Cette jeunesse n'attire pas l'attention parce qu'elle a quelque chose d'indéfinissable, que seules les photographies de Raymond Depardon parviennent à capter.
La priorité est donc la construction patiente, au plus près des territoires, d’écosystèmes, pour rétablir l’égalité des chances entre les collégiens et lycéens de la France périphérique et leurs camarades des grandes métropoles.
L'attachement originel de la République à l'égalité des chances est pourtant inscrit dans notre Constitution.
Sans outil, ni méthode, l'accès à Internet ne change rien aux résultats scolaires.
Alors qu'elle devrait être envisagée comme facteur d'épanouissement, l'ambition est souvent perçue comme une distorsion. Elle est caricaturée.
Les jeunes de la France périphérique subissent cette situation économique et sociale dégradée.
Mais à l'évidence la voiture est de loin le mode de déplacement le plus utilisé en milieu rural.
Pour les jeunes de la France périphérique, accéder aux structures éducatives et aux activités extrascolaires est un défi. L'isolement de ces jeunes se traduit par une offre très limitée en matière de services. La distance pour y accéder réduit leurs possibilités.
La mobilité est essentielle à la réussite. Mais la mobilité, ça s'apprend.
La mobilité internationale est, à l'évidence, une grande source d'enrichissement personnel.