Un roman de space opera construit comme un thriller.
Un véritable page-turner
Une colonie de Terriens est envoyée dans l'espace pour atteindre une planète terraformée.
Placé en stase durant le trajet, le réveil soudain de l'équipage est quelque peu brutal.
En effet, les passagers découvrent que le vaisseau est coincé dans une sorte de tunnel solide et inconnu.
Les instruments de navigation ne fonctionnent plus, la mémoire du vaisseau est hors service, voilà donc nos 1 600 explorateurs laissés avec plus de questions que de réponses.
Où sont-ils donc et depuis combien de temps ?
C'est tout l'enjeu du roman auquel la colonie va tenter de répondre.
Roman Benassaya nous offre un récit SF très intimiste. Dans ce huit-clos où évoluent plus de 1 000 personnes, l'auteur prend un vrai plaisir à explorer les effets du confinement, de l'angoisse, de l'incompréhension mais aussi et surtout de la formidable capacité d'adaptation de l'être humain à son environnement.
L'action et les rebondissements ne manquent pas., je ne me suis pas ennuyée une seule fois.
La fin très ouverte permet d'envisager une suite à ce récit qui peut toutefois se lire comme un one-shot.
Un véritable page-turner
Une colonie de Terriens est envoyée dans l'espace pour atteindre une planète terraformée.
Placé en stase durant le trajet, le réveil soudain de l'équipage est quelque peu brutal.
En effet, les passagers découvrent que le vaisseau est coincé dans une sorte de tunnel solide et inconnu.
Les instruments de navigation ne fonctionnent plus, la mémoire du vaisseau est hors service, voilà donc nos 1 600 explorateurs laissés avec plus de questions que de réponses.
Où sont-ils donc et depuis combien de temps ?
C'est tout l'enjeu du roman auquel la colonie va tenter de répondre.
Roman Benassaya nous offre un récit SF très intimiste. Dans ce huit-clos où évoluent plus de 1 000 personnes, l'auteur prend un vrai plaisir à explorer les effets du confinement, de l'angoisse, de l'incompréhension mais aussi et surtout de la formidable capacité d'adaptation de l'être humain à son environnement.
L'action et les rebondissements ne manquent pas., je ne me suis pas ennuyée une seule fois.
La fin très ouverte permet d'envisager une suite à ce récit qui peut toutefois se lire comme un one-shot.
Un roman intéressant de Benassaya au synopsis bien inspiré et engageant :
Au XXIIe siècle, une expédition partie de la Terre pour coloniser la planète Sinisyys termine sa route, de façon mystérieuse, dans un endroit peu engageant : un tunnel aux dimensions dantesques totalement étrange et inconnu.
Le début est réellement passionnant, l'auteur sait habilement créer un bon flow qui nous rend addicte et on dévore avidement les 100 1eres pages pour en savoir davantage. On veut comprendre, on veut savoir, on veut percer ce mystère bien étrange et déroutant.
D'autant plus habile que ces "naufragés de l'espace" vont rapidement se diviser en 2, entre ceux qui veulent explorer, aller plus loin, découvrir et peut être continuer leur voyage, et les autres qui, au contraire, veulent rester, pour s'établir et fonder une nouvelle communauté. On assiste à des débats tendus et l'auteur balance des dilemmes qui font mouche (Faut-il réveiller l'équipage ? Gâcher les ressources pour explorer ou pour s'installer ?...).
Bref que du bon, mais :
la suite du récit, passé le cap du 1/3 du bouquin, se tasse franchement. le flow se tarit et l'auteur scie la branche sur laquelle il nous a sciemment assis ! Si les pages concernant l'exploration restent passionnantes, on est singulièrement et rapidement frustré car l'auteur fait traîner les choses. le récit s'éternise, finit par tourner en boucle, se répète, tergiverse sur 400 pages. C'est long et sincèrement décourageant. Prenez par exemple le personnage de Obéron Keyras et son syndrome de Cassandre, dont les propos limites eschatologiques se répètent à 3 reprises ou le personnage d'Eric Rives dont l'attitude lasse rapidement : il veut explorer le tunnel, mais hésite ...mais y va quand même, puis une fois fait est rongé de remords, promet de ne pas y retourner...mais hésite à nouveau....y retourne...bref 3 fois comme ça et je n'ai pris que 2 exemples.
Le récit stagne tellement qu'on est littéralement surpris quand un Deus ex machina tombe de nulle part (le virus qui cause…). A point nommé d'ailleurs car il semble avoir pour seule fonction de relancer un récit qui s'éternise.
En somme, un peu déçu. le livre est réellement passionnant au début, mais tout juste intéressant par la suite (on s'accroche pour comprendre), dont le rythme est gâché par des propos répétitifs qui finissent par ennuyer et frustrer. Néanmoins l'auteur a su soigner la fin et relancer une trame au final très inégale. Je le conseille néanmoins pour ses aspects originaux (l'auteur a une sacrée imagination) et sa fin soignée aux petits ognons.
Au XXIIe siècle, une expédition partie de la Terre pour coloniser la planète Sinisyys termine sa route, de façon mystérieuse, dans un endroit peu engageant : un tunnel aux dimensions dantesques totalement étrange et inconnu.
Le début est réellement passionnant, l'auteur sait habilement créer un bon flow qui nous rend addicte et on dévore avidement les 100 1eres pages pour en savoir davantage. On veut comprendre, on veut savoir, on veut percer ce mystère bien étrange et déroutant.
D'autant plus habile que ces "naufragés de l'espace" vont rapidement se diviser en 2, entre ceux qui veulent explorer, aller plus loin, découvrir et peut être continuer leur voyage, et les autres qui, au contraire, veulent rester, pour s'établir et fonder une nouvelle communauté. On assiste à des débats tendus et l'auteur balance des dilemmes qui font mouche (Faut-il réveiller l'équipage ? Gâcher les ressources pour explorer ou pour s'installer ?...).
Bref que du bon, mais :
la suite du récit, passé le cap du 1/3 du bouquin, se tasse franchement. le flow se tarit et l'auteur scie la branche sur laquelle il nous a sciemment assis ! Si les pages concernant l'exploration restent passionnantes, on est singulièrement et rapidement frustré car l'auteur fait traîner les choses. le récit s'éternise, finit par tourner en boucle, se répète, tergiverse sur 400 pages. C'est long et sincèrement décourageant. Prenez par exemple le personnage de Obéron Keyras et son syndrome de Cassandre, dont les propos limites eschatologiques se répètent à 3 reprises ou le personnage d'Eric Rives dont l'attitude lasse rapidement : il veut explorer le tunnel, mais hésite ...mais y va quand même, puis une fois fait est rongé de remords, promet de ne pas y retourner...mais hésite à nouveau....y retourne...bref 3 fois comme ça et je n'ai pris que 2 exemples.
Le récit stagne tellement qu'on est littéralement surpris quand un Deus ex machina tombe de nulle part (le virus qui cause…). A point nommé d'ailleurs car il semble avoir pour seule fonction de relancer un récit qui s'éternise.
En somme, un peu déçu. le livre est réellement passionnant au début, mais tout juste intéressant par la suite (on s'accroche pour comprendre), dont le rythme est gâché par des propos répétitifs qui finissent par ennuyer et frustrer. Néanmoins l'auteur a su soigner la fin et relancer une trame au final très inégale. Je le conseille néanmoins pour ses aspects originaux (l'auteur a une sacrée imagination) et sa fin soignée aux petits ognons.
Je lis peu de SF , de fantastique ni de post'apocalyptique. C'est donc le hasard qui m'a fait découvrir ce livre en audio.
En fait j'ai bien aimé notamment les jardiniers: ces insectes modifiés génétiquement; le côté robinsonnade aussi.
Des personnages sympathiques deviennent des monstres d'inhumanité, d'autres, plus neutres deviennent sympa comme le docteur. Mes préférés sont Eric et sa fille ...et les pucerons. Science-fiction mais aussi fantastique par bien des aspects...je l'aimerais en vidéo.
En fait j'ai bien aimé notamment les jardiniers: ces insectes modifiés génétiquement; le côté robinsonnade aussi.
Des personnages sympathiques deviennent des monstres d'inhumanité, d'autres, plus neutres deviennent sympa comme le docteur. Mes préférés sont Eric et sa fille ...et les pucerons. Science-fiction mais aussi fantastique par bien des aspects...je l'aimerais en vidéo.
de la SF pour ado, très bien écrite et très bien menée.
beaucoup d'imagination et une intrigue qui vous empêche de quitter le livre... ce qu'on appelle un 'page-turner'
pourquoi je dis 'pour ados' ? même si le bouquin est épais, on ne retrouve quand même pas la complexité et la densité d'un Baxter ou d'un Simmons, un peu trop de manichéisme et de bons sentiments aussi...
mais, une fois de plus, ça reste un excellent moment de lecture.
beaucoup d'imagination et une intrigue qui vous empêche de quitter le livre... ce qu'on appelle un 'page-turner'
pourquoi je dis 'pour ados' ? même si le bouquin est épais, on ne retrouve quand même pas la complexité et la densité d'un Baxter ou d'un Simmons, un peu trop de manichéisme et de bons sentiments aussi...
mais, une fois de plus, ça reste un excellent moment de lecture.
L'auteur parvient à épaissir le mystère sans jamais décourager le lecteur à poursuivre (moins on comprend où cette communauté a débarqué, plus on a envie de lire). Pour moi, cette réussite tient dans l'équilibre progressif où sont révélées les questions mais aussi parce que ces questions restent finalement moins importantes que la façon dont les personnages vont réagir à cette incroyable situation. J'ai trouvé les héros parfois un peu "rigides" à mon goût, dans le sens où, bien souvent, ils incarnent une position idéologique du début à la fin de l'histoire sans jamais douter un seul instant. Mais cela ne m'a pas du tout empêché d'apprécier énormément ce roman de SF et de prévoir de lire d'autres romans de l'auteur.
n 2018, 1.600 colons partent dans le but de coloniser et terraformer une nouvelle planète : Sinisyys. Pour supporter le voyage ils sont mit en stases. le vaisseau lancera le protocole de réveil qu'une fois à destination.
Sauf qu'au moment du réveil des premiers membres d'équipage, ils se rendent compte d'anomalies. Premièrement, la planète n'est pas en vue. Ils ont d'ailleurs vu su rien mis à part le noir absolu, Mais il n'y a aucun système qui fonctionne. Rien ne permet de les localiser ou n'explique la situation. Et surtout, le vaisseau est échoué. Posé sur le sol alors qu'il n'est pas fait pour se poser mais rester en orbite planétaire.
Au final ce n'est pas 200 mais 30.000 ans qui sont passés. Et surtout ils sont dans un tunnel infini.
La colonie va donc s'organiser pour assurer sa survie. Sauf que 2 clans s'opposent : les explorateurs qui veulent comprendre et surtout sortir de cet endroit. et les bâtisseurs qui ont accepté la situation et veulent donc s'implanter sur le lieu où s'est échoué le Stern III.
Malheureusement c'est un Bof. La lecture n'est pas désagréable car l'écriture et le style sont bon. Par contre je m'attendais franchement à plus. Comment et pourquoi ils sont arrivés là. Qu'est-ce que c'est. J'ai trouvé le sujet et les personnages peu exploités. J'en suis venue à détester Johanna, son égoïsme et son abdication face à la situation. Pour une personne partie explorer une nouveau monde, elle est étriquée d'esprit et oeuvre surtout pour son bien être à elle même si elle se cache derrière un discours de bien pour la communauté.
J'attendais plus. Je m'étais imaginée plus en lisant la 4ème de couverture.
Tant pis. Ce sera pour une prochaine histoire.
Sauf qu'au moment du réveil des premiers membres d'équipage, ils se rendent compte d'anomalies. Premièrement, la planète n'est pas en vue. Ils ont d'ailleurs vu su rien mis à part le noir absolu, Mais il n'y a aucun système qui fonctionne. Rien ne permet de les localiser ou n'explique la situation. Et surtout, le vaisseau est échoué. Posé sur le sol alors qu'il n'est pas fait pour se poser mais rester en orbite planétaire.
Au final ce n'est pas 200 mais 30.000 ans qui sont passés. Et surtout ils sont dans un tunnel infini.
La colonie va donc s'organiser pour assurer sa survie. Sauf que 2 clans s'opposent : les explorateurs qui veulent comprendre et surtout sortir de cet endroit. et les bâtisseurs qui ont accepté la situation et veulent donc s'implanter sur le lieu où s'est échoué le Stern III.
Malheureusement c'est un Bof. La lecture n'est pas désagréable car l'écriture et le style sont bon. Par contre je m'attendais franchement à plus. Comment et pourquoi ils sont arrivés là. Qu'est-ce que c'est. J'ai trouvé le sujet et les personnages peu exploités. J'en suis venue à détester Johanna, son égoïsme et son abdication face à la situation. Pour une personne partie explorer une nouveau monde, elle est étriquée d'esprit et oeuvre surtout pour son bien être à elle même si elle se cache derrière un discours de bien pour la communauté.
J'attendais plus. Je m'étais imaginée plus en lisant la 4ème de couverture.
Tant pis. Ce sera pour une prochaine histoire.
J'attendais beaucoup de cette histoire et ça a été une bonne lecture, mais bien loin du coup de coeur.
Je comprends pourquoi il plaît à beaucoup de personnes car les chapitres sont très courts donnant un rythme rapide au récit. Moi ça fait partie des choses qui m'ont déplu. J'avais l'impression d'être dans une série avec des scènes qui s'enchaînent sans transition. Ça se lit bien, mais c'était trop saccadé à mon goût.
J'ai également vu venir beaucoup de choses (y compris la fin) et ça ne m'a pas convaincue. En termes de huis clos dans des conditions de départ inconnues ou suspectes, ça ne révolutionne pas le genre : Silo de Hugh Howey fait bien mieux. En ce qui concerne, le planet opera ou, en l'occurrence, l'installation sur le site d'atterrissage, j'ai mille fois préféré d'autres histoires.
Mais ce qui m'a le plus déçue, c'est le monde extérieur. J'ai beaucoup aimé les premières sorties du vaisseau et le mystère qui les entoure et puis ça devient monotone. Et c'est là où je pense que ça ne l'a pas du tout fait avec moi, car on n'en voit pas assez ! Alors certes le suspense est là, mais ça ne fait pas tout pour moi. Il faut apporter de nouveaux éléments au lecteur. J'ai passé une bonne partie de ma lecture à attendre... Attendre d'avoir des réponses, attendre d'être surprise, attendre de voir où ça allait. Et je me suis ennuyée, j'ai dû me forcer pour retourner à ma lecture, alors qu'il ne me restait plus que cent pages. le mystère pour le mystère, c'est vraiment pas mon truc.
Bon par contre, je dois bien admettre que ce qui m'a particulièrement emballée ce sont les autres formes de vie. J'ai adoré les Jardiniers et leur capacité à évoluer en symbiose avec les humains à une vitesse fulgurante. Toutes les autres formes de vie m'ont fascinée, mais malheureusement on passe bien trop de temps auprès des humains qui sont fades et prévisibles. Les personnages féminins sont pas mal travaillés, notamment Johanna et Sarah et ont une belle évolution. Mais en tant que communauté, les humains n'ont pas grand-chose à nous proposer.
Ce livre représente un bon pavé d'aventures de colons dont le voyage vers une lointaine planète ne se déroule pas comme prévu. Pris dans une sorte de piège, ils vont tenter de comprendre ce qui leur est arrivé et s'adapter à leur nouvel environnement.
L'auteur décrit un univers très particulier et propose d'intéressantes innovations technologiques. le climat politique est plutôt surprenant, mais pourquoi pas, c'est lui qui est aux commandes. Je trouve néanmoins certaines postures bizarres ou mal expliquées. C'est peut-être un des défauts : on reste en retrait des personnages, les sentiments ou réflexions sont à peine ébauchés. Nous sommes plus dans la description continue avec des changements de point de vue qui nous positionnent différemment quand il s'agit du héros ou quand nous abordons un des autres innombrables personnages.
Et ce n'est pas forcément le héros le plus profond personnage.
Une bizarrerie - à mon sens - est le titre ainsi que la couverture. Autant dire que les amoureux des pyramides pourront toujours rêver avec le beau dessin, mais en resteront pour leurs frais, ou presque. C'est étrange, même si on introduit très tôt la pyramide dans les pensées du héros. J'ai du mal à valider, même si la fin révèle - évidemment - quelque chose. On se dit alors "tout ça pour ça" et "ai-je bien compris ?". Genre de frustration que je n'apprécie guère, surtout quand il n'y a pas de suite.
Le style est très fluide, le côté pavé étant fortement réduit par la multitude de petits chapitres qui consomment de la page blanche. L'histoire est assez passionnante, mais quand il ne reste plus que vingt pages, on se dit qu'il manque un tome 2…
La narration est parfois un peu naïve ou facile, on nous amène souvent un élément deux pages avant qu'il prenne de l'importance. Beaucoup de réactions sont anticipées par le lecteur.
J'ai été surpris par le nombre de coquilles, fautes de correction, répétitions, voire par une utilisation systématique du mot "isolation" pour indiquer un état de mise en isolement. Ce n'est pas faux en termes de français, mais utiliser une fois le mot isolement aurait été un plus ;-)
Un space opera, certes, mais pas un livre de hard SF. Il y a même quelques menues erreurs de ce côté, à mon avis. Pour cela lire ci-dessous quelques commentaires techniques sur la relativité du temps lorsque l'on accélère (fort) ou lorsque l'on va (très) vite, en lien avec l'utilisation qui en est faite dans le livre.
Lien : https://www.patricedefreminv..
L'auteur décrit un univers très particulier et propose d'intéressantes innovations technologiques. le climat politique est plutôt surprenant, mais pourquoi pas, c'est lui qui est aux commandes. Je trouve néanmoins certaines postures bizarres ou mal expliquées. C'est peut-être un des défauts : on reste en retrait des personnages, les sentiments ou réflexions sont à peine ébauchés. Nous sommes plus dans la description continue avec des changements de point de vue qui nous positionnent différemment quand il s'agit du héros ou quand nous abordons un des autres innombrables personnages.
Et ce n'est pas forcément le héros le plus profond personnage.
Une bizarrerie - à mon sens - est le titre ainsi que la couverture. Autant dire que les amoureux des pyramides pourront toujours rêver avec le beau dessin, mais en resteront pour leurs frais, ou presque. C'est étrange, même si on introduit très tôt la pyramide dans les pensées du héros. J'ai du mal à valider, même si la fin révèle - évidemment - quelque chose. On se dit alors "tout ça pour ça" et "ai-je bien compris ?". Genre de frustration que je n'apprécie guère, surtout quand il n'y a pas de suite.
Le style est très fluide, le côté pavé étant fortement réduit par la multitude de petits chapitres qui consomment de la page blanche. L'histoire est assez passionnante, mais quand il ne reste plus que vingt pages, on se dit qu'il manque un tome 2…
La narration est parfois un peu naïve ou facile, on nous amène souvent un élément deux pages avant qu'il prenne de l'importance. Beaucoup de réactions sont anticipées par le lecteur.
J'ai été surpris par le nombre de coquilles, fautes de correction, répétitions, voire par une utilisation systématique du mot "isolation" pour indiquer un état de mise en isolement. Ce n'est pas faux en termes de français, mais utiliser une fois le mot isolement aurait été un plus ;-)
Un space opera, certes, mais pas un livre de hard SF. Il y a même quelques menues erreurs de ce côté, à mon avis. Pour cela lire ci-dessous quelques commentaires techniques sur la relativité du temps lorsque l'on accélère (fort) ou lorsque l'on va (très) vite, en lien avec l'utilisation qui en est faite dans le livre.
Lien : https://www.patricedefreminv..
Très bonne lecture.
Des chapitres courts qui permettent une lecture rapide & addictive.
Une histoire passionnante jusqu'à la toute fin.
De très bons personnages attachants.
Même si quelques unes de mes questions n'ont pas eu de réponse....
J'aurai peut-être souhaité un tome 2♥♥♥
Des chapitres courts qui permettent une lecture rapide & addictive.
Une histoire passionnante jusqu'à la toute fin.
De très bons personnages attachants.
Même si quelques unes de mes questions n'ont pas eu de réponse....
J'aurai peut-être souhaité un tome 2♥♥♥
2182. On commence à envoyer des vaisseaux-arches dans l'espace pour permettre aux Terriens de rejoindre une nouvelle planète, Sinisyys. Mais quand Éric, Johanna et leurs camarades se réveillent à bord du Stern III, ils comprennent vite qu'ils n'ont jamais atteint leur destination, et que leur stase a duré bien plus longtemps que prévu.
⠀
J'ai vraiment beaucoup aimé ma lecture même s'il est vrai que je n'ai pas forcément été aussi convaincu qu'avec Terrariums, pour plusieurs raisons que je détaillerai par la suite.
⠀
J'ai adoré le début du roman qui nous plonge dès les premières pages dans un grand mystère : où le Stern III a-t-il atterri, pourquoi n'a-t-il pas atteint sa destination, et combien de temps s'est-il écoulé depuis le départ de Terre de l'équipage ? L'auteur parvient extrêmement vite à nous immerger dans cette quête et à nous garder impliqués à travers des chapitres courts qui se finissent souvent par des minis cliffhangers qui nous donnent envie de ne jamais nous arrêter de lire.
⠀
D'une manière générale, j'ai trouvé le roman surprenant, comme c'était le cas dans Terrariums, et je ne m'attendais absolument pas à ce que le roman traite la plupart des thématiques abordées. C'est à la fois une bonne surprise et en même temps assez déroutant. À la lecture du résumé et en voyant la couverture, je m'attendais principalement à un récit d'exploration avec de grands espaces infinis, et c'est finalement un aspect qu'on retrouve peu.
⠀
Le roman est séparé en plusieurs parties et certaines d'entre elles impliquent effectivement de l'exploration, mais on est quand même plus proche d'un huis-clos qu'autre chose. le début a même un côté un peu tranche de vie : bien que les membres de l'équipage se posent énormément de questions sur leur situation, on les voit surtout se construire une vie et mettre en place une communauté. Ceci étant dit, c'est vraiment bien fait donc ça n'est pas gênant pour autant (même si ça va évidemment dépendre des préférences de chacun).
⠀
Le récit se focalise pas mal sur l'organisation de la communauté donc, et prend assez rapidement une tournure assez politique qui devient d'autant plus présente suite à un petit twist qui m'a d'ailleurs bien plu. Mais c'est aussi à partir de ce moment que certains éléments ont commencé à m'embêter. La situation commence à sérieusement dégénérer, et si c'est intéressant à suivre et qu'on a quelques explications par la suite sur les raisons de tout ça, j'ai trouvé ces changements trop rapides et trop drastiques. Je pense principalement à un personnage qui change du tout au tout pour devenir un vrai antagoniste sans que ce soit vraiment justifié ni même justifiable. Ça ne m'a pas empêché de passer un bon moment mais ça m'a quand même pas mal gêné sur le coup.
⠀
J'ai aussi été embêté de voir la vitesse et la facilité avec laquelle le conflit finit par se résoudre. C'est un parti pris comme un autre mais ça laisse malheureusement une petit impression de « tout ça pour ça ». Un peu dommage d'après moi.
⠀
Concernant la dernière partie, je ne sais pas trop quoi en penser. Elle est à la foi en rupture avec la majeure partie du roman tout en étant dans la parfaite continuité du début. D'une certaine façon, c'est peut-être même la partie qui ressemble le plus à ce qu'on pouvait attendre du roman de prime abord. En soi ça fonctionne bien (même si c'est un peu frustrant parce qu'on n'obtient pas toutes les réponses qu'on aurait souhaité), mais le décalage avec tout ce qu'il s'est passé avant laisse une impression un peu étrange.
⠀
Bon, je chipote sur pas mal de trucs, en grande partie parce que j'attendais beaucoup de ce roman après avoir autant apprécié Terrariums, mais la réalité c'est que j'ai quand même passé un excellent moment avec ce roman. J'aime énormément ce que fait l'auteur et j'adhère vraiment à cet univers qu'il a créé. Je pense que La dernière arche ne va plus traîner trop longtemps dans ma PAL donc on en reparle dès que je l'aurais lu !
⠀
J'ai vraiment beaucoup aimé ma lecture même s'il est vrai que je n'ai pas forcément été aussi convaincu qu'avec Terrariums, pour plusieurs raisons que je détaillerai par la suite.
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J'ai adoré le début du roman qui nous plonge dès les premières pages dans un grand mystère : où le Stern III a-t-il atterri, pourquoi n'a-t-il pas atteint sa destination, et combien de temps s'est-il écoulé depuis le départ de Terre de l'équipage ? L'auteur parvient extrêmement vite à nous immerger dans cette quête et à nous garder impliqués à travers des chapitres courts qui se finissent souvent par des minis cliffhangers qui nous donnent envie de ne jamais nous arrêter de lire.
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D'une manière générale, j'ai trouvé le roman surprenant, comme c'était le cas dans Terrariums, et je ne m'attendais absolument pas à ce que le roman traite la plupart des thématiques abordées. C'est à la fois une bonne surprise et en même temps assez déroutant. À la lecture du résumé et en voyant la couverture, je m'attendais principalement à un récit d'exploration avec de grands espaces infinis, et c'est finalement un aspect qu'on retrouve peu.
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Le roman est séparé en plusieurs parties et certaines d'entre elles impliquent effectivement de l'exploration, mais on est quand même plus proche d'un huis-clos qu'autre chose. le début a même un côté un peu tranche de vie : bien que les membres de l'équipage se posent énormément de questions sur leur situation, on les voit surtout se construire une vie et mettre en place une communauté. Ceci étant dit, c'est vraiment bien fait donc ça n'est pas gênant pour autant (même si ça va évidemment dépendre des préférences de chacun).
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Le récit se focalise pas mal sur l'organisation de la communauté donc, et prend assez rapidement une tournure assez politique qui devient d'autant plus présente suite à un petit twist qui m'a d'ailleurs bien plu. Mais c'est aussi à partir de ce moment que certains éléments ont commencé à m'embêter. La situation commence à sérieusement dégénérer, et si c'est intéressant à suivre et qu'on a quelques explications par la suite sur les raisons de tout ça, j'ai trouvé ces changements trop rapides et trop drastiques. Je pense principalement à un personnage qui change du tout au tout pour devenir un vrai antagoniste sans que ce soit vraiment justifié ni même justifiable. Ça ne m'a pas empêché de passer un bon moment mais ça m'a quand même pas mal gêné sur le coup.
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J'ai aussi été embêté de voir la vitesse et la facilité avec laquelle le conflit finit par se résoudre. C'est un parti pris comme un autre mais ça laisse malheureusement une petit impression de « tout ça pour ça ». Un peu dommage d'après moi.
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Concernant la dernière partie, je ne sais pas trop quoi en penser. Elle est à la foi en rupture avec la majeure partie du roman tout en étant dans la parfaite continuité du début. D'une certaine façon, c'est peut-être même la partie qui ressemble le plus à ce qu'on pouvait attendre du roman de prime abord. En soi ça fonctionne bien (même si c'est un peu frustrant parce qu'on n'obtient pas toutes les réponses qu'on aurait souhaité), mais le décalage avec tout ce qu'il s'est passé avant laisse une impression un peu étrange.
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Bon, je chipote sur pas mal de trucs, en grande partie parce que j'attendais beaucoup de ce roman après avoir autant apprécié Terrariums, mais la réalité c'est que j'ai quand même passé un excellent moment avec ce roman. J'aime énormément ce que fait l'auteur et j'adhère vraiment à cet univers qu'il a créé. Je pense que La dernière arche ne va plus traîner trop longtemps dans ma PAL donc on en reparle dès que je l'aurais lu !
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