Quel cas, Binet!
Oui, je sais, c'est pas terrible comme introduction... Mais je tiens à témoigner de mon goût pour l'humour noir de cette série, son univers dans lequel les travers de l'humanité et ceux de la société sont si bien dépeints.
Cela étant, je n'ai pas eu l'occasion de lire les tout derniers albums. Ma dernière plongée dans le monde des Bidochons correspond à l'époque où Robert et Raymonde s'initiaient aux joies de l'informatique...
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Sympa.
On ne peut pas dire que la critique soit acerbe, comme dans d'autres tomes, mais Binet reprend bien toutes les petites tracasseries des hôpitaux, chambre commune, docteur qui « lui parle », attente…
On survole un peu tout avec de l'humour très légèrement grinçant (le gamin insupportable qui remplace le mec qui tousse, c'est plus rigolo que m'échant, comme avant) et, dans celui-ci, Raymonde fait preuve de beaucoup de gentillesse et d'intérêt pour son mari qui ne s'en énerve même plus, ce qui adoucit l'ensemble.
Un humour plus gentil mais toujours agréable.
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J'ai une phobie : tout ce qui est l'univers médical (en ce moment je suis servi) , je n'ai rien contre eux mais j'ai la trouille et même l'humour de Binet ne peut me faire rire de ces odeurs "éthérées" , de ce langage codé, et de l'idée d'opération .Oui , je sais c'est idiot!
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Même si un peu daté (1985 !), ce récit est criant de vérité sur le monde hospitalier d'alors et encore parfois d'aujourd'hui !
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Un humour au premier degre c'est ce que j'aime chez les Bidochons.
J'ai particulièrement bien aimé ce tome.
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Cette relecture m'a fait relever l'importance de la typo des dialogues de Binet que je ne pourrai pas reproduire complètement parce que manuscrite - MA-LAAA-DEEE !! -
Mais le cliché montrant, en 1985, la femme de ménage -l'appelait-on Agent des Services Hospitaliers ? - traînant sa serpillière pendant les soins est heureusement dépassé. On comprend que les hôpitaux français avaient alors des progrès à faire en matière de lutte contre les infections nosocomiales.
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Robert et malade et se retrouve a l'hôpital. J'adore ces clichés.
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On a beau avoir pas mal de Bidochon à la maison, je n'ai jamais vraiment apprécié cet univers... Je me suis toujours sentie à des années lumières de ce couple dont la vie est loin de ressembler à la mienne. Ils ont tout du cliché populaire alors que j'ai grandi dans des sphères plus aisées... donc je ne me retrouve pas dans leurs problèmes d'argent.
Ce qui me dérange chez eux, c'est que je n'y retrouve pas tellement de positif. J'ai l'impression qu'ils survivent plutôt qu'ils vivent et que finalement rien ne leur apporte réellement du bonheur. Je ne suis même pas sûr de pouvoir dire qu'ils se sont aimés à une époque... Et ça, je trouve ça réellement triste.
Dans Assujettis sociaux, je retrouve l'univers médical duquel je suis issue. Mais, vraiment, je n'y retrouve pas ce que j'y ai vécu... Peut-être tout simplement que les choses ont changé et évolué positivement depuis les années 80 ;)
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On est bien peu de choses dès lors qu'on entre dans le système hospitalier... Robert prend les choses avec son naturel mal dégrossi, ce qui lui permet de se fondre dans le décor et de résister à son passage sans trop de dommages. le trait est assez appuyé, à la manière Bidochon.
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