- Se savoir aimé donne de la force pour tout.
- Peut-être que tu ne pleures pas parce que tu ne te le permets pas, dit-il gentiment. Peut-être que tu as peur de la violence des sanglots qui pourraient sortir. Peut-être que tu es en train de minimiser tes émotions, parce que personne n'est là pour t'aider en ce moment. Mais endormir une émotion, c'est risquer de les endormir toutes. Tu ne veux pas souffrir, donc tu ne souffres plus du tout, de rien, d'ailleurs tu ne sens plus rien. Les éternuements, c'est peut-être ton corps qui explose, qui ne supporte plus la pression que tu lui mets, qui te rappelle ce que tu refuses de sentir.
J'ai aussi appris qu'on peut désirer et aimer quelqu'un sans en être amoureux.
(...)
J'ai appris que même le chemin de la vérité ne va pas toujours droit.
Et j'ai appris qu'il est toujours temps de demander pardon.
(...) et là, moi, je voudrais mourir. Non, pas mourir, je voudrais disparaître.
- Peut-être que c’est dans les moments de vulnérabilité qu’on est vrai.
car c'est une loi non écrite de la vie des "propriétaires" de chat que si vous étalez du papier sur une table, où que soit votre animal à ce moment-là, en haut d'un arbre, dans la pièce la plus éloignée de celle où vous vous trouvez, en train de se battre avec son ennemi mortel, il arrêtera tout et rappliquera ventre à terre s'étaler de tout son corps soudain démultiplié sur ce que vous aviez l'intention de lire.
quand un homme trompe sa femme, ce n'est pas juste de demander à la femme de réagir avec dignité. Est-ce qu'il a été digne, lui ? Non. Alors pourquoi devrait-elle l'être ?
Est-ce à dire que si je faisais mon coming out, elle me comprendrait ? Je ne sais pas, je crois que ne pas être homophobe et accepter l'homosexualité ou la bisexualité de son enfant, ce sont deux choses différentes.
Je ne suis pas condescendant. C'est un fait, c'est tout. A la puberté, le cerveau de l'adolescent a presque atteint sa taille adulte, mais ses connexions nerveuses sont lentes et inefficaces. C'est un problème de myéline. Ily en a plus dans les amygdales cérébrales, qui sont responsables des réactions émotionnelles, et pas assez dans les lobes frontaux, qui permettent de raisonner et de prendre des décisions. Ça explique les sautes d'humeur de l'ado, son impulsivité, et la seconde d'après son apathie.