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Môman est à Robert ce que Ma est aux Dalton. Il ne faut jamais prononcer le terme devant lui car tel un gremlin, le quinquagénaire se transforme soudain, à sa simple évocation, en un enfant ayant besoin de se réfugier dans son giron. Plus rien ne compte alors et c'est tout juste s'il se souvient qu'il a une femme. Tiens, comment s'appelle t-elle d'ailleurs ? Quant à la "Môman" en question, elle est tout aussi coupable, faisant un transfert de son mari disparu sur son fils. On ne touche pas un cheveu de la tête de son rejeton qui est le plus beau, le plus intelligent et le plus fort (ah, objectivité, quand tu nous tiens) ! Et on ne s'avise pas non plus de dire un seul mot désobligeant sur cette mère exemplaire dont la douceur serait à rapprocher des oursins. D'ailleurs, cette pauvre Raymonde en fait les frais et subit les caprices de l'un et de l'autre.

Comment se retrouve t-elle à dormir chez la belle-mère ? La voisine de cette dernière leur a écrit pour leur dire que Môman s'était pincé le doigt. Ni une ni deux, Robert, qui imagine le pire, saute dans sa voiture. Raymonde n'a pas son mot à dire. Et c'est parti pour un séjour démoniaque !!!
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Les Bidochon mère ou comment Robert retourne en enfance chez Môman, avec sa grenadine et son nounours, aux prises avec l'amour maternel excessif.
Car Môman Bidochon répète à qui veut bien l'entendre que son fils est le meilleur, le plus fort, dans tous les domaines, bien sûr!
Parti un week-end voir la mère de Robert Bidochon, le couple inoubliable se retrouve coincé par Môman, victime d'une gangrène imaginaire. Et c'est Raymonde qui va en pâtir!
Cette fois, c'est une seule histoire que nous raconte Binet, histoire sur fond de réalisme, d'humanité et d'amour maternel. Il dépeint avec un certain humour le rapport mère-fils, d'une façon certes excessive mais pourtant si vraie, et le rapport parfois conflictuel entre la Môman et sa bru.
Même si ce n'est qu'une fiction, je pense que les hommes (pas ceux comme Robert, évidemment) se reconnaitront dans cette histoire et auront une petite pensée pour leur Môman chérie...
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« Ça n'est pas d'une femme dont Robert a besoin, ah ah ah ! Des femmes, il peut en avoir autant qu'il veut, tandis qu'une mère… »


Ô, admiratrices éperdues de Robert Bidochon, prenez garde : votre principale rivale n'est peut-être pas l'épouse Raymonde mais la mère Bidochon, aussi affectueusement appelée « môman ». Pour déloger cette femme du coeur de Robert, il faudra parier sur autre chose qu'une dispute à propos du programme de télévision. Môman est fermement accrochée à son fils et Robert, tout grand qu'il soit, n'a toujours pas évolué depuis le jour fatidique où il fêta ses douze années.


Parce qu'elle s'est coupée le bout du doigt, Robert décolle sa trogne de la télévision et accourt au chevet de môman. La gangrène a bien failli lui enlever sa génitrice ! Mais puisque môman est sauvée, autant en profiter pour passer quelques jours reposants au bercail. Pendant que Robert boit de la grenadine, se déguise en Zorro et fricote avec ses origines, Raymonde mène une vie de boniche. Après tout, une épouse ne sert à rien d'autre.


Manuel de manipulation des fils à l'usage des mères, ce volume drôlatique des Bidochon nous met en présence d'un personnage vraiment futé et sournois –peut-être le plus machiavélique de tous les personnages encore jamais rencontrés dans la série. Encore une fois, Binet s'échappe du massacre réaliste en fuyant par le biais du fantastique… Entre une mère qui l'adore en Zorro et une femme qui le préfère en poulpe tentaculaire, Robert aura certainement bien du mal à choisir…

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Saviez-vous que derrière Robert se cachait un "adorable" petit garçon à sa môman ? Noooon !?!? C'est pourtant ce que l'on découvre en même temps que Raymonde lorsque monsieur est appelé en urgence chez sa mère, soi-disant blessée, au bord de la gangrène. Oubliant la présence de sa bru - mais en profitant - la vieille femme envahissante dorlote et infantilise son grand/gros fiston, "le meilleur" que la terre ait jamais porté, assurément, comme elle le répète à l'envi à ses voisines... Retour aux petits rituels, aux câlins, rancoeurs et mesquineries puériles à l'égard de ceux qui ont fait du mal à son chérubin (pauvre docteur Doumerc !).

Voilà une dizaine d'années, voire plus, que je ne m'étais pas intéressée aux aventures de ce couple souvent... pitoyable... mais pas si éloignés de chacun de nous, soyons honnêtes ! Quelques critiques récentes sur Babelio et surtout un excellent extrait de l'album à paraître (Les Bidochon passent au vert) m'ont donné envie de me repencher sur leur cas. le graphisme (des dessins et des textes) n'a pas gagné en harmonie et en clarté depuis les premiers albums de la série, mais les histoires de Raymonde et Robert m'amusent toujours autant. Extra, la visite aux cousins qui pratiquent l'agriculture (ultra)intensive ! Dommage que l'auteur boucle cet album par une pirouette facile, que je n'ai pas trouvée drôle.

Ô, mères de grands garçons, méditons ensemble sur l'attitude pitoyable et toxique de cette "môman", ça fait peur ! Et remercions notre belle-maman d'être (finalement...) largement moins ch!ante - il ferait beau voir qu'on me tire du lit à l'aube au son de la trompette !
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Connaissez-vous Robert ?, doté de son légendaire béret, de ses bretelles et, l'âge aidant, de sa jolie brioche.
Et Raymonde, son épouse, la connaissez-vous ?
Et la mère de Robert ? La MECHANTE !!! belle-mère….
Alors, tournez la page … !

Un jour, Robert apprend par courrier postal que sa môman s'est pincé le doigt dans une porte. Imaginant qu'elle encourt la gangrène, il accourt chez elle dare-dare afin d'appeler les pompiers.
Or… la vieille femme … n'a qu'un tout petit pansement au doigt…

Mais elle est toute à sa joie d'avoir son « petit » TOUT A ELLE – forte d'ignorer la présence de sa bru...
Madame Bidochon mère va pouvoir A NOUVEAU servir à son chérubin… de la grenadine ; poser sur son oreiller son nounours borgne ; lui parler à travers la cloison de la chambre en utilisant le code d'antan ; lui chanter des chansons pour qu'il s'endorme, et l'emmener chez le cousin Lormois…où poules et légumes atteignent des proportions… hors du commun !!

Un livre à l'humour féroce dans lequel TOUTES les mères de fi-fils à sa maman pourront se reconnaître (ou pas !!). Car quelle mère ne s'est jamais extasiée devant son fils, son bébé, son enfant; puis l'adulte, devenu un homme admirable, un père attentif, un père sans défaut,… ? Aux yeux d'une mère, son fils est toujours le meilleur…

Un livre jubilatoire qui décrit le quotidien conjugal de Robert Bidochon, personnage haut en couleur.
Un livre réaliste ? En quelque sorte ! Car comme le dit le psychanalyste Alain Braconnier : « Une mère n'aime jamais trop son fils, … du moment qu'elle l'aime pour lui et non pour elle ; Qu'elle n'est ni trop loin ni trop proche ».

Un livre curatif apte à déculpabiliser les mères … un peu trop possessives… !
Un bémol : la chute : j'aurais préféré autre chose…

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La maman de Robert connaît un infime pepin de santé ? Ni une ni deux, Robert se précipite auprès d'elle ! Accompagné de Raymonde bien entendu, qui n'apprécie guère la relation fusionnelle entre son mari et sa mère. Il faut dire que la mère de Robert n'a pas l'air d'avoir compris que son fils n'a plus douze ans...On rigole bien tout au long de cet album des Bidochon, sincèrement. Les relations mère-fils sont, il est vrai, une source inépuisable de situations comiques...
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Robert et sa « relation » à sa « môman » … ça “fou un peu les miquettes” … !
Messages codés entre mère et fils, absences totales de distanciation d'identité émotionnelle fils/mère, du coup Raymonde se met à rêver de phantasmes paradisiaques “coquins”, faut la comprendre aussi quand même … non ? Mais les cauchemars rodent aussi !
Môman et Robert sont “une seule et même chair”, toute tentative du fils d'affirmer sa propre individualité et voué à l'échec tant l'intrication émotionnelle maternelle est puissante !
Mais quand Raymonde entre dans le cerveau de son Zorro de mari, elle découvre le pourquoi du “blocage”, le “noeud gordien” des circuits synaptiques et neuronaux … Valeureusement elle ose franchir des années et des années de refoulement, de “communications” avortés, frustrées … une antichambre de damnations pour accéder à « Robert » ! Ce « Robert » qu'elle va tenter de ramener à la “réalité”, qui se manifeste de façon tout à fait incontrôlée, sporadique, effarante (pour ne pas dire franchement effrayante), dont elle n'exclue pas tout de même d'en obtenir quelques “faveurs sensuelles” après toutes ces années d'indigences affectives et sexuelles … !

Du « Grand Binet » !
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Un jour, Robert Bidochon apprend par une voisine que sa mère s'est pincé le doigt dans une porte. Craignant qu'elle n'attrape la gangrène, il se jette dans sa voiture et, accompagné de Raymonde, il se précipite pour la soigner séance tenante. Bien entendu, la vieille femme n'a rien du tout. Toute heureuse d'avoir son fils à son chevet, elle se sent prise de grands élans d'amour maternel (abusif) pour son fils, le faisant régresser jusqu'à la petite enfance. Au moment de partir, elle raconte qu'elle se sent mal, qu'elle en est presque à l'agonie...
Encore un excellent Bidochon de plus. Cette fois une seule histoire totalement hilarante et déjantée (Bidochon finit avec le poulpe d'Alien sur la tête, c'est dire), mais avec un fond de réalisme et d'humanité. Bien sûr cette vieille mère-poule qui met son fils sur un piédestal (C'est le plus fort, c'est le meilleur, y a pas mieux...) reste un personnage caricatural, un vrai repoussoir. Mais le problème de l'amour maternel et filial ainsi que les rapports mère-fils un peu trop étouffants sont posés et abordés de façon amusante et intelligente. Binet, humoriste, moraliste, psychologue et conteur. On se régale toujours avec cette bande de phénomènes auxquels nous ressemblons tant.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Raymond retrouve sa moman et oublie Raymonde. Un des tomes qui m'a fait beaucoup rire je ne me laisse pas de les lires.
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Avec ce retour aux sources, à la matrice première, Binet a fait fort. Vraiment très fort. Les racines neuroniques de Robert nous sont révélées dans toute leur crudité vaginale et le voyage fait peur ! Si Raymonde n'est habitée que de désirs sensuels pauvrement satisfaits par sa vie amoureuse, l'attachement de l'homme à ses origines du monde présente des extensions abyssales. Une référence en matière de littérature psychanalytique !
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