny, il y a Barnabé qu'il me faudra découvrir, à n'en pas douter, dans d'autres aventures.

Pendant le cours de conjugaison, Barnabé n'attend qu'une chose : que Pauline ouvre la lettre d'amour qu'il a glissé dans son cahier. Mais les exercices sur l'impératif prennent un tournant inattendu quand l'amoureux transi de l'enseignante surgit dans la classe, une arme à la main ! Et les enfants vont montrer qu'ils sont bien courageux. Ou inconscients...
Une jolie illustration sur l'amour, un drame qui tourne quasiment à la comédie, parfaitement maîtrisée par Hubert Ben Kemoun.

Barnabé n'est pas très doué en conjugaison. Mais quand le gros Dédé décide de voler la déclaration d'amour qu'il a écrite pour Pauline, les impératifs (thème de la leçon du jour) sortent tous seuls... Quand, en plus, un preneur d'otages arrive en classe, la situation se complique.
Un roman très court, facile à lire, qui aborde avec beaucoup d'humour ce que chacun (adulte ou enfant) peut faire par amour... et quelques notions sur l'impératif !