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Quel cas, Binet!
Oui, je sais, c'est pas terrible comme introduction... Mais je tiens à témoigner de mon goût pour l'humour noir de cette série, son univers dans lequel les travers de l'humanité et ceux de la société sont si bien dépeints.
Cela étant, je n'ai pas eu l'occasion de lire les tout derniers albums. Ma dernière plongée dans le monde des Bidochons correspond à l'époque où Robert et Raymonde s'initiaient aux joies de l'informatique...
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Sympa.

On ne peut pas dire que la critique soit acerbe, comme dans d'autres tomes, mais Binet reprend bien toutes les petites tracasseries des hôpitaux, chambre commune, docteur qui « lui parle », attente…

On survole un peu tout avec de l'humour très légèrement grinçant (le gamin insupportable qui remplace le mec qui tousse, c'est plus rigolo que m'échant, comme avant) et, dans celui-ci, Raymonde fait preuve de beaucoup de gentillesse et d'intérêt pour son mari qui ne s'en énerve même plus, ce qui adoucit l'ensemble.

Un humour plus gentil mais toujours agréable.
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Dans cet album, notre Robert Bidochon va devoir subir un pontage et on le retrouve à l'hôpital. Avant cela on constate déjà les faiblesses du système de santé, avec ce médecin de nuit bien difficile à joindre. Cela a encore empiré je crois. Notons toutefois que jusqu'à l'opération, on trouve un Robert méconnaissable car touché par la maladie, devenant aimable, poli, moins méchant, moins beauf et pensant même à sa Raymonde avec la rédaction de ses dernières volontés, exagérée bien-sûr et qui inquiètera plus sa femme qu'autre chose. Après la maladie, on retrouve heureusement (ou pas) notre bon vieux Bidochon. La suite c'est l'hôpital et toutes ses vicissitudes, l'accueil peu amène, les infirmières blasées, les médecins imbus et le troupeau d'étudiants dont le niveau de connaissance varie et dont la sélection à venir ne fait pas que de bonnes personnes. Bon, ça se passe en autour de 1985 et je ne sais pas ce qu'était l'hôpital à ce moment là, mais c'est tout de même très très caricatural, car pour ma part j'ai croisé un peu plus de diversité dans le caractère des personnels hospitaliers. Et j'ai plutôt le sentiment qu'ils font beaucoup avec peu de moyens et qu'ils sont plutôt aimables, nos soignants. Après, Binet avait peut être un compte à régler, lorsque l'on voit la citation de début : ""... Binet... Binet", dit l'infirmière en consultant sont registre."Ha, non, il est mort ce matin ! Vous êtes de la famille" me demanda-t-elle." Reste que les dialogues sont encore excellents, le dessin est précis et expressif et le petit pot avec l'artère sur la télé à la fin est impayable et nous fait donc rentrer à la maison... A la maison des Bidochon !
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J'ai une phobie : tout ce qui est l'univers médical (en ce moment je suis servi) , je n'ai rien contre eux mais j'ai la trouille et même l'humour de Binet ne peut me faire rire de ces odeurs "éthérées" , de ce langage codé, et de l'idée d'opération .Oui , je sais c'est idiot!
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Même si un peu daté (1985 !), ce récit est criant de vérité sur le monde hospitalier d'alors et encore parfois d'aujourd'hui !
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Un humour au premier degre c'est ce que j'aime chez les Bidochons.
J'ai particulièrement bien aimé ce tome.
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Cette relecture m'a fait relever l'importance de la typo des dialogues de Binet que je ne pourrai pas reproduire complètement parce que manuscrite - MA-LAAA-DEEE !! -

Mais le cliché montrant, en 1985, la femme de ménage -l'appelait-on Agent des Services Hospitaliers ? - traînant sa serpillière pendant les soins est heureusement dépassé. On comprend que les hôpitaux français avaient alors des progrès à faire en matière de lutte contre les infections nosocomiales.
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Robert et malade et se retrouve a l'hôpital. J'adore ces clichés.
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On a beau avoir pas mal de Bidochon à la maison, je n'ai jamais vraiment apprécié cet univers... Je me suis toujours sentie à des années lumières de ce couple dont la vie est loin de ressembler à la mienne. Ils ont tout du cliché populaire alors que j'ai grandi dans des sphères plus aisées... donc je ne me retrouve pas dans leurs problèmes d'argent.
Ce qui me dérange chez eux, c'est que je n'y retrouve pas tellement de positif. J'ai l'impression qu'ils survivent plutôt qu'ils vivent et que finalement rien ne leur apporte réellement du bonheur. Je ne suis même pas sûr de pouvoir dire qu'ils se sont aimés à une époque... Et ça, je trouve ça réellement triste.

Dans Assujettis sociaux, je retrouve l'univers médical duquel je suis issue. Mais, vraiment, je n'y retrouve pas ce que j'y ai vécu... Peut-être tout simplement que les choses ont changé et évolué positivement depuis les années 80 ;)
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On est bien peu de choses dès lors qu'on entre dans le système hospitalier... Robert prend les choses avec son naturel mal dégrossi, ce qui lui permet de se fondre dans le décor et de résister à son passage sans trop de dommages. le trait est assez appuyé, à la manière Bidochon.
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