AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,9

sur 549 notes
5
26 avis
4
41 avis
3
18 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Premier contact avec Enki Bilal, ce maître de la BD d'anticipation, que je découvre grâce au Challenge Solidaire 2023.

Me voilà donc plongée dans un univers sombre, très sombre. L'auteur nous transporte dans un futur relativement peu lointain, en décembre 2041. Dans un monde complètement dépendant des technologies numériques, il imagine un terrible bug informatique qui vide Internet de toutes ses données. Panique totale dans la population mondiale tant les répercussions sont dramatiques pour la vie quotidienne (plus de mots de passe, plus de connexions, de téléphones portables, arrêt des transports, le néant). Comment continuer à vivre dans de telles conditions ? Les suicides se multiplient irrémédiablement. de surcroît on apprend que dans une navette spatiale de retour de la planète Mars, l'équipage a été décimé par un mystérieux virus. Seul survivant le pilote Kameron Obb qui, curieusement, semble avoir récupéré en son cerveau toutes les données numériques disparues. Cet homme à la mémoire stupéfiante va donc être l'objet de toutes les convoitises internationales.

Un scénario terrifiant imaginé par Bilal voire juste extrapolé ... Gibraltar et Istanbul sont devenus des califats, une mosquée côtoie Notre-Dame de Paris sur l'île de la Cité, la violence est omniprésente, les rivalités politiques et les règlements de compte font rage... Difficile de se transposer dans un futur aussi dérangeant !

Cette BD est le premier tome d'une trilogie, peut-être même plus. le récit commence très fort et laisse présager une suite puissante. Même si j'ai admiré les talents incontestés de conteur et de dessinateur d'Enki Bilal, j'avoue avoir un peu peiné dans ma lecture. Les superbes graphismes si caractéristiques de Bilal m'ont parfois perdue. J'ai trouvé que les visages des personnages, sombres aux traits anguleux, se ressemblaient les uns les autres générant une certaine confusion. de plus je n'ai pas toujours bien saisi les situations et explications techniques. A signaler aussi, les textes écrits avec des caractères très étroits, certains de petite taille et donc entraînant des difficultés de déchiffrage

En bref une première approche intéressante d'Enki Bilal mais je ne suis pas certaine que son univers soit pour moi ni que je m'aventurerai dans les épisodes suivants du Bug.

#Challenge Solidaire 2023
Commenter  J’apprécie          230
J'étais curieuse de lire cette BD, qui est plébiscitée dans les médias à chaque nouvelle parution (suffisamment rare pour une bande dessinée pour être mentionné). Et il n'y a pas à dire, l'histoire est passionnante. le lecteur entre très vite dans ce monde dystopien où toutes données numériques sont subitement effacées. D'ailleurs, heureusement que l'incursion dans le récit est aisée car le rythme n'attend pas. Un véritable page-turner !
Toutefois, les illustrations ne sont absolument à pas mon goût et me gâcher quelque peu la lecture. Je ne saurai dire ce qui me déplait exactement, peut-être l'aspect crayonné, pourtant cela m'empêche d'être totalement happée par l'histoire.
Commenter  J’apprécie          10
Quel plaisir de retrouver le trait de crayon d'Enki Bilal, un auteur que je n'avais pas lu depuis des années ! On retrouve les mêmes faciès au nez aquilin, les mêmes décors futuristes décadents, les mêmes ambiances politiques post-apo…
En plus actuel, et c'est une préoccupation toute contemporaine qui fait la trame de ce premier tome : Que se passerait-il si survenait un bug mondial généralisé ?
Plus d'internet, plus de systèmes numériques, plus de machines contrôlées à distance, plus de transport ni d'ordinateurs, plus de portables.
Une petite mort pour cette population zombifiée par le manque de réseau, mais surtout une porte ouverte pour tous les ripoux que compte notre terre. D'autant qu'il reste un homme dont la mémoire semble s'être étoffée de toutes les données perdues, l'astronaute Kameron Obb.
C'est désormais l'homme le plus recherché de la planète…

Une intrigue de science fiction plutôt classique, mais qui fait le job, (dans le genre anticipation anxiogène !) bien portée par les superbes dessins que j'ai eu un vrai plaisir à retrouver.
Juste un bémol sur le petit côté «c'était mieux avant », (ah la la les jeunes d'aujourd'hui avec leur selfies et leur smartphone…) mais j'attends la suite pour me prononcer car évidemment ce premier tome n'en dévoile que très peu.
Ça tombe bien, les suivants sont déjà dans ma pal.
Commenter  J’apprécie          121
Dans le cadre du Challenge Solidaire 2023, je découvre enfin ce célèbre auteur. En effet, je connais son style graphique, sa renommée mais je n'avais jamais voulu tenter car trop SF pour moi. Je le conçois, j'avais des a priori qui se sont confirmés. Graphiquement, c'est sa signature, c'est beau. Il n'y a personne d'autre que lui qui peut dessiner comme ça. Par contre, les personnages se ressemblent. Je me suis perdue dans les gens, les voyages, les tenants et les aboutissants dans cet univers où l'humanité entière, dépendante du numérique (mais ne serait-ce pas nous?) s'est fait happer par ce progrès si fulgurant et envahissant. Bref, comme prévu, ça n'est pas mon genre de lecture mais je comprends l'intérêt qu'on peut porter à Bug !
Commenter  J’apprécie          60
Dans un futur proche le monde a vit une petite révolution avec ses implants tout numérique qui régule toute chose et même la vie. Mais le désastre arrive quand un immense bug mondial coupe toute innovation numérique. C'est la panique, plus rien ne fonctionne.
Dans l'espace un homme de retour de mission sur Mars est retrouvé en état de choc. Il s'appelle Kameron Obb, son visage s'orne désormais d'une étrange tache bleue et son cerveau semble avoir assimilé toutes les données perdues par la Terre lors du Bug.

Une série de science fiction basée sur le progrès numérique et de la dépendance qui s'est formé. L'humain ne semble plus capable de se gérer sans les précieuses données informatiques. Un bug informatique impossible à résoudre et c'est la paralysie du monde. Effrayant mais pas si irréaliste que ça...
Evidement Obb va devenir rapidement l'homme que tout le monde veut puisque le seul à pouvoir "guérir" les systèmes informatiques défaillants.
Le scénario peut sembler très classique : un monde futuriste hyper informatisé qui va chuter brutalement, un homme providentiel que tout le monde va traquer. Néanmoins je l'ai trouvé assez brouillon, pas toujours clair. Il y a beaucoup d'intervenant que l'on situe mal vis à vis du personnage principal. A voir comment cela évolue dans le tome suivant...

Le dessin de Enki Bilal est bien connu, son style est parfaitement reconnaissable. Il a une élégance graphique indéniable mais je trouve qu'il a quand même pas mal de défaut. Les personnages se ressemblent, les cadrages sont très statiques et les mouvements pas toujours bien rendus, les arrières plans ne sont pas très détaillés se résumant souvent à un vague crayonné. La colorisation est très froide, un monde du futur particulièrement gris!
Commenter  J’apprécie          161
La Terre est victime d'un brutal défaut informatique, une sorte de virus qui plonge le monde dans le chaos et la désolation ne laissant que peu d'alternative à ses habitants mais surtout il semble qu'un homme semble détenir de précieuses informations. Sa traque par les puissances mondiales ne fait que commencer.

J'ai beaucoup aimé le coup de crayon d'Enki Bilal, une sorte de brume entoure chaque planche. J'ai aimé cette mise en place assez flou autour des personnages, ce constat que l'être humain n'est même plus capable de se souvenir d'un numéro de téléphone car il se repose sans cesse et pour tout sur le système informatique et cette évolution constante des applications et de l'assistanat. le personnage principal qui lui semble conserver une mémoire général est assez bien fait et intéressant. Beaucoup de questions m'ont fait tiquer, beaucoup de choses restent en suspens à la fin de ce premier tome, et même si j'avoue avoir eu du mal à comprendre où voulait nous embarquer l'auteur, j'ai trouvé que cette première immersion était plutôt satisfaisante pour moi. Je suis donc curieuse de lire le deuxième tome afin d'en apprendre davantage.
Commenter  J’apprécie          30
Cette BD marche assez bien en librairie et il me tentait bien sans que je prenne le temps de la découvrir. Jusqu'à ce que j'en entende parler sur France Inter un matin, le midi, je l'achetais à la Librairie Maruani.

Dans cette BD, nous sommes en 2041, un futur où notre addiction pour le digital est partout. Nous ne pouvons plus rien faire sans. Jusqu'au jour où un bug mondial apparaît. Les différents personnages doivent alors comprendre ce qui se passe.

Nous sommes directement plongé dans l'histoire, sans beaucoup d'explications surtout sur les personnages. On est tout de suite happé dans ce BUG mondial !

Cette BD est vraiment bien et nous fait prendre conscience de notre addiction au numérique déjà bien présente. L'histoire passe trop vite, à mon goût, la BD ne fait que 88 pages, c'est court et j'aurais aimé en savoir un peu plus sur les personnages et sur comment ils en sont arrivés là. Et le dessin ne m'a pas séduite, c'est l'une des choses qui me freine avec les BD's, je ne suis pas assez touché par les dessins, j'ai du mal à m'y faire.
Lien : https://mathildelitteraire.b..
Commenter  J’apprécie          20
Comme beaucoup de monde sûrement, j'ai été profondément marquée par les BD de Bilal, découvertes à l'adolescence. J'achète donc systématiquement ses parutions, même si je ne retrouve pas la magie des premiers albums, sûrement motivée par mon attachement à ce style qui lui est propre. Avec Bug, que je viens de relire, pas de grosse surprise, ni au niveau graphique, ni au niveau narratif. Même si l'idée qui sous-tend le scénario est intéressante, je l'ai trouvée assez maladroitement traitée, le texte étant souvent redondant avec l'image, les personnages assez prévisibles. Ceci dit, cela reste une bande dessinée de qualité, que j'ai déjà relue une fois et dont j'ai acheté la suite...
Sûrement intéressante à proposer à des lecteurs ados car elle est accessible.
Commenter  J’apprécie          40
Le point de départ de cette bande-dessinée est très accrocheur : qu'adviendrait-il si l'ensemble des données numériques humaines disparaissaient du jour au lendemain et que se passerait-il si ce big data était absorbé par un seul être humain, à son corps défendant ?
A partir de ce pitch tout à fait dans l'air du temps, qui extrapole une donnée actuelle quasi universelle, Enki Bilal développe une trame qui lorgne rapidement vers une course-poursuite géo-stratégique mâtinée d'espionnage hardcore.
Le 3e tome n'est pas encore sorti à l'heure où je rédige ces lignes, mais déjà j'ai éprouvé l'essoufflement du récit.
Le dessin, la patte d'Enki Bilal - reconnaissables entre mille, sont bien là et la sortie de cet album a été relayée abondamment dans les médias mais cela ne suffit pas à me rendre cette BD sympathique.
Je ne pense pas lire le 3e tome lorsqu'il sortira.
Commenter  J’apprécie          10
En 2041, dans un futur incertain, notre société est victime d'un bug gigantesque qui va entraîner la suppression toutes les données numériques. Toute la mémoire virtuelle de la planète est ainsi effacée et plus aucun appareil numérique ne fonctionne.

Le chaos est inévitable. Des vagues de suicides surviennent chez les plus jeunes trop accros aux nouvelles technologies pour arriver à survivre sans. Les journalistes, quant à eux, ne sont désormais plus capables de rédiger des articles sans fautes d'orthographes. Des exemples parmi tant d'autres d'un monde qui part à la dérive.

En parallèle de ce désordre planétaire, une mission spatiale vire au drame suite à un virus mystérieux. Un seul rescapé est retrouvé, Kameron Obbs. Une étrange tâche bleue marque sur son visage. le plus surprenant est le fait qu'il semble avoir ingérer toute la mémoire numérique de la planète dans son cerveau. Il devient alors la proie des plus grandes puissances mondiales. Sa fille Gemma sera également un appât très convoité…

J'ai trouvé le point de départ de ce récit d'anticipation très intéressant. Les bases de l'intrigue m'ont semblé crédibles et je suis curieuse d'en connaître la conclusion. Difficile également de ne pas être sous le charme du graphisme de qualité de Bilal.

Si l'histoire est bien amenée et rythmée, elle manque pour moi un peu d'approfondissement sur certains points du scénario. Cependant, j'ai beaucoup apprécié le côté ironique qu'installe l'auteur dans ce récit, qui nous amène à réfléchir sur la place qu'occupe les nouvelles technologies dans notre quotidien.

Une dystopie qui ne manque pas d'intérêt et dans laquelle Enki Bilal nous pousse à réfléchir sur notre dépendance au numérique.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (1090) Voir plus



Quiz Voir plus

Enki Bilal - la trilogie du "Coup de sang"

Que désigne le "Coup de sang" ?

une guerre
un groupuscule terroriste
un tsunami
un bouleversement climatique

10 questions
43 lecteurs ont répondu
Thème : Enki BilalCréer un quiz sur ce livre

{* *}