Ce petit jaune du Masque est issu de la défunte collection L' empreinte des années trente...
Le coupable, chose inhabituelle dans les polars de l' époque, est connu du lecteur dès le début du récit! Celui-ci prépare LE crime parfait, avec un alibi en béton armé (il l'a vu en rêve!).
Le crime est commis, et tout le suspense de l'histoire se trouve dans cette question: Les deux flics de Scotland Yard seront-ils assez roués pour démonter l'alibi et confondre l'assassin?... Puisque les deux limiers vont très vite découvrir que ce qu'on voulait leur faire avaler comme suicide est en fait un meurtre.
Et l'assassin a-t-il vraiment si bien bouclé son alibi, que celui-ci tiendra l'interrogatoire? car, du rêve diffère sensiblement la réalité et le chronométrage rigoureux sur lequel reposent le meurtre et l'alibi peut sensiblement dériver, voire se détraquer.... Sans compter de petits détails qui peuvent se révéler plus compromettants que disculpant.
L'enquête sera courte, l'espace d'une après-midi...
Dix minutes d'alibi (Ten minute alibi) est une véritable perle, pour qui aime ces classiques polars anglais au ton légèrement suranné... Avec cependant un déroulé moins conventionnel.