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3,23

sur 199 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Comment un diner d'anniversaire réunissant trois soeurs leur père et sa nouvelle compagne se transforme en réglement de compte. Anne Berest pour son premier roman fait une première remarquée. Parce que la jeune auteur en nous contant l'histoire de ces trois belles jeunes femmes, nous mène sur des fausses pistes et nous surprend avec subtilité et adresse. Cette famille heureuse en apparence malgré le la douloureuse absence de la mère biologigue va exploser après la révélation d'un secret familial. Ce roman sur la filiation nous charme et nous émeut car Anne Berest nous manipule avec talent et surtout nous emmène bien plus loin que ne le laissait penser l'intrigue.
Un beau roman à découvrir.
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A chaque fête, trois soeurs se retrouvent chez leur père.
Chacune a son tempérament.
Catherine, la nouvelle compagne du père a tant de mal à se faire accepter qu'un soir, excédée, elle lance une phrase assassine sur le passé de leur mère décédée.
Quel est donc ce secret de famille ?
Un thème déjà traité en littérature, mais la lecture est agréable et le style limpide.
C'est bien enlevé et très contemporain dans le ton.
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Trois soeurs. Trois jeunes femmes rousses aussi différentes que peuvent l'être des soeurs. Irène l'aînée, fleuriste et mère de famille, a un caractère fort, dominant. C'est l'aînée. La narratrice, la cadette, se cherche encore, peu sûre d'elle. Elle commence une relation qui ne l'agrée pas tout à fait mais n'ose pas le dire à son compagnon. Et puis, il y a Charlie, la benjamine. La petite soeur qui a toujours eu l'impression d'être la pièce rapportée dans une famille qui avait déjà beaucoup vécu avant son arrivée. Charlie est discrète, menue, un peu à la frontière familiale.
La narratrice nous emmène dans son histoire de famille. C'est un enterrement qui fait affluer les souvenirs. Nous voici assise dans la voiture qui conduit les soeurs dans la maison de leur enfance pour fêter un anniversaire. Les 38 ans d'Irène. Un anniversaire qui va bousculer leur vie.
Leur mère est morte depuis longtemps mais son image continue de flotter dans la maison, dans les pensées de chacune, dans leurs souvenirs, dans la pièce qui fut son bureau et que l'on n'ouvre jamais, tel un sanctuaire. Chacun voudrait que le temps ne passe pas, que le passé reste bien à sa place. Malgré Catherine, la compagne du père.

Le thème est classique mais le roman est déroutant. On croit tout comprendre mais avons-nous toutes les pièces en main ? La cadette semble distante, silencieuse, spectatrice de ce drame qui se joue devant elle. Elle paraît extérieure à ce qui lui arrive, ne semble jamais prendre son avenir en main. Elle s'arrange du quotidien, des imprévus, déboussolée ou fataliste. Elle n'est ni l'aînée dominante, ni la benjamine à qui on pardonne tout – elle est jeune encore. Elle est celle du milieu, disponible pour ses soeurs, gardienne du temps pour les autres.

L'écriture est sensible et légère même lorsqu'elle narre des émotions fortes et des drames. Ces vies qu'Anne Berest nous raconte en distillant les états d'âmes de chacun, paraissent si lisses. Puis le coup d'éclat arrive et tout nous est jeté en pleine figure : les mensonges, l'autorité du père, le manque de la mère, la jalousie, la rancoeur… Qu'en faire ? Comment gèrer cela ? Comment la narratrice vivra-t-elle avec ce poids ?

J'ai trouvé le récit plein de charme. Les réactions et les sentiments de chacun sont très bien décrits ; l'écriture est soignée, agréable. On peut peut-être regretter que les personnalités ne soient qu'effleurées ; on voudrait en savoir davantage sur chacune et on reste un peu sur sa faim. le roman m'a paru un peu trop léger quelques fois.
Mais on se laisse prendre par la narration, les réactions fraternelles, les fous-rires au mauvais moment, les regards qui en disent longs, cet amour qui les lie toutes les trois. On retrouve bien l'amour ambigu qui peut unir des soeurs, fait de tendresse et de cruauté, de don total et de retenues pudiques.

Un bon premier roman qui me donne envie de suivre son auteure.
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Voici un premier roman qui démarre sur les chapeaux de roue et je me suis dit qu'il était passionnant et que je risquais de m'endormir très tard avec un tel livre.
Tout commence lorsque la narratrice se retrouve à l'enterrement de son père, dix ans après celui du père de son enfant. Rien de particulier sauf que si tout le monde est en noir, elle, elle porte une robe marron. L'explication sera donnée dans le dernier chapitre, là, toutes les énigmes s'éclairciront, soit le 6 août 2010.
Entre temps, l'histoire de cette famille de trois soeurs désormais adultes, très tôt orphelines de mère et dont le père vit avec une autre femme, cette histoire est rythmée par quatre grands repas de fêtes qui sont aussi les titres de quatre chapitres: le jour de l'anniversaire du père, le jour de la Toussaint, le jour de Noël, le jour de la Saint-Sylvestre. Quatre réunions de famille et autant de disputes ! Les trois soeurs en veulent à leur père de leur imposer la présence d'une belle mère qu'elles n'aiment pas, alors excédée, celle-ci se venge en leur jetant à la face un terrible secret de famille : l'une des filles n'est pas de ce père-là !
Laquelle ? Personne ne le dira et chaque fille réagira différemment, selon son tempérament.
Jusqu'à ce moment précis, je me suis régalée ! J'étais ferrée et ne désirais qu'une chose : connaître la suite, le plus vite possible, tambour battant, comme au début, seulement voilà, le soufflé est vite retombé et l'autre moitié du roman m'a plutôt ennuyée ! Déjà je soupçonnais la fin, ce qui est assez désagréable en soi mais surtout si l'ensemble est bien structuré, l'intrigue, elle, manque considérablement de chair. Un vrai squelette ! On n'a pas le temps de sympathiser avec l'un quelconque des personnages ! On connaît les faits , les souvenirs, les discussions mais trop peu les émotions et les sentiments. Pourtant, tout ce qui fait un bon roman s'y trouve : le secret et les rebondissements qu'il entraîne mais c'est trop maigre ! Il m'aurait fallu du plus consistant.
Lien : http://liratouva2.blogspot.c..
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Trois soeurs, un repas d'anniversaire sous tension, une fausse note dans le choix du gâteau et du cadeau de la part de leur belle-mère, Catherine et tout part en vrille. Catherine est furieuse et assène qu'elle en a marre d'entendre toujours parler des filles, que son mari est lâche et que Martine, leur mère décédée, n'était pas une sainte car faire un enfant avec un autre et ne rien dire à personne..... La fille aînée n'est pas la fille de son père alors qui est son père ?
Petit récit dense avec plein de thèmes abordés mais traités superficiellement. Il se passe des drames mais pas de réaction, la vie continue. Tout à coup, une scène plus détaillée et je n'en comprends pas l'intérêt.
Déception pour ce roman même si la lecture en est plaisante mais il manque de profondeur pour moi. J'ai l'impression d'avoir lu un livre où les personnages sont sous Xanax ou sont dépourvus d'émotions. Dommage, le sujet me plaisait bien.
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Quel étonnant petit roman! Anne Berest possède une plume affûtée, agréable à lire, un style concis qui rythme avec bonheur ce récit dont l'intrigue n'est pourtant pas d'une grande originalité. L'écriture de la romancière est aussi dure et froide que le sont ses protagonistes, sans chaleur ni empathie : voilà un style tout entier au service du récit.
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L'auteur prend le parti de questionner des thèmes maintes fois traités en littérature, à savoir la filiation, les secrets de famille, les relations distantes entre un père et ses enfants. La saveur de ce petit roman réside dans l'habileté de l'auteur qui embarque le lecteur dans un voyage hasardeux. Imaginez-vous partir à l'aventure, sans carnet de route, sans guide : Anne Berest décrit, relate, expose des faits, une histoire, des ressentis et semble être portée par un récit qui lui échappe. Ses personnages évoluent à leur guise, quoique prisonniers de traits de caractère façonnés par le carcan familial; le lien qui unit les membres névrosés de cette famille banale et bancale est ténu. Les relations sont entravées par une froideur et une distance inconfortables, des non-dits prégnants, des colères rentrées, des conflits larvés et de sourdes rancoeurs.
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Bien sûr, la fin est perceptible rapidement, car l'enjeu de ce livre, qu'on dévore pourtant comme un roman policier dont on aimerait connaître le meurtrier, ne réside pas dans l'aboutissement mais dans le cheminement. Il manque certainement à ce roman une énergie qui métamorphoserait ce roman en un récit poignant et profond. On ressort de ce livre habité par un sentiment diffus, un halo de sensations impermanentes, des questionnements fugaces, et le roman se laisse oublier doucement.
Lien : http://litteratureetchocolat..
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Un petit livre facile à lire même si le sujet est difficile
Des couples se forment et se séparent.
Un repas de Noël a lieu un repas de fête qui devait se passer dans la joie et l union des paroles qui font mal s echappent
Est ce bien utile de remonter les histoires du passé ?
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Quand les secrets de familles refont surface au milieu d'un repas et que les trois soeurs apprennent que l'une n'est pas la fille de leur père, ça a de quoi rafraichir l'ambiance.
Il va donc falloir trouver qui est le père et qui est la fille. C'est surtout la grande, Irène, qui est persuadée qu'il s'agit d'elle et qui va embarquer ses deux soeurs dans les tréfonds des secrets de leurs parents.

Un petit roman sympa à lire en une petite heure, mais qui ne me marquera pas pour longtemps, j'en ai peur.
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La narratrice assiste à l'enterrement de son père. Et se souvient de l'anniversaire de sa soeur dix ans plus tôt. Irène fêtait ses 38 ans, l'âge auquel leur mère avait été emportée par un cancer. Les trois filles vont donc chez leur père à cette occasion. Mais ce qui devait être une agréable fête de famille vire au drame, quand Catherine, la compagne du père, fait une crise de jalousie et révèle que Martine, dont la présence plane toujours sur la famille, n'était pas la mère parfaite dont on véhicule le portrait : « Et puis Martine. Toujours Martine. Qui n'était quand même pas une sainte, parce que, faire un enfant avec un autre et ne rien dire à personne, c'est quand même pas des comportements de Vierge Marie »

Encore un roman français qui traite de trois soeurs. Mais on est loin des Soeurs Brelan, autant au niveau de l'histoire que de la qualité. Celui-ci est bien moins original et bien plus prévisible.
On le comprend, il traite d'un drame familial, de secrets et de petites misères quotidiennes. C'est pas mal tourné, ça se lit vite et bien, l'écriture est plaisante mais ça manque de créativité. C'est banal. Cela dit, j'ai quand même été surprise par quelques passages qui détonnent mais justement, ça a l'air plaqué là, pas naturel.

Je l'ai lu en une petite journée. Il est court, le rythme soutenu et on ne s'ennuie pas. Malheureusement, la fin est trop prévisible. le choix de la construction empêche tout suspense, ce n'est sans doute pas le but même si je crois qu'il y a quand même une volonté de surprendre le lecteur de la part de l'auteure.

Bref, un roman qui ne me laissera pas un souvenir impérissable mais devrait trouver son lectorat.
Lien : http://www.chaplum.com/la-fi..
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Trois soeurs que la vie a éloignées se retrouvent chez leur père à l'occasion du diner d'anniversaire d'Irène. Trois soeurs: Irène 38 ans, l'aînée, au tempérament fougueux, la narratrice et Charlie la cadette, la plus proche de son père. Leur mère est morte alors qu'elles n'étaient que des enfants et leur père a refait sa vie avec Catherine qui a du mal à s'imposer. Leur souvenir de Martine, leur mère est toujours bien présent. Sauf que Catherine lâche une bombeen plien milieu du repas : Et puis Martine. Toujours Martine. Qui n'était pas une sainte, parce que, faire un enfant avec un autre et ne rien dire à personne, c'est quand même pas des comportements de Vierge Marie. Les doutes s'installent mais surtout la quête de la vérité.


Secrets de famille, une narratrice trentenaire qui cherche sa place dans la vie, les relations entre soeurs … Tout ce qu'il faut pour que je pousse un grand cri du coeur. Mais, il n'y en aura pas.
L'écriture est vive, des phrases courtes et possède un style que j'aime. On est proche de l'écriture de Nelly Allard. Mais (ce fameux mais) , j'ai trouvé que les personnages sont effleurés, pas assez approfondis et que tout va vite. Trop vite. Et, la vérité apparait au lecteur. Evidente et très rapidement.

Pour un premier roman, l'auteure possède un style mais je suis restée sur ma faim…dommage. En conclusion, une auteure à suivre !
Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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