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EAN : 978B0018IIVJA
(30/11/-1)
4/5   2 notes
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Que lire après La Petite Illustration - Théâtre n°347 : Mon crime !... Comédie en deux actes et sept tableaux. Paris, Variétés, 12 mars 1934Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Mr Montferrand, le directeur de la banque de Belgique et de Catalogne, un des plus gros financiers de Paris, est mort, une balle dans la tête, entre 16 heures et 16heures 15.
Le vol est évidemment le mobile du crime.
Le portefeuille de la victime a disparu et une somme de 300.000 francs en billets de banque, qui lui avait été versée, le matin même, en présence de son comptable, a disparu.
On ne sait pas encore qui est l'assassin !
C'est normal.
On découvre, généralement, le corps plus vite que l'assassin.
Mr Brun, inspecteur de la sûreté, commence par interroger toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont approché la victime le jour du meurtre.
Madeleine Verdier, jeune femme de lettres désargentée et inconnue, est la dernière à avoir vu Montferrand vivant.
Il lui avait donné rendez-vous, 15 boulevard d'Argenson, à Neuilly....
"Mon crime !..." est une pièce écrite à quatre mains.
Elle est l'un des résultats de la fructueuse collaboration de Georges Berr et de Louis Verneuil.
Cette comédie, en deux actes et sept tableaux, a été représenté pour la première fois, à Paris, le 12 mars 1934, sur la scène du théâtre des Variétés.
"Mon crime !..." est un morceau romanesque, teinté de policier.
Un meurtre a été commis.
On soupçonne une jeune femme qui est innocente.
Mais, qui saisissant cette opportunité de se faire de la publicité, s'accuse.
La jeune femme, acquittée aux assises, voit son existence transformée.
L'argent, la renommée surviennent avec la célébrité.
Mais, oubliant qu'une affaire jugée ne peut être réouverte, le véritable coupable, exaspéré que l'on profite ainsi de son crime, vient se dénoncer....
Cette pièce est légère, rapide et moderne.
Les dialogues sont enlevés et vifs. le ton est ironique.
C'est une bonne pièce du genre de celui qui faisait autrefois le succès du "Boulevard".
Avec pour point de départ : un sujet drôle puisé au hasard des travers de l'époque.
Et pour ingrédients : un développement logique poussé à son extrême.
Le tout saupoudré, bien sûr, d'intrigue, de gaité et de talent !
Voilà la recette...
Robert de Beauplan écrit dans ce numéro de "La Petite Illustration" qu'un des attraits de cette soirée de répétition générale était de voir Edwige Feuillère, transfuge de la Comédie-Française, faire ses débuts au boulevard.
On le croit sans peine !...



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Petite comédie satirique truculente faisant un portrait sans concession de la bourgeoisie des années 30 et et de l'hypocrisie de cette société viscéralement patriarcale. le dramaturge questionne aussi sur le rapport de l'artiste à son art et sur sa reconnaissance par le public ainsi que sur la justice rendue exclusivement par les hommes. Une pièce par ailleurs pleine d'humour et profondément féministe, merveilleusement adaptée au cinéma par Ozon.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Rabusset.- Taisez-vous. Et cessez de railler et d'égarer la justice.
Je vais vous le raconter, moi, le drame du boulevard d'Argenson.
Madeleine.- Vous me ferez plaisir.
Rabusset.- Vous n'avez plus le sous. Les huissiers se succèdent à votre porte
Demain, ce sera la saisie, l'expulsion, le pavé de la rue.
Vous rencontrez Montferrant. Il a connu votre père. Ah ! je suis renseigné, moi !
Vous pleurez misère. Vous l'apitoyez.
Et désirant vous venir en aide, car sa bonté est infinie, il vous convoque chez lui le samedi, à 3 heures.
Vers midi, par un moyen qui m'échappe encore, vous apprenez qu'il a touché 300.000 francs le matin même.
La résolution tragique s'impose à votre esprit.
Vous prenez votre révolver et vous vous rendez à Neuilly.
Par un autre moyen qui m'échappe encore, vous éloignez le valet de chambre.
Vous voilà seule en face du grand financier, dans sa villa déserte, entourée d'un immense jardin. Et la maison du concierge est à 80 mètres.
L'occasion est favorable. L'argent est là, à portée de votre main. Il vous tente.
Il vous appelle. Vous ne résistez plus.
Vous tirez !
Et voilà une criminelle de plus !.....
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A Paris, rue Jacob, au cinquième étage d'un modeste immeuble.
L'une des deux pièces qui composent le logement de Madeleine Verdier et de Pauline Mauléon.
Au fond, à gauche, porte sur un petit vestibule qui donne sur le palier.
A droite, premier plan, porte sur la chambre à coucher.
A gauche, premier plan, une fenêtre sur la rue.
Dans le coin, au fond à droite, un grand divan qui, lorsqu'on le découvre, peut servir de lit.
Trois chaises, une table, une coiffeuse, des livres, une machine à écrire et un grand meuble servant à la fois de buffet et de bibliothèque.
Il est environ 5 heures de l'après-midi.
Pauline est une jeune femme pas jolie, mais l'air intelligent et gai.
Elle est vêture très modestement.
Pistole est un gros homme très vulgaire.
Il a son pardessus et, tout en parlant, enlève et remet constamment son chapeau.
Au lever du rideau, Pauline et Pistole, tous deux debout au centre de la scène et séparés par une table, sont en grande discussion.....
(lever de rideau de la pièce extraite du numéro 347 de "La Petite Illustration" parue le 19 Mai 1934)
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N’est-il pas possible, en 1935, de mener sa carrière, sa vie de femme, en toute l
égalité ?
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Les coupables qui nient, c’est ennuyeux, mais les innocents qui s’accusent, c’est exaspérant !
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Video de Georges Berr (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Georges Berr
Avec « Mon Crime », François Ozon revisite le théâtre de boulevard en y injectant un discours « post-MeToo ».
Le réalisateur continue son histoire d'amour avec le théâtre en adaptant une pièce de Louis Verneuil et Georges Berr. Madeleine aspirante comédienne est accusée du meurtre d'un riche producteur et Pauline, sa meilleure amie, avocate en devenir, décide de prendre sa défense lors d'un procès. Sous la lumière des projecteurs, la vie des deux amies va radicalement changer.
François Ozon s'amuse avec les codes du théâtre de boulevard et multiplie les clins d'oeil aux problématiques d'aujourd'hui. Pour nos critiques, le film est un grand moment de divertissement malgré quelques réserves.
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