Citations sur Le Boiteux de Varsovie, tome 5 : Les Émeraudes du prophète (31)
- c'est dommage ! fit Morosini en désignant l'un de ces hommes à son ami. Ils gâtent un peu le paysage...
- Bah ! Autrefois il y avait les janissaires, guère plus affriolants mais évidemment plus pittoresques...
Il n'était alors que le troisième fils de Murad mais, par la mort de ses deux frères, il est devenu le premier. C'est l'homme qui, à vingt et un ans, conquit Byzance au moyen d'un fantastique coup d'audace : en faisant passer ses galères du Bosphore dans le port de la Corne d'Or en franchissant, de nuit, la colline sur des rondins huilés et enduits de savon.
L’alcool ne vaut rien sur un estomac vide…
Il faut toujours savoir utiliser les fautes des autres.
— Vous y croyez, vous ?
— À quoi ? Aux vampires ? Tout le monde y croit plus ou moins en Transylvanie. Pour Ilona – c’est comme ça qu’elle s’appelle comme ses mères et grand-mères – j’ignore ce qu’il y a de vrai. Les tziganes ont beaucoup d’imagination, vous savez, mais là, je me demande parfois s’ils n’ont pas un peu raison. On dit, chez nous, qu’il n’y a pas de fumée sans feu…
Un hôtel a toujours été le meilleur centre de renseignements…
Rien n’est pire que le doute.
C’est l’homme qui, à vingt et un ans, conquit Byzance au moyen d’un fantastique coup d’audace : en faisant passer ses galères du Bosphore dans le port de la Corne d’Or en franchissant, de nuit, la colline sur des rondins huilés et enduits de savon. Un tel homme n’a jamais lâché ses proies et nous avons peut-être une chance de retrouver nos pierres dans le trésor du sérail à Istanbul…
L’argent ne m’intéresse qu’en fonction de ce que l’on en peut tirer et ma passion des bijoux illustres, réelle je veux bien l’admettre, n’a jamais empêché mon cœur de battre. Tout ce que je possède ne vaudra jamais l’amour de ma femme !
L’extrême jalousie ne vient pas forcément d’un excès d’amour, sinon de soi-même et d’un sentiment de la propriété poussé au paroxysme.