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... 'Three men in a boat' ou 'They were four'...
Anciens soldats en Afghanistan, ces hommes seraient victimes de SPT (trouble de stress post-traumatique) ; cela paraît évident pour deux d'entre eux, un peu moins pour le troisième, un aumônier. Un programme thérapeutique pourrait les aider à aller mieux. Il leur 'suffit' de se joindre à une équipe de marins-pêcheurs, entre Concarneau et la Norvège, pour quelques semaines. Ils sont accompagnés d'Emily Garcia, jeune lieutenant qui travaille pour les services sociaux de la Défense. Il doivent d'abord vaincre le mal de mer, puis s'adapter à des conditions de vie et de travail aussi pénibles qu'épuisantes.
Un autre ancien combattant est retrouvé mort, pendu dans sa maison de l'île de Batz. L'enquête officielle est menée par la gendarmerie locale, mais une jeune femme est mandatée par une compagnie d'assurance pour déterminer les causes du décès.
.
Huis clos, passé trouble, souvenirs et traumatismes de guerre, magouilles...
Ce roman noir est prenant et subtil, notamment grâce au personnage de Paul.
J'ai trouvé la fin un peu longue, mais je m'ennuie vite dans les dénouements 'action'.
.
De Christian Blanchard, j'ai beaucoup aimé 'Iboga', également.
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Tiens, je me rends compte que j'ai oublié de chroniquer un roman qui m'a été envoyé par les éditions Belfond et que j'ai terminé il y a un petit moment : La mer qui prend l'homme de Christian Blanchard.
Au large des côtes du Finistère, un chalutier à la dérive est localisé. Lors de l'opération de sauvetage, une femme est retrouvée dans une remise, prostrée, terrorisée et amnésique. le reste de l'équipage a disparu. Parmi eux se trouvaient trois anciens militaires français, atteints de stress post-traumatique...
Que s'est t'il donc passé sur le Doux Frimaire ???
La mer qui prend l'homme de Christian Blanchard est un excellent roman, qui m'a captivé de la première à la dernière page. Ce roman est présenté comme un page-turner et je confirme : une fois commencé, impossible de le lâcher.
J'ai beaucoup aimé l'ambiance, la rencontre entre deux mondes très différents : les marins pêcheurs et les anciens militaires atteints de stress post-traumatique. Je ne connaissais pas Christian Blanchard mais je trouve son écriture percutante, il fait mouche et à su me captiver alors que j'étais un peu dubitative au départ, pas certaine d'être intéressée plus que ça par ce roman. Il me tentait mais je craignais un peu de ne pas accrocher. Je me suis totalement trompée et je suis ravie de ma lecture car nous avons ici un excellent roman, qui mérite bien cinq étoiles :)
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La mer qui prend l'homme Christian Blanchard chez Belfond #LaMerQuiPrendLhomme #NetGalleyFrance.

Au large des côtes bretonnes un chalutier à la dérive est localisé. Son nom le Doux frimaire. Une femme est retrouvée prostrée, amnésique, c'est la seule survivante. du sang en abondance , des instruments de navigation saccagés mais aucune trace de l'équipage. Qu'est ce qui a bien pu se passer? Une enquête est ouverte , on apprend qu'aux matelots habituels s'étaient joints 3 ex-militaires rentrés d'Afghanistan et souffrant d'un SPT violent , comprenez Syndrôme Post Traumatique. Deux univers s'affrontent, celui des marins pêcheurs tout d'abord habitués à affronter les dures conditions de leur métier, les risques inhérents à la navigation dans des eaux turbulentes et celui de ces hommes rentrés après avoir vécu dans ce que l'on peut appeler un enfer. Les séquelles qui les accompagnent au quotidien sont autant physiques que psychologiques. Les évènements vécus reviennent les hanter chaque nuit , comment oublier l'inoubliable? Chacun essaye de vivre vaille que vaille et quand le passé se manifeste ont ils le choix?
Une fois commencé impossible de lâcher ce roman , l'histoire est captivante tant par ses tenants et aboutissants que par les hommes et femmes les vivant . le style de Christian Blanchard est efficace, concis, précis et percutant. Information de l'éditeur: La mer qui prend l'homme a été publié pour la première fois aux éditions du Palémon sous le titre Pulsions salines (2014). Cette nouvelle édition a été revue et augmentée par l'auteur.
Un très grand merci aux Editions Belfond pour ce partage via NetGalley , il ne me reste plus qu'à aller découvrir Iboga
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C'est parti pour un voyage en mer à bord d'un chalutier en partance de Concarneau pour les côtes d'Irlande. J'ai en premier lieu trouvé ce livre très intéressant, on y découvre un travail harassant, un milieu assez masochiste. On entre dans une histoire sur le stress post-traumatique. Des soldats qui s'en sont sortis physiquement mais que la guerre n'a pas épargné psychologiquement et qui sont emmenés pour une expérience (sensée les guérir) sur un chalutier. le côté psychologique est d'ailleurs parfaitement retranscrit par l'auteur. C'est une histoire vraiment bien ficelée et j'ai été surprise par la tournure des événements dont deux twist que j'ai adoré car je ne les ai pas vus venir. Un très bon livre! (...)

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J'ai beaucoup aimé Iboga du même auteur, je me suis donc décidé sans aucune hésitation à lire celui ci qui est paru après Iboga mais qui a été écrit avant.

J'aime toujours autant le style et la narration fluide de l'auteur, ici nous sommes confinés avec les personnages sur un bateau le Doux Frimaire ou se côtoient marins, anciens militaires et une lieutenant chargée d'encadrer tout ce monde.

Pourquoi ces pêcheurs ont-ils acceptés à bord ces anciens militaires, pourquoi ceux-ci sont-ils sur ce bateau, ils se connaissent tous ont vécu l'horreur de la guerre lors de leur mission.

Et puis qui était ce quatrième militaire qui aurait du embarquer avec eux, pourquoi celui-ci n'est pas à bord, toutes ces intrigues se mêlent dans cette lecture.

Un roman ou les pages défilent rapidement mais j'aime moins cette ambiance de roman noir.
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Concarneau, quai du Moros. Des marins s'activent sur le pont du Doux Frimaire, un chalutier industriel de trente-huit mètres. Ils se préparent pour quinze à vingt jours de pêche en haute mer. Mais quelques jours plus tard, le chalutier est localisé au large des côtes du Finistère, errant moteur éteint, abandonné par son équipage. Que s'est-il passé à bord ? Les enquêteurs l'ignorent mais ils découvrent que le bateau était le terrain d'une expérience particulière : trois anciens combattants d'Afghanistan avaient rejoint l'équipage. Les rudes conditions de vie à bord devaient les aider à dépasser les séquelles de leur stress post-traumatique. Paul l'aumônier, Franck le tireur d'élite et Xavier l'infirmier s'étaient rencontrés lors de leurs missions à Kaboul. Un membre de leur groupe manquait à l'appel : Walter, un sergent du génie, venait de se suicider à son domicile dans des circonstances suspectes qui avaient alertées sa compagnie d'assurance. Existerait-il un lien entre ces quatre disparitions ?

Ce livre m'était destiné. le titre (je m'appelle Renaud) et la couverture magnifique ont retenu mon attention. Ensuite, l'histoire se déroule dans le Finistère ; du nord du département, sur l'île de Batz, au sud, à Concarneau. Et puis il y a les univers de la mer et de la pêche que j'apprécie particulièrement. le chalutier et l'île sont les cadres parfaits pour des huis-clos psychologique. En bref, l'auteur avait toutes les cartes en main pour un bon roman. Mais malheureusement, je n'ai pas accroché à l'intrigue et ce, à cause des trop nombreuses invraisemblances du récit. Je suis le premier à penser que la fiction peut se permettre toutes les facilités sauf quand il s'agit de multiplier les coïncidences bancales pour raccrocher les destinées d'une dizaine de personnages. Si l'on accepte les affinités crapuleuses, on suit moins les généalogies alambiquées. J'aurais plusieurs exemples à donner mais je les garde pour moi de peur de trop en dire sur l'histoire. Les scènes d'action hollywoodiennes s'enchaînent sans jamais apporter de tension dramatique au récit. Je retiens néanmoins les descriptions des épisodes de pêche et de la vie au bord du chalutier que j'ai trouvé particulièrement réussies. Un roman pétaradant, agréable à lire mais empêtré dans une intrigue tirée par les cheveux.


Je remercie les éditions Belfond et le site Netgalley pour l'envoi de ce livre.
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Un navire à la dérive aux larges des côtes bretonnes attirent l'attention. Un groupe d'individus y entrent. Trouvent beaucoup de sang, et une femme, terrorisée, attachée. Mais que s'est-il passé ? Une sombre histoire. Blanchard fait un retour en arrière pour nous narrer l'histoire qui conduit à ce dénouement. le livre raconte l'histoire, surtout, de 4 hommes brisés, marqués à vie par la guerre. SSPT. Très bien décrit et très bien vécu par les personnages du roman. le côté psychologique de ce livre est très bien exploité. J'ai vraiment aimé. Et puis, le décor est juste magnifique. Une partie se déroule sur le navire, en mer du Nord et l'autre, sur un îlot breton... ça rajoute au côté oppressant du bouquin. Très bonne lecture.
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Livre paru sous le titre Pulsions salines chez Palémon en 2014.
Présenté dans le rayon nouveauté dans une librairie.... Voilà comment on se fait avoir et que l'on se retrouve avec le même livre que l'on reconnait dès les premières lignes lues..
le changement de titre ( de plus en plus fréquent) nous trompe..
Je n'oublierai pas de regarder les dates d'édition maintenant pour ne pas tomber sur une réimpression.
Sinon le bouquin était bien, celui là a été remanié dit l'auteur...( pas beaucoup semble-t-il...) Mais je ne le relirai pas.
Une étoile c'est pour "l'arnaque" pas pour le roman.
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Raz de marée ? Lame de fond ? Ce sont les premiers mots qui me viennent spontanément à l'esprit pour exprimer mon ressenti à propos de ce thriller aux accents du grand large et contre toutes attentes, j'ai été littéralement « emportée » dans cet univers. Pourtant pas ma « tasse de thé » à la base, ayant une phobie des milieux marins !

Alternativement embarqués dans l'Atlantique nord à bord d'un chalutier pour le présent puis « projetés » durant la guerre en Afghanistan avec différents « flashbacks » pour le passé. Un contraste saisissant et un grand écart permanent entre l'immensité de la « mer » et la brutalité de la « guerre ».

Après un prologue « choc », [...] on passe à l'ile de Batz où une maison a entièrement brulée avec son propriétaire, Walter Colley, à l'intérieur. Puis retour sur le chalutier avec trois personnages centraux : Xavier, le SDF, Paul, le prêtre et Franck dont on ne sait pas grand-chose sur le moment… […]

Au départ donc, rien ne relie ces quatre hommes. Xavier ex-sergent du génie, Paul, aumônier des armées, Franck, ex-tireur d'élite et Walter, infirmer ; Tous quatre ont l'armée française et la guerre en commun. […]

Pour cet étrange équipage, composé de marins aguerris aux rudes conditions de la pêche en haute mer et de ces trois anciens militaires souffrant de Stress Post-Traumatique à la suite des combats, le tout accompagné d'un agent des services sociaux du Ministère de la Défense, le lieutenant Emily Garcia, ce sera loin d'être une croisière tranquille. L'enquêteuse des assurances rejoindra la croisière par la suite… mais ne s'amusera pas ! […]

Les conditions à bord que l'auteur nous décrit si bien, sont impitoyables et implacables tout comme le sont les personnages. Dans ce récit, il est question de prise de conscience transcendantale de soi, de compréhension d'une réalité différente de celle qui est perçue (Ce qu'ils croient être la réalité pour eux, a basculé dans la violence et l'anarchie pour certains et la vengeance pour d'autres). La notion de justice (divine ? humaine ?) est aussi esquissée.

Plume nerveuse, glaçante même (autant que l'est la mer du Nord) et redoutablement efficace. Sèche, brève, incisive et tranchante, elle fait ressortir à merveille le parallélisme que constitue la brutalité sauvage de la mer et celle de la guerre. le style assez brusque, les successions de phrases courtes et percutantes transcrivent bien les esprits fracturés des « héros ». […]

Mise en route est un peu lente avec la « pose » du récit avec force détails pour les lieux et les personnages, mais ça permet de mieux les « visualiser » selon moi. On rejoint ensuite un rythme plus soutenu pour rencontrer de vraies scènes d'actions vers la fin : une recette correctement dosée à mon goût. J'ai juste trouvé le final un peu « capillotracté » …

Un grand merci @NetGalley et aux Editions Belfond pour cette belle découverte. Je m'en vais acquérir « IBOGA » de ce pas !

La chronique complète et détaillée sur mon site Bouquinista:
Lien : https://www.bouquinista.net/..
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Pas très loin des côtes du Finistère, un chalutier, qui semble dériver, est localisé. On retrouve à son bord une jeune femme terrorisée.
Une drôle d'ambiance sur le chalutier.
En tournant les pages, l'auteur nous apporte quelques éclaircissements, des indices mais ce sont les dernières pages qui nous libéreront. Que de questions pour le lecteur !
J'ai passé un bon moment mais je ne suis pas enthousiaste. le récit, l'intrigue m'ont happée mais il me manque un petit quelque chose pour être emballée. Cela vient peut-être de la construction du livre, de l'écriture, du huis clos oppressant, de la fin "abracadabrante". Je n'arrive pas à le définir.
Roman noir.
Lien : https://vie-quotidienne-de-f..
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