Je me demande si le foot ne parle pas d'écriture.
Le foot m'a peut-être appris à écrire.
La peur, c'est de vous trouver en-dessous de ce que vous attendez de vous-même. La désillusion apparaît à l'instant où vous vous décevez.
Lola, la première fois que je l'ai vue, j'ai trouvé qu'elle avait la tête d'une chanson qu'on écoute pas.
Certes, il est beaucoup plus difficile d'être simple et fluide que d'être obscur et tourmenté. Atteindre la limpidité demande un long travail. Mais l'efficacité est à ce prix. Tant pis si les gogos et les naïfs ne le voient pas.
Autant ne rien dire. Se méfier des mots.
L'essentiel est toujours ailleurs.
C'est au foot que j'ai compris que chaque homme à un poids. Un poids moral.
Le foot, c'est le silence.
Morte tua, vita mia. Tu as ta mort, moi j'ai ma vie.
La force et l'envie peuvent s'en aller, le talent finit toujours par revenir.