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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
En refermant ce livre, les larmes me viennent, puis-je me dis que j'ai la chance, d être en vie et en bonne santé.
Une autrice qui nous parle de sa mort, car la maladie l'épuise et elle ne veut pas finir prisonnière de sa maladie.
Se sachant condamné, elle décide de faire appelle à des passeurs d'âmes, mais en Belgique parce qu'en France l'euthanasie est encore interdite.
Anne ne fait pas dans le mélo dramatique ou le voyeurisme, non ,elle nous parle de son parcours pour y accéder.
Anne a un amour des mots et ce livre est d'une pure sincérité.
Oui, je parle d'elle au présent même si elle n'est plus des nôtres, car je souhaite que ses mots reste et soit lu par le plus grand nombre.
Pour ma part, je pense qu'en France il y a beaucoup de chose à faire sur les souffrances et la fin de vie.
Un roman court qui mérite d'être lu.
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Lu d'une traite.
Vous avez sûrement entendu de cette histoire, atteinte de la maladie de Charcot l'autrice choisi l euthanasie. Son décès et son histoire avaient été rendus public et relancaient une fois de plus de débat.. Elle y raconte ses dernières fois, ses passeurs de vie , ses choix, sa maladie.. Un témoignage émouvant, bouleversant qui méritait d être lu par ceux qui débattent encore de l euthanasie.
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Très beau témoignage
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Un livre qui change un peu la vision des choses concernant le choix de la fin
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Un très beau livre tout en pudeur pour évoquer la Maladie de Charcot et le choix de sa fin de vie
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en refermant ce livre,peu de mots me viennent,tant l'émotion m'envahit...
Il s'agit de la Mort,de sa propre mort racontée,organisée par l'auteur qui ne veut pas agoniser,dépérir se sachant condamnée,emprisonnée par la Maladie.
Elle va décider d'aller en Belgique où l'euthanasie active est légalisée.Elle parle de ses passeurs qui vont l'aider à passer sur l'autre rive,à fuir cette Maladie tout comme les Migrants fuient leurs pays car privés de leur liberté.
Des passeurs d'âme...
J'aime beaucoup sa lucidité,sa pudeur face à la Mort.Elle n'est pas pathétique et pourtant,elle chante l'hymne de la vie, l'amour des siens qu'elle veut préserver de cette image de souffrance,de déchéance.
Elle veut rester digne jusqu'à la fin,bravo, on en ressort humainement grandi!
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Ce récit est le dernier écrit de Anne Bert, récit dans lequel elle nous livre son combat perdu d'avance face à la maladie.

Alors qu'elle est atteinte de sclérose latérale amyotrophique (SLA) plus connue sous le nom de la maladie Charcot, elle nous livre son ressenti face à son corps qui refuse de faire part unique et entière avec elle, mais surtout comment elle a décidé de vivre ses derniers mois auprès des siens, famille et amis, avant de choisir le moment où ce sera elle et non pas la maladie qui décidera du jour où elle rentrera la grande faucheuse.
Ce récit se veut être une porte sur le choix du malade : il partira quand il voudra. Actuellement en France le malade n'a pas la liberté de ce choix. Il doit pour cela  se rendre en Belgique ou en Suisse. Avant de faire le grand pas, le malade peut rencontrer des personnes que l'on nomme "passeurs". Ces personnes apporteront un soutien a ceux qui souhaitent mettre un terme à leur vie quand la médecine traditionnelle ne peut plus soigner le corps.
Ce court récit poignant est emprunt d'une grande humanité car effectuer cette démarche c'est aussi préparer ses proches au départ tout en préservant le bonheur.
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Anne Bert se sait condamnée par la Sclérose Latérale Amyotrophique. Elle refuse d'attendre que la maladie fasse son oeuvre et qu'elle l'a laisse totalement grabataire et dépendante. Aussi, elle décide de mourir dignement tant qu'elle le peut encore. Elle va donc se rendre en Belgique.
L'auteur nous raconte ici son dernier été...
Un récit pudique où elle évoque ses renoncements, des dernières fois mais aussi encore une première fois !
Elle nous raconte cette déconnexion corporelle, cette trahison de son corps et cette mise à distance...
Un magnifique témoignage sur le corps, le vécu corporel dans la maladie.
Toujours avec beaucoup de pudeur, bien loin du pathos, Anne Bert aborde les au revoir avec les gens qu'elle aime...
Une écriture très poétique
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Superbe livre écrit par l'auteure qui couche sur papier ses derniers mois, ses pensées, questionnements et derniers moments de vie avant son euthanasie. Souffrant d'une SLA, Anne se voit contrainte de se battre pour obtenir le droit d'avoir le choix de vivre son départ comme elle l'entend et de "mourir vivante" et non piégée dans un corps qui ne lui appartient déjà plus.
Pour y parvenir, elle devra quitter la france pour la belgique.
Poignant, authentique et fort. J'ai eu la gorge nouée à plusieurs reprises tant ce récit et profond et tellement la plume de cette auteure maintenant défunte est belle, réfléchie et poétique.
Un grand roman, une grande lettre de plaidoyer pour le droit de partir dignement.
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Ce récit est un témoignage. Ce n'est ni un plaidoyer, ni un acte militant, ce n'est même pas une explication, c'est un témoignage. Quelques pages du quotidien d'Anne Bert, qui, à l'annonce de la maladie et de la certitude d'une mort lente et terriblement douloureuse, décide de ne pas attendre la déchéance et d'aller mourir en Belgique, là où la loi autorise l'euthanasie. La SLA, aussi appelée Maladie de Charcot, va peu à peu l'emmurer vivante dans ce corps qui se paralyse jour après jour. Vient alors le questionnement de ce qu'elle est prête à accepter ou non, elle qui aime tant la vie, la vraie, active, indépendante, énergique. Ce livre nous rappelle qu'il n'y a, évidemment, pas de réponse toute faite à la question des limites que chacun est prêt à se fixer avant de dire "c'est inacceptable pour moi de continuer à vivre dans ces conditions". Il nous rappelle aussi qu'en France, au 21ème siècle, celles et ceux qui font ce choix de l'aide active à mourir ne peuvent pas le faire dans leur pays, et sont contraints à l'exil, épreuve supplémentaire. Serait-il si terrible d'accéder aux demandes éclairées des mourants qui, en conscience, souhaitent dire "stop, je veux partir, puisque je le dois" ?
Le livre d'Anne Bert ne s'adresse pas à des militants d'une cause ou d'une autre, il s'adresse à chacun de nous, humains, empathiques, pour essayer de comprendre une décision, avec l'éclairage de son terrible contexte.
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