Vous avez trouvé des objets sur un cadavre ? Dans la bouche ? Dans la vagin ? Dans l'anus ? Appelez vite les flics de San Francisco, ils en font collection.
Il venait juste de l'attacher et s'apprêtait à lui découper ses vêtements quand il entendit du bruit à l'étage.
Après la disparition d'un être aimé,on souffre le martyre, on sombre jusqu'à toucher le fond, on se confronte à soi-même au plus noir de la nuit, et pour finir (parceque l'instinct de survie l'emporte sur tout le reste), on s'aperçoit que cette confrontation avec soi-même suffit.Alors, lentement, on reléve la tête. On recomence à regarder le monde autour de soi. On voit que ce monde- à travers, entre autres, le formation des nuages ou les étiquettes des produits- se fraye à nouveau un chemin en nous. ... et peu à peu on se remet.
Si la poésie n'avait pas de logique à ses yeux, elle avait néanmoins certaines choses à offrir. Cela faisait partie du petit nombre de vérités qu'elle avait découvertes - un nombre pitoyable, tel celui des dernières pièces de monnaie au fond des poches d'un clochard dans un monde qui exige de disposer d'au moins mille dollars par jour pour le rendre tolérable.
L’industrie des séries policières s’était donné pour mission de vendre le conte de fées nécessaire à la vie en société : on ne peut pas s’en sortir quand on a commis des actes terribles. Tôt ou tard, on en paie le prix.
Le Diable commence par te faire savoir qu’il existe des choses terribles. Ensuite, il t’indique dans quelle pièce elles se trouvent. Puis il t’invite à aller y jeter un coup d’œil et, avant même que t’aies compris ce qui t’arrivait, tu ne peux plus ressortir. Avant même que t’aies compris ce qui t’arrivait, tu es devenue l’une de ces choses terribles.
C'est pas franchement marrant de se retrouver ici sans personnes à qui parler !
Le cœur humain est une pièce abritant bien des choses terribles.
On n’est rien pour le reste du monde. Le monde ne se pose pas de questions.
Mieux vaut rire de sa propre exubérance que s’apitoyer sur sa médiocrité.