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Critique de Phoenicia
Une enquête inspirée du crime de l'Orient-Express. On a ici une inspiration avec un côté plus moderne qui m'a beaucoup plu.
D'emblée, l'autrice nous plante une certaine atmosphère. Une jeune influenceuse craint pour sa vie et est retrouvée morte dans un wagon à la veille de Noël. le train ayant de surcroît déraillé en pleine Ecosse enneigée, on a une ambiance de huis-clos parfaite. A la tête de l'enquête, Roz, une quinquagénaire récemment retraitée de la police qui met son flair à l'oeuvre pour dénicher le coupable.
En plus d'une ambiance très angoissante, avec un danger qui rôde de manière omniprésente, l'autrice prend le parti de s'appesantir sur la psychologie des personnages. Ici, on a des personnages détestables à souhait ou, au mieux, gris. Des humains. Faillibles donc.
Elle aborde également des traumatismes majoritairement féminins dans ce récit. Il est en effet beaucoup question de viol mais aussi de traumatismes inhérents à l'accouchement. Si le premier est plus souvent abordé dans les romans, le second l'est beaucoup moins et j'ai trouvé ça intéressant comme parti-pris.
Comme pour son titre "Petits meurtres à Endgame", l'autrice distille un aspect ludique dans son récit, et même après, sous forme d'anagrammes et de quizz.
Je ne sais pas si elle a prévu de sortir un titre de Noël par an mais si tel est le cas, je signe sans hésiter pour le prochain, ayant été convaincue par les deux que j'aie lu d'elle cette année.
D'emblée, l'autrice nous plante une certaine atmosphère. Une jeune influenceuse craint pour sa vie et est retrouvée morte dans un wagon à la veille de Noël. le train ayant de surcroît déraillé en pleine Ecosse enneigée, on a une ambiance de huis-clos parfaite. A la tête de l'enquête, Roz, une quinquagénaire récemment retraitée de la police qui met son flair à l'oeuvre pour dénicher le coupable.
En plus d'une ambiance très angoissante, avec un danger qui rôde de manière omniprésente, l'autrice prend le parti de s'appesantir sur la psychologie des personnages. Ici, on a des personnages détestables à souhait ou, au mieux, gris. Des humains. Faillibles donc.
Elle aborde également des traumatismes majoritairement féminins dans ce récit. Il est en effet beaucoup question de viol mais aussi de traumatismes inhérents à l'accouchement. Si le premier est plus souvent abordé dans les romans, le second l'est beaucoup moins et j'ai trouvé ça intéressant comme parti-pris.
Comme pour son titre "Petits meurtres à Endgame", l'autrice distille un aspect ludique dans son récit, et même après, sous forme d'anagrammes et de quizz.
Je ne sais pas si elle a prévu de sortir un titre de Noël par an mais si tel est le cas, je signe sans hésiter pour le prochain, ayant été convaincue par les deux que j'aie lu d'elle cette année.
