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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Eva Bester nous propose un petit fascicule sans prétention. C'est une introduction intéressante pour qui ne connaît pas Léon Spilliaert et son abondante production. Nous comprenons pourquoi le peintre utilise le noir de l'encre de Chine pour exprimer le spleen et la mélancolie. Ses toiles vous convient à suivre sa trace à Ostende.
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Comment ne pas marquer un temps d'arrêt devant la couverture de l'essai consacré à Léon Spilliaert montrant cet homme à la figure inquiétante et à la chevelure quasi radioactive ?

Elle reprend un autoportrait de ce peintre belge dont je n'avais jamais entendu le nom avant de lire ce livre.

Eva Bester nous emmène dans sa ville, Ostende, spécialisée dans la pêche au hareng avant de devenir une station balnéaire mondiale.

Saviez vous au passage que c'est Ostende qui a inspiré le chanteur Marvin Gaye (il y a vécu un an et demi ) pour Sexual healing et tous les morceaux de Minight Love ? L'office du tourisme de la ville propose d'ailleurs aujourd'hui un Minight Love Tour.

Eva Bester entremêle éléments biographiques et analyse fine et jamais ennuyeuse de la peinture de Léon Spilliaert pour dresser un portrait tout en nuances d'un artiste à la fois introverti, tourmenté, inclassable et drôle.

Artistiquement, difficile en découvrant ses tableaux, de ne pas penser à Edvard Munch et ses regards hallucinés.

On sent le plaisir qu'a Eva Bester à suivre les traces de l'artiste pour nous le faire connaître. Elle referme, pour moi, la porte, un peu trop vite. Vous connaissez ce peintre 🎨
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Un essai que je me suis procuré sur le seul nom de son autrice Eva Bester, qui officie sur Inter et dont j'admire la voix et l'esprit. En effet je ne connaissais Spilliaert que de nom. Je vais m'empresser d'aller rechercher les images de ses oeuvres sur internet.
C'est un plaisir de lire Eva Bester, on croirait l'entendre. La langue est gourmande, et je trouve qu'elle a la mélancolie heureuse si cela signifie quelque chose.
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Léon Spilliaert n'a décidément pas de chance : pour une fois qu'un grand musée le mettait à l'honneur en dehors des frontières de sa Belgique natale, il n'aura pas fallu plus d'une quinzaine de jours pour que le covid le prive de la lumière dont il jouissait enfin ! C'est d'autant plus navrant qu'au-delà du caractère inédit de cet événement, les oeuvres rassemblées dans cette exposition présentent un caractère exceptionnel, puisqu'un grand nombre d'entre elles proviennent de collections particulières et sont donc généralement inaccessibles au public…

Heureusement, en attendant que le musée d'Orsay rouvre ses portes, les éditions Autrement ont eu l'excellente idée de consacrer un ouvrage à ce peintre injustement méconnu.

Et cet ouvrage se révèle absolument parfait pour une première approche. Il s'agit en effet d'une brève présentation de l'artiste proposée par la délicate Eva Bester, que vous connaissez peut-être si vous écoutez l'émission « Remède à la mélancolie » le dimanche sur France Inter, dont elle est la talentueuse animatrice. Il se trouve que Spilliaert est l'un de ses artistes de prédilection, qu'elle fréquente de longue date, ressentant ses paysages « comme des asiles » et voyant en lui « un alchimiste » capable de transformer « en sublime » « la boue et la sombreur ».

En quelques pages seulement, la jeune femme nous présente cet Ostendais qui au tournant des XIXe et XXe siècles produisit des oeuvres dominées par le spleen, le sentiment de solitude et une forme de vertige (c'est d'ailleurs le titre de l'une de ses encres les plus célèbres), des oeuvres d'une somptueuse sobriété qui ne peuvent que captiver et happer celui qui les regarde.

Ce précieux petit opus ne serait rien s'il ne prenait ses aises dans une mise en page soignée et aérée, laissant place à d'élégants à-plats de couleur, ayant fait le choix d'une typographie évocatrice et d'un papier offset de très bon aloi, et faisant enfin la part belle à une sélection de reproductions à l'impeccable rendu. Accompagnées de poèmes ou de citations de personnalités ayant influencé Spilliaert, celles-ci, malgré le format poche de l'ouvrage, ne perdent rien de leur charme singulier.

Voilà, maintenant, vous savez ce qu'il vous reste à faire pour patienter jusqu'à la réouverture de ce fabuleux endroit qu'est le musée d'Orsay... A moins que vous ne soyez tout simplement à la recherche d'une jolie idée de cadeau (qui ne vous ruinera pas !) à commander à votre libraire préféré !
Lien : https://delphine-olympe.blog..
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un beau portrait de ce peintre originaire d'Ostende, comme James Ensor, aussi angoissé que solitaire, doutant toujours, proche du poète symboliste Verhaeren, aux peintures atmosphériques quelque part entre de Chirico en (très) noir et Antonioni version vague froide... Excellente biographie, bien documentée, aussi sérieuse qu'elle sait parfois se faire amusante, accompagnée de belles illustrations pour se laisser glisser dans les visions hallucinées et décadentes de cet artiste.
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