Pablo, tome 2 : Apollinaire

Une BD érudite et facile, peinture d'une époque et de personnes que l'on connaît par ailleurs très mal... jouissif

Ce tome second débute par le nouvel amour de Picasso, Fernande, que nous suivons dans son travail de modèle, jusqu'au jour où elle rencontre Picasso et tous ses amis de l'époque : Max Jacob qui fait l'article pour le travail de son ami, Guillaume Apollinaire et ses passades amoureuse malheureuses et ses déboires littéraires... le dessin nous plonge dans une période vue dans les tableaux ou lue dans les poèmes, ce qui reste de ces génies.

Hiver 1904. Fernande et Pablo sont amants. Mais « les copains, la crasse… » finissent par lasser Fernande. Pablo fait la connaissance d'Apollinaire, son alter égo. Avec Max Jacob, le duo devient trio et l'amitié tout autant que l'ambiance est à la poésie. Et toujours à la peinture.
On retrouve dans cet album le charme du premier, on est même happé par l'extraordinaire vitalité que dégage l'atmosphère de ce début de siècle. Ça bouillonne de vie, de scandale, de passion.
Le dessin de Clément Oubrerie reste spontané, d'un naturel aisé, à l'image du scénario de Julie Birmant qui joue de finesse d'interprétation auprès de ses personnages.

J'ai aimé cette façon de nous faire découvrir le Montmartre du début XXeme qui m'a donné envie de relire Apollinaire.
Je suis sensible à l'originalité des couleurs et dessins de Clément Oubrerie.

Quand l'art rencontre la bande dessinée ? ou est-ce l'inverse ?
Quel plaisir de se plonger dans ce tome 2, dans la vie passionnante de Picasso. J'aime beaucoup la façon dont l'histoire est racontée, de façon intime, personnelle, documentée, généreuse. J'aime aussi particulièrement le graphisme, chaleureux, expressif, et plein d'humour, sans compter sur les couleurs particulièrement réussies.
On sent qu'un travail important a été fait pour recréer le Paris du début du siècle, pour faire naitre autour de Picasso l'environnement et les gens qu'il a connu.
C'est une vraie réussite, que cette bande dessinée qui raconte les débuts de l'art moderne. Et si cette bande dessinée était aussi de l'art ?

Je découvre un auteur au fil des tomes de Pablo. Quel plaisir de lecture. J'aime tout : scénario, histoire, couleurs, dessin;

Dans ce second tome c'est précisément les méandres de la relation amoureuse entre Pablo et Fernande qui sont développés. Ainsi, on apprend la nature jalouse de Picasso, allant jusqu'à interdire à Fernande d'être modèle. Un autre personnage fait son apparition dans l'univers de Pablo, il s'agir de Guillaume Apollinaire. Il va se révéler être un formidable soutien pour l'artiste au même titre que Max Jacob. Finalement les deux amants vont se lier de façon plus sereine et la chance va sourire à Picasso.

J'ai été plus déçue par ce second tome. Je l'ai trouvé moins abouti, plus confus. La seule chose que je continue d'apprécier c'est cette biographie de la vie de Picasso. C'est un artiste dont je connais les oeuvres mais peu la vie.

Même si mon impression sur ce second tome est mitigé, je vais quand même lire le troisième tome en espérant un scenario plus abouti.
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On continue dans PABLO 2. Apollinaire de découvrir le jeune Pablo Picasso lors de son arrivée à Paris dans le Bateau-Lavoir. On découvre son environnement artistique fait des peintres : Ingres, mais aussi de poètes, tels le jeune Guillaume Apollinaire. On découvre enfin la relation passionnée entre Pablo Picasso et ses muses : sa maîtresse la belle Fernande, mais aussi Gertrude Stein, amatrice d'art.
Un régal pour les lecteurs amateurs de peinture comme moi, d'autant que cette biographie de Picasso narrée Julie Birmant, prenant la voix amoureuse de la belle Fernande, est délicieuse et agréablement illustrée en BD par Clément Oubrerie.

Dans ce 2e opus de Pablo, le jeune peintre commence à se connaître et fréquenter davantage d'artistes dont nous savons désormais qu'ils ont marqué le XXe siècle : Apollinaire, Gertrude Stein... En revanche, entre lui et Fernande, il y a de l'eau dans le gaz. Leur amour est tumultueux éloigne ces deux fortes têtes.

Au risque de me répéter, c'est toujours un plaisir de retrouver le duo Birmant-Oubrerie, qui nous emmène dans le quartier de Montmartre en pleine ébullition artistique. Leurs dessins et le texte de cette bande dessinnée rendent vraiment hommage aux protagonistes de cette bande dessinée.

A suivre...

Ce deuxième tome suit la trame du premier et nous fait découvrir (toujours) par les yeux de Fernande Olivier, grande et brune beauté sculpturale qui orne cette couverture, les débuts de Pablo Ruiz Picasso.

Je me suis faite au trait et à ces couleurs qui, après m'avoir déplu, m'ont entraînée, et même immergée, dans ce foisonnant Paris artistique du XXe siècle naissant.

Peintres, poètes se rencontrent, s'encanaillent, se disputent, se conseillent, rivalisent aussi bien dans les cafés que dans les salons…

Et en cette année 1905, alors que le troisième Salon d'Automne ouvre ses portes au Grand Palais, et fait scandale avec le Bain Turc de Jean-Dominique Ingres, que Matisse et Signac se bagarrent, Fernande et Pablo se cherchent, se séparent, se retrouvent…
Lui se montre possessif et jaloux.

Elle, s'ennuie comme modèle.

Seule la peinture érotique de Pablo semble intéresser.

Fernande erre à nouveau, logeant ici ou là. Leurs deux univers se croisent sans cesse.

Pablo rencontre un poète érudit, solitaire, qui clame ses vers dans un café le soir venu, Guillaume Apollinaire.
Avec Max Jacob, ils forment un trio détonant.

Ils aident Pablo à faire revenir Fernande par des stratagèmes un peu douteux, mais efficaces!

Opium et roue qui tourne.

Deux mécènes américains, un frère et une soeur, les Stein, et l'inspiration revient.

Comme l'argent.

Un portrait se dessine.

Un nouveau départ, avec et chez les Stein d'abord, puis vers l'Espagne, à deux…
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