Cet ouvrage qui est le second de Jacob Böhme, a été écrit en 1619, sept ans après l'Aurore naissante , dont j'ai publié, l'année dernière , la traduction française. Il paraît avoir sur son aînée quelques avantages : celui d'être moins informe, et celui d'ajouter aux richesses dont elle est pourvue , plusieurs trésors absolument neufs. On peut même le regarder comme un tableau complet de toute la doctrine de l'auteur , quoique tous ses autres ouvrages offrent des développements intéressants de quelques uns des germes qui ne sont que semés dans celui-ci.