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Critique de OuvrezLesGuillemets


Florence 1557, le peintre Pontormo a été assassiné. Giorgio Vasari, auteur du recueil biographique « Les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes », est missionné par le duc de Florence pour retrouver le meurtrier de Pontormo ainsi qu'un tableau jugé déshonorant pour la fille du duc, Maria de Médicis.

Laurent Binet fait le choix d'un roman épistolaire pour relater l'enquête menée par Vasari. Un style que j'affectionne car il apporte souvent dynamisme et originalité au récit. Il m'a pourtant été difficile de rentrer dans ce roman car les échanges de courrier font intervenir un grand nombre de personnages, plus d'une vingtaine, ce qui nécessite un temps d'adaptation pour bien les distinguer. Distinction qui n'est pas facilitée par le style des lettres, souvent très similaire, là où on pourrait s'attendre à des modes d'expressions et d'écriture résolument différents.

Une fois cet écueil franchi, la lecture s'avère effectivement dynamique et prenante, et j'ai suivi avec intérêt les évolutions de l'enquête, en particulier les multiples petits complots qui gravitent autour du meurtre de Pontormo et de la disparition du fameux tableau.

Le roman est bien documenté sur cette époque ainsi que sur l'art de la Renaissance italienne (la peinture notamment mais aussi l'architecture avec des références à Brunelleschi par exemple). Une partie historique pas toujours très compatible avec le style épistolaire, qui implique parfois des échanges un peu trop explicatifs pour paraître naturels, mais qui apporte des pistes intéressantes à l'enquête. Pour Vasari, les enjeux du meurtre de Pontormo sont-ils à rechercher dans le contexte historique et religieux de l'époque ou dans des rivalités entre peintres ?
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